Quelqu'un pour me traduire le texte de Climax en Français
Bien que régionale de l'étape, son dialecte heurte mon front national et tord mes pavillons métropolitains.
Quelqu'un traduit-il le… Portugays
Plus sérieusement, lire un texte écrit par quelqu'un qui pratique la même langue que soi tout en se faisant une représentation fidèle de sa pensée est déjà une vanité.
Alors, la prétention de faire la même chose à propos d'une langue étrangère me parait bien hasardeuse…
Toute langue est un appauvrissement de la pensée qui la génére.
Une simplification mutilante de la pensée humaine.
C'est l'idée d'un code commun pour se comprendre au prix de quantité d'éludations de sens, de perte de précision, de généralisations, d'approximations.
Ensuite, on va s'efforcer de trouver dans la langue cible quelque chose qui dit la même chose que celle de la source alors que, déjà, la source est une imposture…
C'est un peu comme рéпétгег dans un jardin et le décrire.
Si on y a pas grandit, si on l'a pas édifié de ses mains, si on y a pas planté les graines, si on ne s'en est pas occupé…
On va décrire un jardin et un visiteur lisant le récit pourra peut-être le reconnaître.
Mais son jardinier trouvera certainement la description bien fade.
Climax, c'est bien que tu t'intéresse aux textes puisque tu y trouve du рlаіsіг.
Mais n'oublie pas que l'important n'est pas la description du jardin mais le jardin.
L'important n'est pas ton récit du pied que tu prends en traduisant.
Lui-même est une démonstration de ce que j'écris: Pale reflet de ton рlаіsіг de traducteur et tentative illusoire de partage d'un truc qui se vit bien plus qu'il s'explique.
Alors, fait toi рlаіsіг, continue à traduire.
Quels que soient tes efforts, les gens lirons autre chose que ta pensée mais ce que la leur leur commande de comprendre.
Toi-même, tu fais la même chose en traduisant avec le filtre déformant de ta pensée, de tes représentations, de tes schémas mentaux.
Je ne sais si je traduis bien ma pensée, preuve de la complexité de l'affaire…