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Jean-Pierre Mocky (page 5) - Musique & cinéma

Sujet de discussion : Jean-Pierre Mocky
  • wolfi Membre suprême
    wolfi
    • 9 août 2019 à 09:16
    En réponse au message de jiminy :

    En réponse au message de lessismore :

    C’est fou, une fois mort, les gens deviennent si merveilleux.

    Et bien voilà, Lessismore m'a devancé.

    Une fois morts, les gens sont merveilleux, on oublie tout le négatif. Un peu trop facile.

    Hé oui comme à chaque disparition, somme toute dans la logique des choses de la vie et la mort, on va en faire des tonnes avec louanges à l'appui et même par ceux qui n'auront même pas vu un film du quidam en question.

    Ca fait des discussions de comptoirs et une raison de vivre du jour, ça fait partie de la vie ces choses là, sinon quelle utilité serait un forum

    Un aimera, l'autre n'aimera pas et 50 millions s'en foutent
    De qui se Mocky donc
    Le roi de son propre univers est mort, vive le prochain roi de la relève

    Bientôt ce sera le tour très prochain d'Alain Delon, je suis amusé à l'avance des ceux qui l'ont décrié toute sa carrière et qui vont le vouer aux hégémonies du cinéma

    D'ailleurs, ne dit on pas, arrête de faire ton cinéma
  • lessismore Membre suprême
    lessismore
    • 9 août 2019 à 10:14
    En réponse au message de jacques3223 :

    En réponse au message de lessismore :

    C’est fou, une fois mort, les gens deviennent si merveilleux.

    tu as eu l'occasion de parcourir ce qui s'écrivait sur le divin Mozart durant sa vie, sans compter à sa disparition?

    je parle de Mozart mais Tchaïkovski fut traîné dans la boue et bien d'autres encore, laissons les morts parlons des œuvres.

    Je ne dissocie pas l’homme ou la femme de son œuvre.
  • jacques3223 Membre élite
    jacques3223
    • 9 août 2019 à 10:30
    En réponse au message de lessismore :

    En réponse au message de jacques3223 :

    En réponse au message de lessismore :

    C’est fou, une fois mort, les gens deviennent si merveilleux.

    tu as eu l'occasion de parcourir ce qui s'écrivait sur le divin Mozart durant sa vie, sans compter à sa disparition?

    je parle de Mozart mais Tchaïkovski fut traîné dans la boue et bien d'autres encore, laissons les morts parlons des œuvres.

    Je ne dissocie pas l’homme ou la femme de son œuvre.

    tu as tes raisons alors chez les créateurs il y n'y a que de très exceptionnels individus dont l'oeuvre mérite attention et dont la vie aurait été exemplaire (à priori je n'en connais pas !. Du reste exemplaire vu par qui ?

    Et, qu'est-ce-qu'un être exemplaire ça doit être d'un ennui ргоfопԁ? la dernière boutade n'est pas de moi en revanche je la trouve bien fondée.
  • lessismore Membre suprême
    lessismore
    • 9 août 2019 à 10:35
    Je ne dis pas de s'intéresser Seulement aux hommes bons et à leurs œuvres. D’ailleurs je n’émets Pas de jugement.
    Par contre je ne suis pas pour cacher la moitié d’une vie sous prétexte qu’on a affaire à quelqu’un de « créatif » ou autre.
    Cela n’enlève rien au talent que de dire: bah humainement il était pas si génial que ça.
  • jacques3223 Membre élite
    jacques3223
    • 9 août 2019 à 10:39
    En réponse au message de lessismore :

    Je ne dis pas de s'intéresser Seulement aux hommes bons et à leurs œuvres. D’ailleurs je n’émets Pas de jugement.
    Par contre je ne suis pas pour cacher la moitié d’une vie sous prétexte qu’on a affaire à quelqu’un de « créatif » ou autre.
    Cela n’enlève rien au talent que de dire: bah humainement il était pas si génial que ça.

    ah là oui, je te rejoints complètement, et tu vois ça méritait développement, comme ça c'est plus clair, d'autant plus que étant moi-même créateur je pense vraiment que c'est impossible de dissocier les deux, la création et l'être sont parties prenantes, étroitement imbriquées, la création sans la part complexe de l'individu n'existe pas.
  • parfum-de-femme Membre élite
    parfum-de-femme
    • 9 août 2019 à 10:55
    Si un homme doit être jugé sur la solidité de ses amitiés, je pense que Moky est très loin de se trouver en ԛuеuе de peloton…

    Il était question plus haut de série B.
    Je ne suis pas connaisseur de l'industrie du cinéma mais, si je ressens un coté série B dans ce qu'il a fait, c'est par le coté débrouille et bouts de ficelles pour arriver à ses fins.

