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Fighting back! (page 2) - Le "Blabla" bar

Sujet de discussion : Fighting back!
  • fabulette Membre élite
    fabulette
    • 11 avril 2009 à 11:34
    Ma sехualité s'est réveillée bien tard donc à ce niveau là je n'ai pas souffert! mais j'ai subi les sarcasmes au collège car j'étais une pov tite campagnarde mal fringuée dans un collège privé, et c'est la pire période de ma vie! Les enfants entre eux sont certes cruels mais ils reflètent souvent haut et fort les idées dites tout bas de leurs parents!
  • moquette-lol Membre suprême
    moquette-lol
    • 11 avril 2009 à 12:14
    Ma sехualité s'est réveillée bien tard donc à ce niveau là je n'ai pas souffert! mais j'ai subi les sarcasmes au collège car j'étais une pov tite campagnarde mal fringuée dans un collège privé, et c'est la pire période de ma vie! Les enfants entre eux sont certes cruels mais ils reflètent souvent haut et fort les idées dites tout bas de leurs parents!

    exact...mais homo,gros,petit,lunette etc..on subit tous des critiques sur nos faiblesses enfnats et on en a jouer aussi...il faut apprendre a ce defendre petit pour etre bien dnas sa peau plus grand
  • cody Membre élite
    cody
    • 11 avril 2009 à 12:28
    Je n'ai jamais connu ce genre de situation, d'abord car l'entièreté de mon orientation c'est révélée tardivement (vers 20 ans)...
    Et que j'ai toujours été un "gaillard" (apparence physique+attitude+look conforme à ce que la société attend d'un garçon), pratiquant des sports comme le rugby ou le judo, le tout avec un tempérament bagarreur à l'époque...
    Je n'ai jamais été un suiveur, et je n'ai donc jamais été agresseur (il y a souvent un phénomène de groupe...), mais plutôt "justicier" il n'a pas été rare que j'intervienne en faveur de quelqu'un se faisant emm...par d'autres, sans même chercher à savoir le pourquoi du comment, c'était une réaction viscérale quand je voyais une personne chahutée par plusieurs...
  • nopanic Membre élite
    nopanic
    • 11 avril 2009 à 12:51
    Moi, coté relationnel, j'ai toujours été le bon copain auquel les filles aimaient bien se confier. en dehors de ça, j'étais l'amuseur public, celui qui n'a peur de rien ni de personne, et qui provoquait tant que possible. le look? j'etais capable du meilleur comme du pire. pour le pire, un jean à rayures hyper serré (j'avais du mal a passer les pieds dans le bas), une chemise a carreaux de toutes les couleurs, par la dessus un pull tout pourri, qu'on aurait pu me faire une robe avec, et une casquette grand père. et on est jamais venu me faire chier. on me posait des questions, mais je restais évasif. je connaissais même pas les réponses...
  • revan Membre pionnier
    revan
    • 11 avril 2009 à 13:58
    Bah pour ma part j'ais toujours préféré avoir des cehevux cours et j'ais tendance a mettre des habit un peu garcon manquer, après j'ais toujours adorér les jeux de garcon quand j'étais gosse je jouais souvent à la guerre avec les fils d'une amie de mes parents ^^
  • framboise06 Membre pionnier
    framboise06
    • 11 avril 2009 à 18:09
    Petite, j'étais plutot garçon manqué, sportive, je trainais toujours avec les garçons qui préféraient jouer avec moi qu'avec les autres filles plus féminines, je n'ai jamais eu de reflexions désobligeantes sur mon apparence...faut dire qu'a l'adolescence, je m'etais deja "féminisée" donc pas de pb pour etre dans la norme édictée par la société...
    A l'epoque les enfants semblaient moins cruels que maintenant, déjà ils étaient un peu plus innoncents, il n'y avait pas tant de chose a la tv, internet etc...je vois avec mon fils de bientot 16 ans qu'aujourd'hui c'est tres difficile de trouver sa place dans un univers de collegien, maintenant qu'il est au lycée il a l'air d'avoir beaucoup plus d'amis que les années précédentes..
  • totziens Membre expérimenté
    totziens
    • 14 avril 2009 à 16:36
    Merci pour vos réponses, je suis heureuse de voir qu'en grande majorité, vous n'avez pas été harcelés pour votre apparente déviance ;)

    Désolée de voir, cependant, que certains ont dû passer par des sessions d'humiliations. J'ai bon espoir que cela a forgé votre résilience...

    Quant à moi, je me souviens d'avoir très souvent entendu les termes "garçons manqués" quand les gens parlaient de moi. Je me souviens que ça provoquaient l'ire de ma mère qui me disait que je n'étais manquée en rien, et que j'avais le droit de jouer aux jeux de mon choix, et que j'avais raison de porter les vêtements de mes frères puisqu'ils étaient plus confortables pour courir, grimper aux arbres et me battre avec les gamins du coin. Jusqu'à l'adolescence, j'étais assez combative pour que les commentaires désobligeant méritent aux pauvres idiots qui les proféraient quelques bleus et des égratignures (j'avais si peu de grâce et d'élégance, mais j'étais barraquée :D ). Cependant, à l'adolescence, j'ai heureusement cessé de résoudre les conflits par la violence, malgré les attaques qui augmentaient en fréquence et en méchanceté, ce qui m'a d'ailleurs valu de passer toute mon adolescence dans une très grande solitude, et d'être sérieusement déprimée durant plus de 6 ans. J'ai eu de rares amies qui étaient fortement encouragées par leur entourage à ne pas me fréquenter. Je me souviens avec tristesse et amertume de mes années de formation, mais aujourd'hui, je suis assez satisfaite de constater que de toute évidence, en ce qui concerne qui je suis, je n'ai jamais fait de concession. Et pour la fierté qu'il inspire, je souhaite à tous de pouvoir faire ce constat envers eux-mêmes. Cela dit, je conçois parfaitement comment Carl Joseph Walker-Hoover s'est senti lorsqu'il a décidé de se soustraire au traitement qu'on lui infligeait.

    Aussi, j'ai moi-même été l'agresseur, mais en général, je ciblais les gens qui correspondaient trop parfaitement à ce qu'on attendait d'eux....

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