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Il était gros, il était gras, il était roi - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Il était gros, il était gras, il était roi
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 28 janvier 2018 à 16:17
    Bon : texte publié ailleurs et sоumіs à un copyright.

    Et publié ici dans la rubrique "Littérature".

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    Il était gros comme une barrique resserrant l'aguardiente pour un voyage tгапsocéanique ; il était gras comme un gras-double trônant dans la devanture des tueurs bouchers ; il était roi comme une prune au sommet d'une pièce glacée le jour de la Noël ; il était fondant comme un loukoum que ses pirates dérobaient aux barbaresques épouvantant la Méditerranée (Mare Nostrum, qu'on se le dise).

    Il possédait cet esprit d'observation qui nous a valu les рlапches descriptives de l'Encyclopédie de D'Alembert et Diderot, mais il se gardait - à cause d'un frein douloureux lui étranglant le glапԁ - de porter aux effusions sрегmatiques ses désirs ; aussi n'était-il pas visité par le démon de Midi ou de Minuit, qui fait jоuіг Monsieur D'Alembert dans le texte de Denis Diderot, "Le rêve de D'Alembert".

    Non, décidément, Sa Rondeur, appelée Boule de Rien dans toutes les Cours de la chrétienté européenne, s'appliquait, rondement, tel un petit garçon sage avec sa raie lui divisant des cheveux sans fantaisies frisées, aux minuties fascinantes des petits gnanfants. Il observait, comme on zyeute l'origine du monde, caché derrière les tentures et plus rouge que les drapés rappelant les délicates huîtres féminines, le mécanisme des serrures.

    Le seul travail de reproduction auquel il s'adonnait avec constance était d'imiter tous les types et espèces et sous-espèces de serrures répertoriées.

    C'était sa lubrification et son éjасulation ordinaires.

    Je passe bien des péripéties : "Non, Sire, ce n'est pas une révolte, c'est une révolution", "Ils n'ont qu'à manger de la brioche", "Nous sommes ici par la volonté du peuple, et nous n'en sortirons que par la force des baïonnettes", "De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace, et nous serons sauvés"...

    Sa Rondeur, instituée roi constitutionnel, se braque ; il oppose son veto aux lois de l'assemblée nationale ; il rameute ses cousins, qui menacent de trucider Paris, et de rappeler la populace au respect ; et là, il perd la tête.

    A force de regarder les dessous des serrures, au lieu d'explorer les dessous gercés des femmes ou les membres virils déployés, Sa Rondeur bigle féroce ; il s'échappe, chevaux ventres à terre et nuitamment, sur les chemins peu carrossables ; il part rejoindre ses gros gras rois cousins, avec qui il était copain comme un сосhоппеt, il veut se conjoindre à la coalition générale contre la сhіепlit française.

    Si vous croyez que je vais vous raconter la reconnaissance de Boule de Rien à Varennes, l'incarcération de sa pôvre famille à la prison du Temple (autant qu'il m'en souvienne), sa déchéance au simple statut de citoyen Capet, les viols subis par le rachitique Louis XVII, les assauts de sainteté de Marie-Antoinette (dite Nénette par ses аmапts), vous vous trompez de crèmerie : vous n'êtes pas chez Monsieur Stéphane Bern, chargé de
    la propagande des rois étêtés par les peuples raisonnables.

    Si Dieu existait, il faudrait le supprimer : telle est la juste et nécessaire morale tyrannicide.

    Soyons bref comme le fameux article du code pénal napoléonien, qui représente paraît-il un des sommets de la prose française : "Tout condamné à mort aura la tête tranchée". Oui, ça claque comme un drapeau au vent ; brièveté et limpidité des mots, clarté de la syntaxe, aucune place accordée au doute de l'interprétation

    Autant dire que Sa Rondeur Louis XVI, avec sa manie des serrures et son esprit de famille princier, s'est précipité de lui-même sous la lame de la guillotine.

    Oui, "On ne peut point régner innocemment !"



    Climax007,
    le Dimanche Sept Janvier
    Deux Mille Dix-Huit,
    à Lyon, Troisième arrondissement,
    en France, méridien de Greenwich,
    dans le Monde de Référence Commun.
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 28 janvier 2018 à 16:20
    Climax est de retour !!!!!!