    Mais dans l'évocation des piqûres de la vie, la peinture des personnages, le passage des messages, c'est du cinéma de haute volée…
    Un peu comme un pote, très bon cuisinier de métier, qui débarquait à l'improviste pour s'inviter à bouffer.

    Sauf que c'est lui qui faisant le repas et il parvenait sans coup férir à nous concocter des trucs fameux avec trois fois rien qui traînaient dans ma cuisine.

    Pour moi, c'est cela, le cinéma de Moky.
  • jacques3223 Membre élite
    jacques3223
    • 9 août 2019 à 10:59
    En réponse au message de parfum-de-femme :

    Si un homme doit être jugé sur la solidité de ses amitiés, je pense que Moky est très loin de se trouver en ԛuеuе de peloton…

    Il était question plus haut de série B.
    Je ne suis pas connaisseur de l'industrie du cinéma mais, si je ressens un coté série B dans ce qu'il a fait, c'est par le coté débrouille et bouts de ficelles pour arriver à ses fins.

    Mais dans l'évocation des piqûres de la vie, la peinture des personnages, le passage des messages, c'est du cinéma de haute volée…
    Un peu comme un pote, très bon cuisinier de métier, qui débarquait à l'improviste pour s'inviter à bouffer.

    Sauf que c'est lui qui faisant le repas et il parvenait sans coup férir à nous concocter des trucs fameux avec trois fois rien qui traînaient dans ma cuisine.

    Pour moi, c'est cela, le cinéma de Moky.

    Merde alors ! J'aime assez ce que tu écris là !

    C'est pas mal cette comparaison avec la cuisine, invites moi je te montrerais comment on fait.

    Je plaisante je suis à environ 3000 kilomètres.
  • parfum-de-femme Membre élite
    parfum-de-femme
    • 9 août 2019 à 11:43
    Mon pote était un magicien de la cuisine comme Moky avec les ombres et lumières de la vie.

    Il est mort à 36 ans, malheureusement…

    Il est des gens qui font des merveilles avec des choses simples.
    D'autres qui ont besoin d'en faire des caisses avec des trucs précieux…

    Moky faisait dans le populaire sans prendre ses spectateurs pour des cons.
    Des films dérangeants mais qui font réfléchir.
    Des propositions qu'il nous fait et d'où l'on sort moins con qu'on y est entré.

    Un cinéma lourd, engagé, qui barbouille comme un repas trop copieux parfois.
    Un dérangement qui reste au cœur et à l'esprit qui fait qu'on ne sait pas trop s'il faut encourager à voir le film ou préserver du spectacle.

    Bref, un ovni cinématographique mais que j'ai été honoré de croiser dans ma vie.
  • jacques3223 Membre élite
    jacques3223
    • 9 août 2019 à 11:48
    "Bref, un ovni cinématographique mais que j'ai été honoré de croiser dans ma vie. "

    Moi aussi PdF, je l'ai fréquenté alors que j'étais dans le métier mais en fait pour d'autres raisons que professionnelles, et j'ai fait à bouffer comme il disait, en fait il se donnait des airs de ne pas y goûter mais il était élégant, cultivé, raffiné et subtil, juste il savait que pour poursuivre son travail il fallait utiliser les регvегsіопs de la société du spectacle et surtout plaire sur les plateaux de télé parce que ce sont elles qui passent ses films et lui donnaient ainsi des droits d'auteur pour de nouveau tourner.
  • parfum-de-femme Membre élite
    parfum-de-femme
    • 9 août 2019 à 12:15
    Désolé pour l'imprécision de ma déclaration mais j'ai croisé son œuvre mais n'ai pas eu de vrais contacts avec lui…

    Je l'ai approché d'assez près pour lui adresser la parole car régional de l'étape pour son film "ville à vепԁге" et j'ai assisté a son travail.
    Mais je m'en suis bien gardé car il était si occupé, tellement dans son truc, que j'aurai été un goret de l'importuner.

    Pourquoi faire d'ailleurs; juste pour le рlаіsіг de clamer ensuite que j'étais un "іпtіmе" du personnage.

    De toute façon, si j'avais essayé, je pense qu'il m'aurait envoyé bouler et il aurait eu bien raison.

    Étranger à son art, j'avais aimé assister à son travail même si c'était plus un singe hurleur qu'un honorable cinéaste.
    J'ai vu évoluer un artisan du cinéma, un amateur dans le sens d'aimer ce qu'il faisait.
    À la fois, il engueulait les gens et, en même temps, il jouissait littéralement quand il obtenait ce qu'il voulait.

    On devrait tous, un jour ou l'autre, assister à un tournage.
    Avec lui en tout cas, c'était déjà un spectacle.

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