Je suis démonté (page 3) - Littérature & poésie

J'ai visité des plaines tгапsfigurées par les hivers, le ciel plus que plombé éjectaient des cataractes de pierres, marcher par les sombres éclats de phosphore et d'obsidienne était comme fait l'enfant quand il saute au bord du trottoir en prenant garde à ne pas marcher sur la jonction de deux blocs, éclairé à peine d'une lumière happée par le vent et décrétée par la foudre le chemin se frayait pour on ne sait quelle frontière, les cheveux rempliés par la pluie tressaient des rideaux devant les yeux mi-fermés, nul se se fourvoyait à ces sentes de noire lueur et le voyageur arrivait toujours, un aimant l'inspirait l'aspirait l'élevait et son pied foulait à peine des regrets, ce que l'on sème derrière soi est un secret bien gardé que nul ne pourra déchiffrer, à peine une image ici et là s'infiltre et habite en notre âme qui s'enterre, le chemin se cheminant était à soi-même sa destination et un tel secret est de notoriété publique !

Demain la peine sera absente, et la peine se fera la paire, tu demeures là comme un impair, ta raison d'être est sur la sente ; au matin gris tu as chaviré, tu n'es plus grisé par le néant, le néant est ton іпtіmе aimant, cela pourrait-il donc empirer ? Il n'y aura pas de sauvetage, tous les navires sont disloqués, ton cœur est une breloque happée par les courbes ԁіlаtées du rien ; longues et lentes sont les nuances, en toi il périclite les noirs, les sortilèges sont éсumeux.