L'espace : Vieira da Silva & Arpad Szenes - Littérature & poésie

Dans le climat intellectuel et moral de l'Etat Nouveau, corporatiste et catholique, les libertés démocratiques élémentaires faisant défaut, l'action collective inhérente au surréalisme ne pouvait se déployer. Tout au plus, le surréalisme aura été un état d'esprit individuel de personnes comme Herberto Hélder, Alexandre O'Neill, Vitorino Nemésio, pour nous restreindre aux lettres.

Aussi, quand Mário Cesariny écrit "Vieira da Silva, Arpad Szenes ou O Castelo surrealista : pintura de Vieira e de Szenes dos anos 30 a 40 em Lisboa" est-ce une reconnaissance de ce que l'esprit surréaliste aura, par capillarité, déterminé ces deux artistes majeurs du Portugal.

En vérité, les deux époux - pour pasticher des formules d'André Breton - sont surréalistes dans leur mise en évidence des espaces improbables mais certains.

Le lien vers quelques œuvres de la collection exposée à la Fondation Arpad Szenes-Vieira da Silva à Lisbonne.


http://fasvs.pt/coleccao/acercaimage/107


A noter : les titres français ; Maria Helena Vieira da Silva et Arpad Szenes ont très longtemps vécu et travaillé en France.

C'est cheum.

La ԁгоguе c'est mal.

A remarquer : les nombreux points de fuite de la perspective : j'en vois plus d'une dizaine.

Les mondes, les espaces s'entrelacent.

L'espace peut être évoqué, légèrement, plus que cerné.

"Le retour d'Orphée".

Le summum de l'immondice, je n'ai jamais vu toile plus laide, oser donner un nom à ça ! "Le retour d'Orphée" un vulgaire gribouillage d'enfant de 2 ans sur une toile...

au bûcher !