Une période oratoire se compose de trois membres qui se suivent logiquement et donnent à l'ensemble une allure arrondie, des contours harmonieux, dans laquelle la pensée embrasse une idée dans toutes ses ramifications à la manière d'un tout vivant.
La protase désigne le membre ascendant de la période : on s'apercevra aisément qu'encore que je le vîsse à пu depuis tant d'années, qu'il ne se cachât pas à moi, que j'aie été dans ces dernières années-ci le seul homme qui le voulût voir et l'unique avec lequel il pût s'ouvrir et s'ouvrît à coeur ouvert et par confiance et par nécessité,
l'apodose le membre central de la période, la proposition principale qui peut être plus ou moins étendue : on sentira, dis-je, que je ne le connaissais pas encore,
et la clausule la chute de la phrase, le membre qui la parachève et lui confère une fin élégante : et que lui-même aussi ne se connaissait pas parfaitement.
L'exemple est tiré de Saint-Simon (portrait du duc d'Orléans).
zongo
Membre élite
20 avril 2008 à 20:20
Quand Proust a écrit, j'espère qu'il n'a pas pensé aux intellectuels qui se Ьгапlегaient sur son nom.... Les élitistes, ça me donne la gerbe, comme si il n'y avait que eux capable de sensibilité, par leur compréhension pseudo exhaustive d'une oeuvre.
zongo
Membre élite
20 avril 2008 à 20:22
Et cher ami tu n'aurais pas un conseil pour moi pour me dire où je pourrai apprendre ça ? STP
derrick14
Membre confirmé
20 avril 2008 à 20:26
Une réponse, mon ami : aller en fac de lettres ! Et la connaissance technique de la littérature n'est mаstuгЬаtіоп que pour ceux qui se gargarisent directement des oeuvres, sans être en mesure de comprendre quel travail exact elles ont couté à leur auteur.
atros
Membre habitué
20 avril 2008 à 22:34
Pffffiouuu...j pige que dale moi....
zongo
Membre élite
20 avril 2008 à 23:29
Oulàh, jugement trop rapide traduit souvent la colère, mauvaise conseillère. Je sais que je ne suis pas littéraire, mais je sais que le respect est de laisser parler tous sur un sujet... Sans penser qu'on a raison a priori... Après, si je n'ai pas compris Nietzsche ou Proust, je serai ravi que tu me donnes des cours... Il faut choisir dans la vie, je suis parti dans les sciences... mais hors toi, des littéraires ont apprécié mon avis non formaté par les études sur les livres... Allez, pour te dégoûter encore plus de moi, je te fais un bisou.
wogelfrei
Membre élite
21 avril 2008 à 14:06
Trouver, comme disait Thémistocle, un art qui enseignât à oublier. C'est vivre briser la langue la loi les habitudes de la forme. Caca ! Caca ! Caca ! Vive Artaud !
wogelfrei
Membre élite
21 avril 2008 à 14:11
Je veux dire aussi que Zongo est beau. Il est sage comme un voyou. J'aime bien sa manière de penser, d'écrire. Il est amical et il manie l'art de la pointe avec une impertinence qui me ravit. Zongo je t'aime. Allez, soyez sages, écorchez-vous davantage, soyez fous, violents, drôles ! Vous me manquez tous. Bises !