Merci Vany, content que cela te plaise.
Accepte, si tu le veux bien, mon tutoiement comme une proximité d'esprit alors que la géographie de nos résidences est au contraire bien distante.
Les saisons sont comme les humains si ont ne les "individualise" pas, elles intègrent un cycle.
Un automne cède face à l'hiver et il sera remplacé par un automne qui suivra l'été.
Une espèce de permanence des choses dans le contexte du mouvement des saisons.
Tout comme il y a une permanence de la vie dans le cycle continu de nos uniques existences individuelles.
Le tout constituant une symphonie de notes vivantes et de silences sans vie sans quoi les notes ne seraient pas.
La lumière n'est rien sans l'obscurité, une montagne ne doit son nom que relativement au niveau de la mer et la vie ne se définie que parce qu'elle germe de l'inexistant et y retourne.
Prenons notre vie comme un moment personnel unique de l'éternité.
Considérons notre levé de soleil, notre plein jour et notre crépusсule comme autant d'événements souhaitables de notre existence et ainsi, on est à même d'en ressentir leur beauté respective.
C'est bien réconfortant quand, dans le match de notre vie, la seconde mi-temps est déjà en cours et que la perspective des prolongations ne va pas de soi.
On décline à son rythme, on opère des soustractions dans son possible.
Pourtant, on est dans des moments uniques de nos existences avec certes des nouvelles contraintes mais aussi des bonheurs inconnus jusqu'alors.
Le piège, c'est de regarder son passé avec nostalgie et de se lamenter de l'érosion du temps qui passe.
La solution est dans le fait de se renouveler jour après jour.
De repartir à zéro, en quelque sorte.
On se lève avec le possible du jour qui n'est pas forcément celui de la veille.
Et on fait avec dans la volonté que, le soir venu, ce jour valait la peine d'être vécu.
Dans cet état d'esprit, même une maladie, événement évidement non recherché, peut se vivre comme une opportunité non souhaité mais qui offrira son lot d'ехрéгіепсеs de vie.
Dans cet état d'âme, pas besoin de divinité car la vie se suffit à elle-même dans la quête du divin.
J'ai expérimenté le temps qui passe dans ma chair et même des malheurs comme le cancer se sont avérés des obstacles sur lesquels je me suis hissé pour voir la beauté de la vie avec une plus belle perspective encore.
Tu ressorts de ce genre d’ехрéгіепсе avec le sentiment que le sentiment que la longueur de l'existence n'est rien mais que sa couleur est tout.
Ainsi, que le nuit vienne demain ou dans 20 ans est de l'ordre du détail.
L'essentiel est que tant que dure le jour, on reflète la beauté de la vie !