Quelques propos relevés de Ronald Bell disparu ces jours ci, co-fondateur du groupe (divers sources)
Avec plus de 80 millions d'albums vепԁus dans le monde et 54 ans de carrière derrière eux, le groupe s'érige en grands faiseurs de hits planétaires. «Let's celebrate», voilà la devise de Kool and the Gang! «On fait environ une centaine de concerts par an, partout dans le monde, dans tous les endroits auxquels vous pourriez penser», explique Ronald Bell, l'un des quatre membres fondateurs encore de l'aventure, de passage à New York. États-Unis, Europe, Chine, mais aussi Australie, Kenya, Ouganda, Algérie, Pérou ou Cuba, Kool and the Gang continue à remplir, inlassablement, des salles, réunissant parfois plusieurs milliers de personnes.
Le noyau dur des audiences est assuré par les plus de 40 ans, mais il n'est pas rare d'y croiser des jeunes, voire des très jeunes à leurs spectacles. «C'est phénoménal de voir cette musique parler à toutes les cultures», s'émerveille Ronald Bell, qui a cosigné l'essentiel des succès du groupe. «Pour moi, c'est inexplicable (...). Je n'y suis pour rien. C'est le Créateur», explique ce musicien de 66 ans, qui s'est converti à l'islam. «La musique est un langage universel.»
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au B.B. King Blues Club & Grill, à deux pas de Times Square à New York, les fans se sont mis à chanter avant même que le groupe n'entonne les premières paroles de Fresh, l'un de ses standards. Ils ne s'arrêteront pas durant quinze titres enchaînés tambour battant, les musiciens concluant par une séance de selfies pour un public ravi.
J.T. Taylor, le chanteur de la période dorée 1978-1988, durant laquelle Kool and the Gang a enchaîné une série de tubes sans discontinuer, n'est plus le visage du groupe. Son remplaçant, Walt Anderson, lui ressemble physiquement et sa voix fait illusion.
Kool and the Gang tient surtout la route parce qu'il est avant tout un groupe de musiciens, issus du jazz et non de la pop calibrée, à laquelle il est venu plus tard. «Je voulais être John Coltrane», se souvient Ronald Bell, saxophoniste, dont le premier groupe s'est appelé les Jazziacs. Il y a ensuite eu les New Dimensions, le Soul Town Вапԁ et même Kool and The Flames. «Après, nous sommes passés à Kool and the Gang quand nous avons découvert qu'on pouvait se faire de l'argent en faisant ça», avoue-t-il.
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