En réponse au message de textoo :
Bonsoir Parfum
En réponse au message de parfum-de-femme :
il suffirait qu'homophiles et homophobe considèrent que leur point de vue respectable appartient à leur sphère privée et qu'il n'a pas à exercer une pression dans un sens ou dans l'autre sur la place publique.:
Bien d'accord sur ce point mais qui attise toujours en premier ?
Je comparerai volontiers cette problématique avec le conflit Israélo-Palestinien…
On ne pourra jamais aller vers le règlement du confit en se battant sur "qui a commencé".
Non, faut considérer le point de vue respectable des deux parties.
Pareil du coté LGBT.
Tant que ce mouvement (et ses représentants) ne considérera pas que la réticence, voire la réprobation des autres à leur sujet, en tant que sentiment qui peut avoir une dimension légitime, pas de possibilité d'avancer sur le sujet.
La réciproque étant que ceux qui réprouvent puissent se considérer, non pas comme la norme mais comme une "saveur" majoritaire de la sехualité.
En cela, je suis favorable à ce que l'on enseigne l'histoire du mouvement LGBT, mais pas pour en faire la "propagande" mais la critique, dans son aspect constructif mais aussi dans ses travers.
Ce mouvement est une réponse mais pas forcément LA réponse à l'homophobie, la violence contre les minorités,…
C'est une réponse radicale qui porte aussi en elle la radicalisation de l'autre bord et la négation d'un état de fait:
Nous (les gens qui dépassons la seule sехualité hétéгоsехuеllе) ne pouvons prétendre à une neutralité de l'appréciation des gens qui ne sont pas comme nous.Croire le contraire est un leurre et, agir comme si c'était le cas est une incitation au trouble.
Il ne s'agit pas non plus de ne pas exister ou de se cacher mais simplement de se savoir minoritaire, en devoir de ménager la susceptibilité d'autrui plutôt que d'enfoncer le clou quand revendiquer sa différence est vécue comme un danger par des gens de l'autre bord.
Pour bien des parents, avoir un enfant homo est vécu comme un malheur, engendre de l'inquiétude, attriste dans la difficulté que cela engendre pour une grande-paternité problématique.
Si on ne veut pas voir cela, on ne peut comprendre leur désarroi, comprendre leur frustration et répondre correctement à leur trouble.
Pour bien des hommes et femmes, l'hоmоsехualité est une "concurrence déloyale", un risque pour leur couple et leur santé, un nuage sombre qui s'avance sur la pérennité de leur union.
Il faut intégrer cela pour faire la part des choses, dans leurs yeux, entre sa liberté individuelle et des peurs qui ne sont pas sans fondements.
Bref, inutile de multiplier les exemples.
Le constat étant que la compréhension de l'autre est la clef de la cohabitation et non sa négation, dans un camp comme dans l'autre.
La cause sera entendue quand un hétéro se sentira tout à fait légitime pour empêcher un homo de se faire taper dessus, non pas parce qu'il l'approuve mais parce qu'il le considère comme quelqu'un, même si pas comme lui.
Il y a encore du boulot pour y arriver et je doute que les mouvements LGBT, dans leurs postures souvent caricaturales, y incitent…