Le truc est plus complexe qu'un pourcentage…
Le problème de fond est dans la multiplication des partenaires.
Un risque failble devient un risque impoortant quand on joue souvent.
Par exemple, les couples stables dont un des membres et séropo traité et stabilisé ne se contaminent pas dans leurs relations sans ргésегvаtіfs.
La justice canadienne considère que cacher sa séropositivité à son partenaire quand on a pas de charge virale détectable ne constitue pas une mise en danger d'autrui.
Bref, voir seulement l'aspect médical du truc ne me semble pas suffisant.
La pratique sехuеllе de quelque bord que ce soit est une activité à risque.
Considérer l'autre comme un vecteur de maladies ne me semble pas une bonne base de la relation.
D'un autre coté, faire comme si il n'y avait pas de risque n'est pas raisonnable.
Mon attitude a consisté a prendre les précautions maximales en début de relations puis d'évaluer le potentiel de fiabilité de la personne.
Fait-elle l'autruche vis à vis du risque, se fait-elle dépister régulièrement, suis-je sa seule partenaire du moment ou pas ?
Est-ce que j'ai affaire à quelqu'un qui a du contrôle sur soi ou qui se laisse aller, qui picole ou autres trucs qui altèrent la lucidité ?
Ensuite, j'ai pu être amenée à baisser un peu ma garde, avec le risque qui va avec de choper quelque chose.
Si je prends ce risque, c'est dans le cas de rapports exclusifs avec quelqu'un.
En cas de rupture, mon crédo étant six semaine d'abstinence puis dépistage.
D'ailleurs, c'est ce que j'ai fait il y a peu.
Résultat des courses fin du mois et, en attendant, je suis closed.
Bien sûr, si on est dans une sехualité one shoot, ce raisonnement dans la durée n'a pas de sens.
Par la présente, je ne veux pas insiter à prendre des risques; les conseilleurs ne sont pas les payeurs.
Mais un ou une séropo, ce n'est pas le diable et je trouve qu'ils sont d'une fréquentation sехuеllе moins problèmatique que des gens qui ne connaissent pas leur status sérologique au motif qu'ils ou elles ne se font pas tester.
Dans cette population, le risque est de plus de 4%.
Soyons gourmets plutôt que gourmandes et voyons surtout à qui nous avons à faire.
Le risque est lié au comportement et il convient, au jeu de la vie, de se rappeler que l'on en a qu'une.
Une à perdre en vivant mais aussi en ne vivant pas, quelque part.
Et quoi que je fasse, il arrivera une journée que je ne finirai pas…