La Chanson de Craonne - Musique & cinéma

Comme l'indique si bien le site : "La Chanson de Craonne (du nom de la commune de Craonne) est une chanson de tradition огаlе, chantée par des soldats entre 1915 et 1917. Interdite par le commandement, une de ses versions est publiée en 1919 par Paul Vaillant-Couturier sous le titre de Chanson de Lorette. Reprise par Marc Ogeret sur l'album "Chansons de Révolte et d'Espoir" en 1974."





Cependant que prolifèrent les livres vous expliquant que la guerre de 1914-1918 fut, à peine, une espèce d'égarement de la civilisation, et non une guerre pour des motifs impérialistes, opposant des puissances impérialistes intéressées, au compte du capital financier, au partage du monde en zones d'exploitation, voilà une saine chanson.

Number 1 on iTunes in 1919 x

Cette chanson n'était, certes, pas destinée à entrer en compétition pour les disques d'or ou de platine ; c'est une chanson anonyme, par un tгоufіоп anonyme, qui chante sa haine de la guerre ; il explique son sentiment d'être humain, sacrifié à la rapacité de ceux qui commandent, en politique et dans l'économie.

Cette chanson-là appartient - donc - non au répertoire des derniers venus sur le marché du disque, mais à la mémoire du mouvement ouvrier, de celui qui - à l'exemple des bolchéviks en Russie, dont les députés à la Douma d'Etat furent arrêtés et déportés, parce qu'il votèrent contre les crédits de guerre, et à l'exemple de Karl Liebknecht qui, seul parmi tous les députés sociaux-démocrates, vota contre les crédits de guerre en Allemagne, et fut arrêté et emprisonné pendant quatre ans - n'abdique pas devant leurs bourgeoisies bellicistes.

En ces temps où l’impérialisme français, sous la présidence d'un prétendu socialiste, opère ici et là en Afrique et où, malgré les oppositions de citoyens israéliens (outre les manifestations ailleurs), le gouvernement d'Israël fait massacrer à Gaza, cette chanson me paraît salubre et d'actualité.

Merci climax pour ce partage

tгоufіоп

En ces temps où l’impérialisme français, sous la présidence d'un prétendu socialiste, opère ici et là en Afrique

Mais oui, c'est tellement mieux de regarder les Hommes s'entretuer gentiment sans bouger le petit ԁоіgt x

La guerre c'est le massacre de braves gens qui ne se connaissent même pas ...au profit de gens qui se connaissent,mais qui eux ne se massacrent pas.

C'est de heu!...je ne sais plus...jean Genet ?

tгоufіоп

En ces temps où l’impérialisme français, sous la présidence d'un prétendu socialiste, opère ici et là en Afrique

Mais oui, c'est tellement mieux de regarder les Hommes s'entretuer gentiment sans bouger le petit ԁоіgt x

C'est tellement mieux de couvrir d'un prétexte humanitaire des interventions militaires, alors que tout le dispositif militaire de la France en Afrique existe au service des entreprises multinationales à ԁоmіпапtе française.

C'est le conte le plus répandu actuellement : l'armée française comme une sorte de nounou distribuant les premiers secours, et le biberon, et les rations de survie !

Pure hypocrisie : le gouvernement français est allé jusqu'à interdire des manifestations contre les bombardements israéliens sur la Ьапԁе de Gaza ; les morts de Gaza ne font pas partie du domaine de la pitié officielle ; François Hollande demande au gouvernement d'Israël de réagir avec mesure (il peut donc continuer à massacrer) ; si le gouvernement du sanglant Hafez el-Assad faisait le dixième de ce qu'accomplit l'armée israélienne à Gaza, une coalition armée l'aurait combattu de suite.

De ces quelques remarques il résulte que les interventions armées françaises ne sont que d'apparence humanitaire ; elles sont en réalité opportunistes, et dictées par des intérêts bien étrangers à toute compassion envers des peuples martyrisés.

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La citation de Kalison, plus haut, est, me semble-t-il, d'Anatole France.

Merci climax pour ce partage

Cette chanson est celle d'un Homme, qui savait de quoi il retournait entre lui et puis les motifs de la guerre et le commandement militaire.

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Quant à ceux qui croient au conte d'une armé française accomplissant des œuvres humanitaires, recommandons le concept très descriptif et opérateur de "Françafrique", et, par exemple, ce livre :

Oh ! F.-X. Verschave... Un grand homme parti trop tôt.