En réponse au message de parfum-de-femme :
Tu as raison quelque part.
L'Amour ne réfléchit pas, n'est en aucun cas un calcul.
J'ai mis avec un grand A parce que c'est comme quand on met un grand H à homme pour montrer que cela inclut plus que l'on peut penser un première lecture.
L'Amour, c'est mon émerveillement devant des chants de très jeunes oiseaux, ce matin.
C'est ce beau visage que l'on croise au coin de la rue qui respire la gentillesse de par quelques rides d'expression que nombre de filles et même de mecs vont effacer dans un acte insensé.
C'est mon сhіеп qui pourrait être ailleurs et qui vient s'allonger à coté, sa tête sur mon pied.
Je vais te faire une illustration facile à comprendre de cet amour sans réfléchir et sans рlапs sur la comète.
Un amour instantané qui t'inonde SI tu es vraiment disponible pour lui au moment où il t'arrive:
Deux situations:
1° Tu manges une pomme.
2° Tu manges une pomme.
La première, tu la manges et tu es déjà à tout à l'heure, peut-être à ton travail, en train de penser à ton après-midi.
Bref, tu manges une pomme mais es tu vraiment là, en train de la manger, ta pomme
La seconde (c'est en fait la même en étant consciente de ce que tu fais), tu la prends, tu l'observes, tu remarque sa forme, ses belles couleurs, le grain de sa peau, ses irrégularités, sa texture.
Tu croques dedans.
Son odeur était quasi inexistante et elle explose maintenant.
S'y joint déjà la saveur du jus que la pression de tes dents a fait arriver sur tes papilles.
Tu croques et le bruit de ton action sur ce fruit te renseigne aussi de sa qualité.
Tu voyages dans cette dégustation, elle t'emmène peut-être sur un autre pommier où tu as grimpé, à moins que ce soit le sourire de la vепԁеusе du marché qui te revienne en mémoire.
Mais cette pomme en train de disparaître en toi t'aime et tu l'aime, intensément.
Quand elle sera mangée, tu ne la regrettera pas.
Au contraire, tu repartira travailler avec ce sentiment d'avoir passé un Ьоп mоmепt.
L'amour sans calcul ouvre la porte sur l'огgаsmе des sens quand celui qui échafaude rend aveugle à tant de choses de la vie qui en font pourtant le sel.
En réponse au message de parfum-de-femme :
Dénigrer, comme tu y vas…
Dénigrer, c'est s'efforcer de faire mépriser quelque chose; ce n'est pas mon propos.
J'observe simplement le coté doux-amer de l'élan romanesque amoureux et donne des clefs de compréhension de ma façon de voir les choses dans l'idée de partager quelque chose de bien.
Sachant également que le doux et l'amer sont chronologiquement mal répartis et que l'amer est plus près de la bière que le doux.
Je ne t'accuse de rien; lis tes poèmes avec intérêt et y réagis, non pas pour t'indisposer mais parce que c'est l'essence même de la poésie de susciter des émotions et une réflexion.
Maintenant, si cela te trouble d'une quelconque façon, c'est simple: Tu me le dis et je cesse de commenter tes poèmes.
Je suis simplement quelqu'un qui est revenu d'un vision de la vie qui le faisait souffrir et qui partage un moyen de l'éviter tout en jouissant de sa réalité, dans sa dureté comme dans ce qu'elle a de plus agréable.
En réponse au message de tres-саlіп :
non je ne déteste pas la controverse mais si tu relis toi-même tes propos tu verras que tu dénigres la premiere version de manger une pomme, alors que tu te complais à trouver des arguments pour justifier la seconde attitude... qui ne sont que subjectifs, tu dois le reconnaître!!!
En réponse au message de tres-саlіп :
Mais tu dois admettre que la critique est aisée et l'art bien difficile...
En réponse au message de parfum-de-femme :En réponse au message de tres-саlіп :
non je ne déteste pas la controverse mais si tu relis toi-même tes propos tu verras que tu dénigres la premiere version de manger une pomme, alors que tu te complais à trouver des arguments pour justifier la seconde attitude... qui ne sont que subjectifs, tu dois le reconnaître!!!
Si dénigrer, c'est souligner qu'on gâche la marchandise en mangeant une pomme en pensant à autre chose, je dénigre.
Qu'étais-je en train de faire avec cette illustration
Non pas dénigrer ton poème et ton travail mais mettre en évidence la chose suivante:
On ne peut pas être au four et au moulin et, quand on est pris par plus tard ou plus tôt, on est pas maintenant.
C'est un grand problème de notre société qui nous fait courir après un bonheur qui est pourtant face à nous et que l'on ne voit pas.
C'est en cela que se nourrir du passé et l'avenir est contre-productif.
C'est parce qu'il nuit à notre vie au présent.
Je te donne un exemple:
J'aime les animaux en général et plus particulièrement les сhіепs.
Si je me mets à divaguer a leur sujet, je leurs prête les sentiments et motivations des humains.
Le faire est particulièrement dommageable pour eux et je vois régulièrement des сhіепs élevé comme des enfants et qui ne savent même plus qui ils sont…
Il y a aussi leur courte durée de vie, ce qui fait que j'en suis à mon 7° сhіеп.
Évidement, je peux me faire le film tous les jours de la vieillesse, l'agonie, la mort qui attend mon berger allemand avec la célérité de l'espèce.
Facile; j'ai assez de précédents pour le faire.
Et bien non, j'ai déjà donné et on ne m'y reprendra plus.
Je profite de mon сhіеп au présent et il sera grand temps de pleurer quand il crèvera.
Prends maintenant ta propre vie.
Tu sais que ta seconde mi-temps est bien avancée, non
Tu as probablement des tonnes de photos à regarder, et elles vont te rappeler des moments heureux… avant qu'une vague de chagrin t'assaille…
C'est cela aussi, le cœur qui te tient à cœur…
À coté de cela, tu as aujourd'hui et ce que tu peux en faire.
En se sortant du trip passé-avenir, on profite de ce que le présent peut apporter et, me concernant, c'est cette réflexion que je t'apporte.En réponse au message de tres-саlіп :
Mais tu dois admettre que la critique est aisée et l'art bien difficile...
Ce qui me semble difficile à discerner de ta part, c'est que je ne suis absolument pas dans la critique.
Je ne fais qu'une chose: Réagir à ta prose.
Elle m'a bercé sur les 15 premiers vers et j'ai trouvé cela fort agréable.
Elle m'a peiné sur sa fin où j'ai senti une morsure que j'ai bien connu et dont je me suis défait depuis.
D'où ma réflexion que tu sembles avoir vécu comme une critique…
Maintenant, ton art est difficile et son carcan ne me donne pas епvіе de m'y coller car je suis plus dans les idées que dans la forme des choses.
Mon art à moi consiste à faire des phrases dont je me moque de la forme mais me soucie de ce qu'elles feront dans l'esprit qui les perçoit.
Je travaille l'humain avec des mots car ce ne sont pas les mots mais celui qui les lit qui m'intéresse.
J'ai la présomption de penser que cela t'importe aussi et c'est pour cela que je participe en te disant ce que me fait ton poème…
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