Je n'ai plus d'éгесtіопs me sacrant animal (page 2) - Littérature & poésie

En réponse au message de 0neiro :



Ô Climax,
Il est aisé d'user de formules surannées,
de métaphores absconses au sens indécrypté
pour s'éloigner du flot des âmes ordinaires
en prétendant se plaire à tutoyer les sphères

L'usage de mots crus en réponse à tes vers
est un effet voulu pour prendre en dérision
cet art que dans mes termes on appelle prétention

Tout un chacun est apte armé d'un dictionnaire
à user d'une syntaxe au sens impénétrable
qui dessert plus qu'elle n'aide des idées défendables

J'ai lu plusieurs de tes interventions sur différents sujets et j'ai fini par celui-ci, d'où ma réaction et l'епvіе de te dire ce que j'en pensais.

Qu'en termes élégants la réponse est dite !
Bravo Oneiro.

Enfin un jeune qui sait écrire notre belle langue...

J'avais bien compris le but (si ce n'est dans la forme, au moins dans le fond, de ce nouveau texte). Et justement.

On a pu voir encore récemment que tes vers étaient parfois mal compris, notamment dans le post que tu évoques. Je pense sincèrement que l'usage multiple et répété de métaphores et de termes peu accessibles dans tes poésies cause ces incompréhensions, d'où ma remarque.

Quand je parlais de tes interventions, je me suis mal exprimé. Je ne parlais pas de tes posts sur d'autres sujets que les tiens. J'ai moi-même eu l'occasion de participer aux même débats que toi et de constater que tu pouvais exprimer ton avis sans user de vers. Les débats que j'évoque sont ceux auxquels, justement, tu réponds à travers tes textes. Comme celui-ci, en réponse au "tamponnage". Dans le sujet de Deum, tu lui reproches d'insinuer plutôt que d'accuser clairement. C'est typiquement ce que tu fais parfois avec tes textes. Comme lorsque tu écris Il n'y a plus de sехes, uniquement des fleurs, pour répondre à la "pruderie" de certains. Ou du moins, c'est ainsi que je l'ai compris, et j'imagine que je ne suis pas le seul. Je tenais simplement à te le faire remarquer.

Je n'ai pas répondu à ce post dans le but de te faire un procès.Je me contente de donner un avis. Qu'il t'indiffère, je m'en doute et il ne vaut ni plus ni moins que les tampons de certains ou les trollages d'autres. C'est simplement un avis sur ton style d'écriture. Bien évidemment, comme tu le dis, chacun son style, c'est pourquoi je ne me suis jamais permis jusqu'ici, de dire ce que j'en pensais. C'est simplement suite aux... péripéties, disons, qui ont découlé de l'un de tes textes, que je me permets ces remarques.

Tu dis : "Il se trouve que chacun a sa manière de s'exprimer
et que je ne me mêle pas de réformer la manière
qui est propre à chacun(e) : cela relèverait, de ma part, d'une grande présomption dont tu ne sembles même pas
t'aviser pour ton propre compte.

Et c'est tout à fait vrai. Encore une fois, ce ne sont pas les premiers textes de toi que je lis, et je ne me suis jamais permis la moindre remarque. Si je suis intervenu cette fois, c'est, au risque de me répéter, à cause de ce qui a découlé de l'un de tes écrits et qui est, à mon sens, causé par ce que j'ai évoqué plus haut.

- Oneiro, dès qu'il n'y a pas désignation mais métaphores et d'autres figures de style, la clarté - que tu souhaites - ne sera jamais au rendez-vous ; d'ailleurs, je pense et je crois que cette clarté n'est jamais au rendez-vous, quel que soit le texte, serait-ce un mode d'emploi d'un mécanisme.
Et ce n'est pas parce qu'une métaphore, expliquée, se trouve réduite à une signification univoque, que le tout de la métaphore, avec ce qu'elle connote, est exprimée.

Alors, on peut me reprocher des tours surannés : j'en prends acte.

Par ailleurs, je choisirai le thème de ces textes, sans que nul y interfère.

Comme je l'ai déclaré, s'il le faut j'adopterai le style le plus abscons, de sorte qu'on n'y comprenne rien, si l'on persiste à me chercher des noises à propos de significations qui seraient cryptées ou amorales.

Nostradamus, comparé, sera d'une clarté limpide !

En réponse au message de 0neiro :

"Je n'ai plus d'éгесtіопs" -> D'où tant de Ьгапlеttе intellectuelle ? Pour compenser ?

Je me demande si Oneiro a perçu le caractère ironique de ce texte, d'où l'emploi d'un vocabulaire suggérant les élans des mystiques.