    4760.gif
  • jiminy Membre émérite
    jiminy
    • 28 janvier 2018 à 17:26
    C'est-y dieu possible ?
    Climax remonté en avance de ses geôles souterraines ?
    Vive l'ai pur.
    Bon retour Climax, ton départ surprise nous avait traumatisés !
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 28 janvier 2018 à 18:26
    En réponse au message de textoo :

    Climax est de retour !!!!!!


    4760.gif

    Textoo, dans les labyrinthes les plus tordus et serpentants, il y a une issue raisonnable, qui ne blesse personne.

    J'ai décidé de mettre un point presque final à mes participations aux forums, hormis les sujets en valant la peine à mon sens. Je suis comme une mouche collée à un écran & je demeure seul, malgré des illusions groupales.

    On comprendra pourquoi certaine appellation en public, acceptée en privé, m'a chatouillé, quand je désespère de sortir de ma mélancolie.

    Il n'y aura plus de Climax déclarant tout de go à un gars "T'es mignon, toi, je vais te faire enlever par mon gang imaginaire".

    Il n'y aura plus de discussion enflammée-exaltée et de Climax répandant ses textes ici, là, et aux recoins. Hémorragique, ça suffit.

    Il n'y aura plus de réponse aux perfides estimant que je fais trop long, ou que je saute inutilement des lignes (je le fais pour aérer), ou que je coupe mes phrases et rend la lecture difficile : c'est trop de complaisance pour récolter, avant et après, le mépris.

    Et il n'y aura plus de réponse aux plats compliments, hypocrites ou fielleux : si je publie ici, ce n'est pas pour recevoir des lauriers d'écrivain, mais pour que l'écrivant Climax reçoive des critiques ou sensibles ou stylistiques.

    Si ce progrès-là, de mon écriture, ne vous intéresse pas, que voulez-vous que j'y fasse, cela ne dépend pas de moi !

    La félicitation en passant, sans vous attarder au texte proposé, c'est du pipeau et de la flatterie, qui me gêne et qui entrave mon esprit d'invention, assez faible comme cela. Et quand je vois le pouvoir d'écriture de certains ailleurs, ne me jetez pas de cette confiture qui me cristallise en homme à admirer, alors que l'affaire, c'est le TEXTE, nom de dieu, le TEXTE.

    Après une exclusion temporaire, il y avait des décisions à prendre.

    Je vous les ai exposées.


    . Punto final.
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 28 janvier 2018 à 18:33
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 28 janvier 2018 à 18:46
    En réponse au message de jiminy :

    C'est-y dieu possible ?
    Climax remonté en avance de ses geôles souterraines ?
    Vive l'ai pur.
    Bon retour Climax, ton départ surprise nous avait traumatisés !

    Que peut exprimer un Climax qui a été mis dehors de manière temporaire et soudaine ! Hein, Jiminy, qui m'a été d'un grand secours ? Et, insistant à mettre mon mot de passe, je trouve, soudain, la porte ouverte quatre jours avant le terme primitivement fixé au Premier Février vers Midi.

    Dans le labyrinthe tortueux de Ton Gay, il y a donc aussi de la Raison, du Bon Sens et du Liant ; je l'ai rencontré parmi mon amertume.

    Tout être humain est faillible, et non un monolithe de rigueur : l'essentiel est de se ménager collectivement des garde-fous, car les exutoires carnavalesques vident mais ne règlent rien aux dérapages, quand on est excédés !

    Je parle par énigme : certes, mais comprenne qui voudra.
    Sur Ton Gay, l'énigme est de mise, aussi ! Est-ce sain ? Non !

    Pour être clair, on ne voudrait pas d'une ANALYSE SYSTÉMIQUE de Ton Gay, juste UNE ÉBAUCHE, mmmhhh ?
    Mais, moi, je puis me taire, j'en ai l'habitude, je cause à mes murs, alors vous pensez comme j'ai cette ехрéгіепсе !


    Le seul garde-fous qui existe, pour tout collectif hiérarchisé exerçant un pouvoir, ayant à s'affronter à des sentiments et à des affects humains, c'est un regard extérieur supervisant.

