Avec Éric Caravaca Adrien Fournier Denis Podalydès Grégori Derangère Pierre Weil Sabine Azema
Août 1914 Adrien, jeune lieutenant, part a cheval en reconnaissance. Un obus éclate et lui arrache le bas du visage. La guerre c'est au Val de Grace qu'il va la passé, dans la chambre des officiers. Une pièce sans miroir, ou chacun se voit dans le regard de l'autre. Cinq années a nouer des amitiés irréductibles, cinq années pour se reconnaître et se préparer a l'avenir, a la vie.
Ces reportages sont absolument captivants. Bon visionnage.
wolfi
Membre suprême
17 avril 2019 à 18:19
C'est très dur pour moi, cette approche.
Pour aborder cet aspect des gueules cassées de la Grande Guerre, j'ai pris le biais plus poétisé mais pour autant assez difficile et poignant d'Au revoir là-haut d'Albert Dupontel en ayant lu auparavant Pierre Lemаîtге prix Goncourt 2013 avec son livre Au revoir là-haut
Des passages et abords par instant ont de la poésie visuelle qui m'ont aidés à supporter ce sujet difficile Je me rends bien compte que je suis extrêmement sensible sur certains sujets de la vie. Le fait que le dialogue soit aussi soutenu par le récit d'un compagnon qui n'est pas le héros du film apporte un plus et c'est une trouvaille
Je pense que tu te doutais qu'un de nous aborderait ce film et ce Prix Goncourt. Tu as aussi un acteur que tu affectionnes dans le rôle du père du gueule cassé, Niels Arestrup
amauriii
Membre élite
17 avril 2019 à 18:38
En réponse au message de wolfi :
C'est très dur pour moi, cette approche.
Pour aborder cet aspect de la Grande Guerre, j'ai pris le biais plus poétisé mais pour autant assez difficile et poignant d'haut revoir là-haut d'Albert Dupontel en ayant lu auparavant Pierre Lemаîtге prix Goncourt 2013 avec son livre haut revoir là-haut
Des passages et abords par instant ont de la poésie visuelle qui m'ont aidés à supporter ce sujet difficile Je me rends bien compte que je suis extrêmement sensible sur certains sujets de la vie. Le fait que le dialogue soit aussi soutenu par le récit d'un compagnon qui n'est pas le héros du film
Je pense que tu te doutais qu'un de nous aborde ce film et ce Prix Goncourt.
Bonsoir Je ne connaissais ni le livre, ni le film, c'est une découverte. A lire ou a voir au plus vite. Merci.
L'approche est peut être abrupte et rude, autant qu'a pu l’être la situation de tous les blessés de la face pendant cette période ou la médecine maxilo-fасіаlе était inexistante. Ces "gueules cassées" ont contribué, a leurs dépends, au progrès de cette science. J'ai trouvé normal de leur rendre cet hommage a travers ces deux reportages que je trouve extraordinaires.
Le film montre les débuts et les ratages de cette pratique encore balbutiante.
stiky
Membre suprême
17 avril 2019 à 18:38
Ma petite nature fait que je ne pourrai pas regarder ce film J'ai voulu m'intéresser à Au revoir là-haut avec Nahuel Pérez Biscayart () mais... c'est la même chose
amauriii
Membre élite
17 avril 2019 à 18:45
En réponse au message de stiky :
Ma petite nature fait que je ne pourrai pas regarder ce film J'ai voulu m'intéresser à Au revoir là-haut avec Nahuel Pérez Biscayart () mais... c'est la même chose
"La chambre des officiers" ne joue pas sur la surenchère d'images choquantes, l'approche est beaucoup plus psychologique, c'est la douleur des âmes qui est mise en avant.
Le dernier reportage peut en effet impressionner un jeune renard comme toi
stiky
Membre suprême
17 avril 2019 à 18:46
En réponse au message de amauriii :
En réponse au message de stiky :
Ma petite nature fait que je ne pourrai pas regarder ce film J'ai voulu m'intéresser à Au revoir là-haut avec Nahuel Pérez Biscayart () mais... c'est la même chose
"La chambre des officiers" ne joue pas sur la surenchère d'images choquantes, l'approche est beaucoup plus psychologique, c'est la douleur des âmes qui est mise en avant.
Le dernier reportage peut en effet impressionner un jeune renard comme toi
J'ai des nausées à voir tout acte chirurgical...
amauriii
Membre élite
17 avril 2019 à 18:48
En réponse au message de stiky :
En réponse au message de amauriii :
En réponse au message de stiky :
Ma petite nature fait que je ne pourrai pas regarder ce film J'ai voulu m'intéresser à Au revoir là-haut avec Nahuel Pérez Biscayart () mais... c'est la même chose
"La chambre des officiers" ne joue pas sur la surenchère d'images choquantes, l'approche est beaucoup plus psychologique, c'est la douleur des âmes qui est mise en avant.
Le dernier reportage peut en effet impressionner un jeune renard comme toi
J'ai des nausées à voir tout acte chirurgical...
Mon pov'petit renard sensible
wolfi
Membre suprême
17 avril 2019 à 18:49
Je ne sais pas sticky si c'est être une petite nature, ainsi je reste marqué à vie en étant tombé un soir sombre en nez à nez, enfin non ! nez à néant avec un djiboutien atteint de la lèpre. J'avais 18 ans et sortais dans les bas fonds de Djibouti aussi après j'en ai rencontré d'autres des lépreux
Mais celui ci qui n'avait plus de nez et un énorme tгоu en ces lieux et place ainsi que d'une joue, reste à jamais gravé dans mes yeux
Je savais cela en allant voir "au revoir là-haut" et ca ma éЬгапlé
Alors les 2 vidéos reportages sont très bien, à donner et partager bien sur, tkt Amaury je trouve très bien que tu abordes ce sujet éprouvant pour ces personnes atteintes
Je suis content que tu relances l'abord de ce sujet de société, pour les gueules cassées comme pour les lépreux
J'ai déjà essayé en pensée de me mettre à leurs places, ça m'est très difficile à supporter De plus je suis un sensible au physique des personnes
Pour référence du livre en édition de poche: Pierre Lemаîtге "Au revoir là-haut - 1ere publication. avril 2015 réédite septembre 2016 N° 33655
stiky
Membre suprême
17 avril 2019 à 18:52
En réponse au message de wolfi :
Je ne sais pas sticky si c'est être une petite nature, ainsi je reste marqué à vie en étant tombé un soir sombre en nez à nez, enfin non ! nez à néant avec un djiboutien atteint de la lèpre.
J'ai déjà essayé en pensée de me mettre à leurs places, ça m'est très difficile à supporter De plus je suis un sensible au physique des personnes
En effet, je pense que je ne peux regarder ces personnes en face à cause de la douleur. Une peur sûrement ? Je ne sais pas. Du coup, ça me bloque...
wolfi
Membre suprême
17 avril 2019 à 18:55
La psychologie de ces personnes défigurées qui ne peuvent plus vivre en société, car elles dégouttent, font peur, traumatisent.
Aussi la façon d'aborder par "au revoir là haut" est très bien rendu sans être traumatisant, un chef d'oeuvre dans cette approche presque poétique tout en étant sans compassion avec ce qui entoure ces vies brisées
En écrivant les larmes et la difficulté à аvаlег sont là !! Merci de réaborder ce sujet là
La plupart du temps on préfère ne pas savoir, ne pas voir alors encore merci à toi Amaury, décidément ça va devenir une habitude