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L'hоmоsехualité, un crime dans 76 pays de l'ONU (page 2) - Politique & Droits des homosexuels

Sujet de discussion : L'hоmоsехualité, un crime dans 76 pays de l'ONU
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 3 mars 2014 à 17:14
    On ne peut exiger de ces états qu'ils respectent les droits des homos alors qu'ils ne respectent pas les droits de l'homme en général. Il aura fallu nombre de décennies sous un régime démocratique pour voir naître une union reconnue entre personnes du même sехe dans un état faisant des droits de l'homme le fondement de sa Constitution, pourquoi donc exiger que cela soit dans des états qui ignorent déjà tout de la démocratie et pour qui une vie humaine ne représente rien ? Un peu de cohérence serait de mise.

    Il y a un cheminement logique est dont l'ordre est immuable, militons d'abord pour les droits de l'homme, ceux plus spécifiques des LGBT viendront en leur temps.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 3 mars 2014 à 21:31
    Ikki, d'accord avec toi,
    Les droits des LGBT
    font partie des droits
    des citoyen(ne)s, et
    découlent de ces droits
    établis et garantis pour
    toutes et pour tous.



    Pas d'accord avec ta
    caractérisation d’États
    comme tellement arriérés
    que le chemin serait long ;
    tu ignores le fait que tous les États
    appartiennent au système-monde
    du régime de production capitaliste,
    lequel unifie les régions les plus reculées
    et arriérées sous le primat du "marché" et
    de la division internationale du travail ;
    dans ce cadre, il y a, au Bangladesh, en Inde,
    dans les Émirats Arabes Unis, en Chine, et ailleurs,
    des aspirations démocratiques
    qui se combinent d'ailleurs
    avec les revendications sociales
    des travailleurs (droit de se syndiquer,
    droit à des contrats collectifs, droit
    à la sécurité sociale, accident, vieillesse ;
    revendication de salaires plus élevés) ;
    et le trotskyste que je suis voit, avec рlаіsіг,
    s'allier, dans un même combat, que seule
    la classe ouvrière et les autres couches salariées
    peuvent mener à bien, l'aspiration démocratique
    et l'aspiration socialiste, oui l'aspiration socialiste,
    car le capitalisme n'est pas aménageable.



    Il ne s'agit donc pas
    d'exiger d’États et de pays
    ceci ou cela : constatons
    que les citoyen(ne)s de ces pays
    se battent suffisamment eux-mêmes,
    pour qu'un Français s'épargne
    la vilenie et le ridicule
    d'un regard condescendant
    de type néo-colonialiste.



    Tu seras surpris, Ikki,
    mais tu partages avec les staliniens,
    bien que tu sois fort éloigné des staliniens,
    l'idée d'une révolution gradualiste,
    d'une évolution lente, alors
    que l'histoire est faite
    de ces accélérations
    qui mêlent aspirations
    démocratiques et sociales
    (ce que Trotsky a théorisé sous le terme
    de "révolution permanente")
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 3 mars 2014 à 21:49
    Climax je me base avant tout sur l'évolution "lente" de mon pays, tu l'auras remarqué, de l'eau aura coulé sous les ponts entre la chute de l'empire et l'instauration du mariage gay, beaucoup d'eau.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 3 mars 2014 à 22:31
    IKKI,


    Entre la chute de l'Empire
    napoléonien, Empire
    - qui nous aura légué le Code civil
    avec sa définition du mariage -
    et notre époque,
    il y aura eu les révolutions de 1830,
    de 1848, de la Commune de Paris en 1871,
    la révolution empêchée
    par le Front populaire en 1936,
    la montée révolutionnaire
    d'après-guerre sabotée par le stalinisme
    (les staliniens participant
    au gouvernement tripartite
    MRP de De Gaulle- Parti socialiste SFIO- Parti communiste français
    sous le mot d'ordre
    "Un seul État,
    une seule armée,
    une seule police"
    et avec le slogan anti-ouvrier
    "La grève est l'arme des trusts")
    la grève de 1953,
    la grève générale de 1968
    (le plus grande grève générale
    de l'histoire de France) :
    voila pour l'histoire sociale.
    Ce n'est pas rien
    que ces surgissements
    populaires et ces
    accélérations
    du rythme historique ;
    et que les acquis soient
    plus rares, plus lents,
    peut-être, mais toutes ces dates
    ont marqué une volonté de
    progrès démocratique et social ;
    et leur défaite signifie, simplement,
    que la classe capitaliste
    fut plus forte et sut préserver
    ses institutions, pour autant elle
    ne put continuer comme avant.


    Les rythmes de l'évolution
    sociale ne se décrètent pas ;
    les résultats ne se commandent pas ;
    nous ne sommes comptables
    que de nos combats !


    Y aurait-il opposition
    de type psychologique
    entre mon volontarisme
    et ton attitude
    plus circonspecte,
    qui te rend plus attentif
    aux cycles longs
    de l'histoire sociale ?


    Bref, serions-nous, au fond, d'accord,
    mais différents par nos espoirs immédiats ?
  • gregalouette0209 Membre élite
    gregalouette0209
    • 11 mars 2014 à 17:59
    C'est sûr que c'est pas ces рutаіп de gayprides qui vont améliorer l'image des homos où on nous fait passer pour des follasses
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 22 mars 2014 à 14:08
    Tout à fait d'accord mon petit Gregou, c'est tellement rare qu'il est utile de le préciser xD

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