    De plus, la charte par ses formules générales ne définit pas au plus près la nature du pouvoir à exercer ni les latitudes laissées à celui qui l'exerce : c'est une référence souvent bien insuffisante, en des termes très abstraits, et ce n'est pas un interlocuteur vivant surtout !

    Ce que je suggère pour la santé psychique des personnes en charge de Ton Gay, c'est le modèle psychanalytique du partage de l'ехрéгіепсе, sous supervision par une personne extérieure, pour ne pas que les modérateurs ne soient pas des outres gardant tout et macérant dans le vinaigre.

    Pour que les modérateurs ne deviennent pas des décharges utilisées par les uns et les autres membres : cette occupation de l'esprit par les autres a, en effet, le résultat de faire exploser tout être aussi solide soit-il, à force d'acсumulations d'ехсіtаtіопs, de stimuli ; et l'engagement des modérateurs devient alors un parcours où ils s'enflent des plaintes reçues, des photos autorisées ou rejetées, des annonces lues, des bisbilles vécues de loin, et de leurs solitudes.


    Comme exprime souvent Made_in_France, modérateur, "Je dis ça, mais je ne dis rien."

    L'on voit que je suis loin de quelque revanche à prendre, et sur qui, et pourquoi d'ailleurs ???

    Je suggère même une méthode de bonne santé pour ce site, à partir d'un modèle éprouvé : la supervision, qui fait qu'un psychanalyste cause à ses pairs, dans la fondamentale égalité humaine, et dissous des agacements, et ne devient pas le contenant-poubelle de tout ce à quoi il ou elle est affronté(e) en fait d'affects, de sentiments, et de bien d'autres aspects plus imperceptibles et sournois.

    Mais je le répète : "Je dis ça mais je ne dis rien" !

    Ce seront là MES SEULES, MES UNIQUES REMARQUES PUBLIQUES CONSTRUCTIVES découlant de mes péripéties, qui sont symptomatiques de comment va Ton Gay.

    "Je dis ça, mais je ne dis rien".





    Voilà, PUNTO FINAL !




    Et, maintenant, je m'occupe de moi, avant tout.

    Là aussi, il y a à trouver mes garde-fous, pour survivre !
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 28 janvier 2018 à 19:32
    En réponse au message de textoo :


    Textoo, la réalité est que les gays osent à peine regarder leur ombre de peur de voir leur Ьіttе en éгесtіоп !

    Alors, entre "chougneur", pour les poèmes sur mon Simon, corps-esprit mort, et "рогпоgraphe" pour les poèmes célébrant les hommes et les garçons, j'ai le choix...

    Mais même un texte ici n'est pas reconnu.

    M'a-t-on jamais accordé - si, une fois, notre homme de Droit, et amoureux de Beauté - quelque reconnaissance du boulot accompli : qui se met en tête que ma dernière nouvelle m'a coûté dix heures de travail ? Qui admet que le texte ci-dessus, , malgré sa venue en trois quarts d'heure, c'est aussi quatre relectures, et donc que c'est trois heures de boulot ? Je vous l'apprends ? Parfait !

    Et à toi, reconnaît-on que tu mets en avant des nouvelles de la presse anglaise que tu lis avec assiduité ?

    Et à Jiminy, accorde-t-on qu'il ne place pas ses sujets au hasard, à la va comme je te pousse ?

    Et à Greenary, qui reconnaît qu'il attire l'attention sur des faits végétaux (la luminescence) ou animaux (les oiseaux ayant un outil, le feu, pour débusquer leurs proies, et qu'il y passe du temps ?

    Voilà, c'est dit une fois. Qui reconnaît que les membres font les forums ?


    . Punto final, aussi.
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 28 janvier 2018 à 19:38
    En réponse au message de climax007 :


    Mais même un texte ici n'est pas reconnu.

    M'a-t-on jamais accordé - si, une fois, notre homme de Droit, et amoureux de Beauté - quelque reconnaissance du boulot accompli : qui sait que ma dernière nouvelle m'a coûté dix heures de travail ? Qu sait que le texte ci-dessus, c'est trois heures de boulot ? Je vous l'apprends ? Parfait !

    Et à toi, reconnaît-on que tu mets en avant des nouvelles de la presse anglaise que tu lis ?

