L'espace : Vieira da Silva & Arpad Szenes (page 2) - Littérature & poésie

" Exploration spatial "

En réponse au message de archaon :

Le summum de l'immondice, je n'ai jamais vu toile plus laide, oser donner un nom à ça ! "Le retour d'Orphée" un vulgaire gribouillage d'enfant de 2 ans sur une toile...

au bûcher !

Décidément, mettre au bûcher, tel un vulgaire nazi ayant pris le pouvoir avec ses SA et ses SS en 1933, Archaon, ou Draconis, c'est ton obsession, tu ne penses qu'élimination.

Je rappellerai qu'une toile, avant d'être belle ou laide, a pour fonction d'exprimer. Le retour d'Orphée, depuis les Enfers, s'effectue à travers des ténèbres épaisses, acсumulées ; de plus, Eurydice ne reverra jamais la lumière du jour.

A partir de là, cette toile, qui est travaillée, et qui n'est certainement pas à la portée d'un enfant de deux ans, exprime l'épaisseur des ténèbres, le feuilleté de la terre noire, le passage dans l'obscurité, la remontée difficile vers le jour.

Le malheur n'a pas à être "beau" !

Décidément, mettre au bûcher, tel un vulgaire nazi

Mes méthodes sont davantage celles de la Sainte Inquisition, qui avait su, pendant plus de 5 siècles, mettre un terme aux errements hérétiques de la populace, par le biais de grands bûchers purificateurs. :)

En réponse au message de archaon :

Décidément, mettre au bûcher, tel un vulgaire nazi

Mes méthodes sont davantage celles de la Sainte Inquisition, qui avait su, pendant plus de 5 siècles, mettre un terme aux errements hérétiques de la populace, par le biais de grands bûchers purificateurs. :)

Quoi qu'il en soit, et pour en rester là quant à ces propos impudents, l'Inquisition a été un facteur d'immobilisme, et l'agent асtіf d'une Eglise catholique totalitaire, tant en Espagne qu'au Portugal ; il n'y a pas eu des "bûchers purificateurs", mais seulement des tortures menées jusqu'à la mort, après des procès visant le simple fait de penser différemment du dogme.

Dans la station de métro, celle du Largo do Rato, la plus proche de la Fondation Arpad Szenes-Vieira da Silva, les azulejos d'Arpad Szenes. A Lisbonne !

"La nuit" de Maria Helena Vieira da Silva :

le simple fait de penser différemment du dogme

C'est bien la définition de l'hérésie :)

Le dogme ne pense pas, tout au plus peut-il être soutenu par l'apparence d'un raisonnement, dans d'étroites limites ne blessant pas des articles de foi établis, et dans la mesure où s'enchaînent des membres logiques sans inventivité aucune. La scolastique a durablement détruit toute pensée vivante, et ce qui s'en écartait était taxé, par les pouvoirs idéologique et étatique, d'atteinte tant à la sécurité de l'ordre public qu'à la révérence due à un "Dieu" totalitaire.


Alors je préfère la liberté de Maria Helena Vieira da Silva qui aura réussi à penser des espaces inventifs, comme sont inventifs les espaces pensés par le philosophe Épicure, oui, ces espaces traversés d'atomes avec de légères déviations permettant les agglomérations et la naissance des mondes.