En réponse au message de lessismore :
Mais tu vas me dire... que je ne fais que penser
Penser, on passe sa vie à cela, qui qu'on soit.
Ce que j'en pense
, c'est que notre intelligence doit rester dans son rôle utilitaire.
Appréhender la vie, le monde qui nous entoure, ok.
Mais là où les pensées deviennent toxiques, c'est quand par exemple, on aime quelqu'un et que, dans le cadre de la pensée de l'amour éternel, on se met à souffrir de l'absence de l'élu de son cœur.
Là, ce n'est plus de l'amour dans sa pureté mais de l'addiction.
Une ԁгоguе de nos circuits cérébraux de la récompense qui veulent à perpétuité le shoot initiatique de cette relation.
Hors, c'est juste un fапtаsmе, une construction mentale derrière laquelle on court et qui va plus vite que nous.
Même chose avec le fапtаsmе des enfants qui sont "nos petits" à vie, notre jeunesse que l'on voudrait à perpétuité,…
La vie n'est pas une droite d'infinité de points.
C'est le point du présent qui se déplace en même temps que soi, écrasant tout sur sont passage.
Ce qui est avant n'existe plus que dans notre mémoire et ce qui est ensuite n'est pas encore et plein d'imprévus.