Bonsoir à toutes et à tous
"Au Mondial du Qatar les gays feraient mieux de se passer de sехe"
Réagissant aux craintes liées à la pénalisation de l'hоmоsехualité au Qatar, pays qui accueillera la Coupe du Monde en 2022, le président de la Fifa a répondu lors d'une conférence que
"les gays feraient mieux de se passer de sехe" pendant l'événement !!!!
Alors que les polémiques s’enchaînent sur l’organisation de la Coupe du Monde 2022 au Qatar, le pays tente de rassurer. Interrogé par l’AFP mercredi 25 septembre, Nasser al-Khater, le responsable de l’organisation de l’événement, a indiqué que les hоmоsехuеl.le.s et les personnes tгапsgenres seraient les bienvenu.e.s à la Coupe du Monde.
« Je tiens à assurer à tous les fans, quel que soit leur genre, leur orientation (sехuеllе), leur religion ou leur race, que le Qatar est l’un des pays les plus sûrs au monde et qu’ils seront tous les bienvenus ici », a déclaré Nasser Al-Khater.
« La sécurité de tous les supporters est de la plus haute importance pour nous », a-t-il insisté. « Nous formons les personnels de sécurité pour être sûr que les différences culturelles soient vues comme telles » a-t-il insisté.
Mais si le Qatar est l’un des pays « les plus sûrs du monde », il est loin d’être le plus LGBT-friendly. L’hоmоsехualité y est punie de 7 ans de prison, et pire – puisque la charia prévaut – les relations sехuеllеs entre personnes de même sехe de confessions musulmanes peuvent être punies de la peine de mort.
En juillet 2018, le Qatar avait aussi été suspecté d’avoir censuré une dizaine d’articles traitant des questions LGBT dans l’édition internationale du New-York Times, provoquant la colère des activistes.
« En tant que pays hôte de la coupe du monde, le Qatar devrait respecter ses engagements et appliquer les droits fondamentaux inscrits dans les standards de la FIFA.
Le Qatar devrait montrer l’exemple aux pays participants. (…) La censure envoie le signe aux personnes LGBT+ qu’elles ne sont pas les bienvenues au Qatar » avait alors écrit la militante Minky Worden. La liberté de la presse fait effectivement partie des pré-requis de la FIFA pour choisir le pays organisateur de la Coupe du Monde…
Donc si vous comptez vous rendre à Doha pour aller encourager les Bleus, il faudra vous faire discret.
« Les marques d’affections en public sont mal vues ici, ce n’est pas dans notre culture » a continué le président du prochain mondial. Mais il tient toutefois à préciser que ces règles s’appliquent « à tout le monde. »