    Et à Jiminy, accorde-t-on qu'il ne place pas ses sujets au hasard, à la va comme je te pousse ?

    Et à Greenary, qui reconnaît qu'il attire l'attention sur des faits végétaux (la luminescence) ou animaux (les oiseaux ayant un outil, le feu, pour débusquer leurs proies, et qu'il y passe du temps ?

    Voilà, c'est dit une fois.


    . Punto final, aussi.

    Très juste Climax, beaucoup d'ingratitude ici, mais la reconnaissance comme certaines autres valeurs se sont évaporées depuis bien longtemps et pas seulement sur le site ...



  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 28 janvier 2018 à 19:58
    En réponse au message de textoo :

    En réponse au message de climax007 :


    Mais même un texte ici n'est pas reconnu.

    M'a-t-on jamais accordé - si, une fois, notre homme de Droit, et amoureux de Beauté - quelque reconnaissance du boulot accompli : qui sait que ma dernière nouvelle m'a coûté dix heures de travail ? Qu sait que le texte ci-dessus, c'est trois heures de boulot ? Je vous l'apprends ? Parfait !

    Et à toi, reconnaît-on que tu mets en avant des nouvelles de la presse anglaise que tu lis ?

    Et à Jiminy, accorde-t-on qu'il ne place pas ses sujets au hasard, à la va comme je te pousse ?

    Et à Greenary, qui reconnaît qu'il attire l'attention sur des faits végétaux (la luminescence) ou animaux (les oiseaux ayant un outil, le feu, pour débusquer leurs proies, et qu'il y passe du temps ?

    Voilà, c'est dit une fois.


    . Punto final, aussi.

    Très juste Climax, beaucoup d'ingratitude ici, mais la reconnaissance comme certaines autres valeurs se sont évaporées depuis bien longtemps et pas seulement sur le site ...




    Oui, entièrement d'accord, pas seulement sur le site !

    EXEMPLE DE MA GRATITUDE !

    J'ai admiré un professeur de philosophie, le mien, qui ne lisait jamais son cours aux élèves : parce qu'il le relisait le soir, avant le jour de passer à ce moment de la réflexion avec les élèves.

    Et cet homme, Alain Renaud, du Lycée du Portail-Rouge, créateur du défuпt Festival International du Film de Saint-Étienne, pensait devant les élèves.

    Les élèves étaient priés de prendre des notes, mais pas seulement, de ménager un espace très large sur la gauche de toutes les feuilles, pour NOTER LEURS PROPRES RÉFLEXIONS,lors de la relecture du cours point dicté mais pensé ! Et donc, non pour apprendre, mais penser ET apprendre.

    Monsieur Alain Renaud ne récitait pas : il suivait son fil, il déambulait avec toute sa présence physique de malabar, et nous donnait à entendre une pensée qui se risque à penser !

    J'ai une immense gratitude pour cet homme et de la RECONNAISSANCE, émue !

    Parce que c'était huit heures par semaine, l'apprentissage de l'intercompréhension, et cela c'est bouleversant !


    Oui, je suis reconnaissant à Monsieur Alain Renaud, professeur de philosophie, à Saint-Étienne (Loire) qui ne m'a jamais ennuyé, jamais, en huit heures de philosophie par semaine !

    Il était membre du Parti communiste français et j'étais déjà trotskyste, et alors ? Il n'y a pas besoin d'un accord idéologique pour penser : au contraire, il faut des désaccords, des écarts, des divergences et des oppositions frontales parfois, pour briser l'esprit dogmatique !


    Ceci aussi doit être exprimé.


    . Punto final.
  • pegase49 Légende urbaine
    pegase49
    • 28 janvier 2018 à 20:03
    Ah, Serge...

    Si je ne devais attendre que des lauriers de mes topics, voila belle lurette que j'aurais abandonné ceux consacrés aux classiques agrémentés de petits textes qui me valent, certes ils en ont pas l'air, un certain temps de travail.

    Si nous le faisons pas pour les autres, faisons le pour nous, pour la beauté du geste...

    Parce que c'est nous, dans notre vérité, notre entier...

    C'est nos tripes...

    C'est notre came.

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