En réponse au message de sirceron :
Mais même pas. Ce qui ouvre l'esprit c'est de côtoyer un monde qui n'est pas le sien. On peut choisir le livre comme médias de prédilection pour le faire. Mais la vérité sociologique, c'est que le milieu littéraire français est depuis plusieurs siècles un ramassis de vieilles barbes bien grasses et boursouflées. Ce petit monde ne côtoie que ses semblables et cultive un mépris de caste propre aux oisifs à l'encontre des formes de vie laborieuses. Il y a bien sûr des exceptions remarquables, du moins en apparence, comme Victor Hugo.
Pour moi pour s'ouvrir l'esprit, il faut commencer par sortir de sa zone de confort et essayer de se mettre à la place de l'autre. C'est à mon avis un bon début. Le rat de bibliothèque reste un rat.
Ce n'est pas complétement faux. C'est pour ça que cette phrase de Pivot m'énervait aussi, on peut la lire comme une espèce de dédain envers ceux qui ne lisent pas.
Ce n'est pas complétement vrai non plus. Je pense que tu généralise un peu trop: tous les littéraires ne font pas preuve de mépris envers ceux qui ne lisent pas, ce ne sont pas tous les rats de bibliothèques que tu décris.
De plus c'est vrai que lire des livres et confronter ses avis et opinions à d'autres avis enrichi l'esprit tout comme ce que tu dis, à savoir aller sur le terrain et discuter avec les personnes pour connaître leurs avis, leur réalité. L'un n'est pas incompatible avec l'autre.