Pour répondre à Pookie, je connais le système de fonctionnement canadien, très proche de l'ultralibéralisme américain, basé sur le fait le toi même, c'est pas la socièté qui le fera pour toi. La culture politique française est tout autre, basée sur le système de protection sociale.
Maintenant en France, la notion de prise en otage des usagers quelqu'ils soient par les grévistes n'a plus lieu d'être car un service minimun est imposé dans les transports et l'éducation nationale par exemple, tout comme dans l'ensemble des autres services de l'état. Loi de SARKOZY PREMIER, j'entends par là début de son mandat.
Elle continue cependant à être médiatisée avec force par les médias télé, qui ne parlent jamais de la raison de la grêve, mais de ses inconvénients pour la société.
Pour ce qui est de la réforme des retraites en elle même, vingt ans d'immobilisme politique, l'on rendu inéluctable malheureusement, maintenant que l'on fonce droit dans le mur.
Cependant, une phrase devenu courante dans la langue française résume bien la situation : avoir un train de ministre, ou avoir un salaire de ministre.
Lorsque la première loi faite votée par Sarkozy a été de faire augmenter son salaire de 200 %, alors qu'en Suède, un ministre a un salaire moyen sur lequel il doit payer toutes ses factures, même son essence par exemple, pas de chauffeur, et que dernièrement l'un d'eux a été démis de ses fonctions pour avoir payé un resto perso avec l'argent public.
Il y a malheureusement une démesure qui ne va pas avec les acquis et la culture politique de la France depuis la fin du XIXème siècle, avec l'arrivée des syndicats. Un ministre français a non seulement un salaire outrancier, mais une maison de fonction qu'il ne paye pas, et j'en passe.
Tous les ans, la cours des comptes fait un état des lieux des dépenses publiques, c'est à dire de l'argent que l'état récupére grace aux impôts, et dénonce depuis plus de vingt ans un gaspillage monstre, s'élevant certaines années à plusieurs milliards d'euros.
Et à côté de celà, les personnes les plus fragilisées dans la société, en l'occurence les chômeurs, qui n'auront pas de retraites ( contrairement à un amalgame cité précédement, merci la désinformation ), car ils ne cotisent pas, eux doivent se démerder tout seul.
C'est sur que l'herbe semble toujours plus verte dans le pré d'à côté, mais à force de non communication, le gouvernement actuel français s'est coupé de la population, imposant sa solution, sans en étudier d'autres, n'acceptant toujours pas le dialogue, et les gens se retrouvent alors dans la rue.
Des manifestations, il y en aura, plus ou moins bien perçues, plus ou moins manipulées par les politiques ( et là je pense aux lycéens manipulés par une gauche ( Ségo et sa jupette blanche ) qui se foutent royalement ( humour ) de la situation actuelle, mais veulent redorer leur blason.
La merde actuelle, ils y sont aussi pour quelquechose : ceci n'est pas un réglement de compte politique de ma part entre la gauche et la droite, je suis complétement apolitique, mais un constat sociétal.
Voilà ce que j'avais епvіе de dire sur le sujet, après avoir perdu un dizième de mon salaire ce mois ci en faisant déjà grêve trois fois.
Pourtant, personnellement, je serai morte bien avant de connaître ce doux euphémisme que peut être la retraite, mais le seul moyen de pression que dis-je d'expression qui reste après le vote, d'ailleurs merci à tous ceux qui ont fait en sorte de mettre un ultralibéraliste à la tête de notre pays, est la grêve, même si elle est devenu impopulaire, car véhiculée comme source d'inconvénients, et que les manifestations, comme celles de demain prendront une tournure de plus en plus violente, voulue ou non, afin de dissuader les gens de les faire.
Pour résumer, j'ai fait long désolée, les français ont un coup de sang parce que l'on les prend encore une fois pour des cons, et ils vont se faire en........ comme d'habitude, malheureusement il n'y a pas de scandales space ou d'équipe de france de football en plein délire pour faire passer la pilule : pas de jeux du cirque pour distraire l'attention, dommage.