On avait essayé de mettre en place une loi sur la pénibilité du travail. A droite comme à gauche, les ministres s'y sont cassés les dents au nom de ' l'égalité'.
Mais comment quantifier, mesurer la pénibilité du travail? Mon artisan qui a mon âge et le dos démoli parce qu'il bosse depuis 20 ans ou des cadres sous pression, à la merci ' du chiffre'?
Derrière ces chiffres se cache une réalité économique ( impossible de financer les retraites si on prenait en compte tous les cas particuliers).
Autre chose, le Burn-Out survient depuis la révolution numérique. Avant dans mon boulot de prof, je posais mon cartable le vendredi et le laisser fermé jusqu'au lundi. Maintenant grâce aux ENT et autres mails, si je veux, je peux répondre à des parents le weekend, faire mon travail administratif et autres. C'est anecdotique, je ne me plains pas.
Mais combien de personnes sont obligées d'être en permanence connectés à leur mail en permanence, dans le train, en weekend, au WC.
La culpabilité de ne pas répondre au mail....
Tout cela est difficilement quantifiable et chacun ressent plus ou moins le besoin de déconnexion. Certains adorent. Moi depuis mon infarctus, mon ENT est fermé le weekend. Rien n'est jamais assez urgent.
Malheureusement, pour les salariés du privé, ce n 'est pas toujours possible