L'ORTOLAN.
Un autre mets très délicat autrefois mangé par une sélection non naturelle des dits "grands de ce monde" grands uniquement par nos votes et par la main œuvre.
L’ortolan, un mets interdit que chefs et hommes politiques regrettent
Adoré par Alexandre Dumas,
estimé par François Mitterrand et Alain Juppé, et cuisiné par Alain Ducasse, cet oiseau est une espèce protégée qu’il n’est, en théorie, plus possible de déguster.
"" Cousin du moineau, l’ortolan est un petit passereau chanteur que l’on trouve en France dans le sud-est du département des Landes.
Réputé pour sa chair délicate depuis le Moyen Âge, l'oiseau était « autrefois » capturé vivant dans une matole (petite cage métallique), puis placé dans une boîte à l’abri de la lumière pour l’empêcher de chanter.
Le pauvre ortolan était ensuite engraissé de millet blanc avant d’être noyé dans de l’armagnac, assaisonné, puis plumé, avant d'être passé à la cassolette pour enfin être dégusté selon un rituel bien particulier.
En effet, comme l'expliquait Alain Juppé dans le reportage « À table avec les politiques », diffusé sur France 3 en 2006, il était d’usage de consommer le petit animal entier, comme une friandise après un lourd repas.
Le maire de Bordeaux décrit le cérémonial qui accompagnait la dégustation de cet oiseau rare :
« Pour le manger, il y a un rite. On prend la serviette et on la met comme ça [sur la tête] et on absorbe l'ortolan sous la serviette. D'abord cela permet de garder tous les fumets de l'ortolan, et en plus cela permet de mastiquer à l'abri des regards ».
En effet, déguster un ortolan, c'est аvаlег d’un seul coup os, entrailles et cervelle, ce qui n'est pas sans conséquence sur la chemise et sur le visage.
Si vous connaissez des mets de fêtes particulier, merci de nous faire partager et par là même saliver en ce jour d'agapes.


