En réponse au message de 50.nuances.de.bi :
Quel plus grand sacrifice peut on faire à part donner sa vie ?!
De ne pas, en miroir face aux meurtriers islamistes qui ont érigé la mort en idéal d'accomplissement de la vie, cultiver la morale du sacrifice "suprême" au bénéfice de l’État.
Le plus grand sacrifice est toujours de vivre, jusqu’au bout, une vie ordinaire sans gloriole et en ayant quelque utilité pour ses concitoyens, en étant vivant. J'aime beaucoup la figure de Louise Michel, communarde, déportée en Nouvelle-Calédonie après la fondation sanglante de la Troisième république par les Vегsаillais alliés aux armées allemandes contre la Commune : militante communiste-anarchiste, elle aura su se faire amie des Kanaks, et recueillir leurs légendes ; elle aura été internationaliste, point reconvertie en colonisatrice, et іпtіmе avec des peuples maltraités par la colonisation français. Voilà une constance que j'admire immensément !
La mort érigée en valeur suprême, quelle morale ! Cela a été celle que les chefs et idéologues fascistes ont assignée aux peuples allemand et italien pour les mener à l'abattoir.
Il me paraît utile, en ces temps d'appel à l'union nationale et de célébration de Panthéons, de rappeler à quoi a servi, autrefois, la morale du sacrifice "suprême" : à l'aveuglement, à la dépréciation de la vie humaine, à la massification des peuples, à leur domestication idéologique, pour les conduire à la mort.
Méfiez-vous de cette exaltation macronienne de la mort sacrificielle !
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