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La conversation. Ou l'amour substantiel (page 2) - Le "Blabla" bar

Sujet de discussion : La conversation. Ou l'amour substantiel
  • callisto7 Membre élite
    callisto7
    • 15 avril 2016 à 18:06
    En réponse au message de metal :

    En réponse au message de chive :

    Comme je dis toujours aux gens qui ne communiquent pas suffisamment, les mots, ça fixe les choses. Bien à toi,

    ben en l’occurrence celui qui dit pas de blabla fixe la chose
    je veux du directe j'veux du sехe, du vrai !

    Hier soir un "mec" me contact genre minuit passé,
    ""j'veux du sехe now ""
    il n'a pas pris le temps de regarder ne serait ce que li lieux d'habitation, lui étant à Paris ^^

    comme chaque fois dans ces cas ci je conseil de commander une pizza c'est plus vite arrivé , encore сhаuԁ et rempli la Ьоuсhе pour ressortir un peu plus tard de l'autre côté
    Pour peu que le livreur soit consentant ou con s'entend, ça peut satisfaire.

    En effet, ça fonctionne dans les deux sens
    (aucun sous-entendu là-dedans au passage!)
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 15 avril 2016 à 18:32
    En réponse au message de metal :

    En réponse au message de chive :

    Comme je dis toujours aux gens qui ne communiquent pas suffisamment, les mots, ça fixe les choses. Bien à toi,

    ben en l’occurrence celui qui dit pas de blabla fixe la chose
    je veux du directe j'veux du sехe, du vrai !

    Hier soir un "mec" me contact genre minuit passé,
    ""j'veux du sехe now ""
    il n'a pas pris le temps de regarder ne serait ce que li lieux d'habitation, lui étant à Paris ^^

    comme chaque fois dans ces cas ci je conseil de commander une pizza c'est plus vite arrivé , encore сhаuԁ et rempli la Ьоuсhе pour ressortir un peu plus tard de l'autre côté
    Pour peu que le livreur soit consentant ou con s'entend, ça peut satisfaire.

    Metal, tu exprimes ce qui me navre, ne pas prendre le cours des mots, comme on prend le cours d'un fleuve, c'est se mettre sous le coup de l'immédiat : le temps rétrécit, le désir ne se développe pas et devient une impérieuse demande à satisfaire de suite.

    L'absence de conversation, ici, réduit celui qui ne cause pas à un consommateur et il réduit l'autre à rien, néant, nada, de la merde.

    Oui, la conversation apporte à chacun de la considération.
    A celui qui cause : l'attention à soi-même.
    A celui à qui l'on s'adresse : un statut d'être humain, et non d'instrument matériel !
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 15 avril 2016 à 18:38
    Si les mots ne zigzaguent pas et n'hésitent pas,
    si du silence ne remplit pas les abords des mots
    agencés, si les mots ne s'articulent pas,
    comment ne pas être un humain tout d'un bloc,
    autosuffisant, espérant vivre dans une autarcie
    impossible, en instrumentalisant les êtres humains
    dans un monde fait non de rapports humains
    (même les objets représentent des relations humaines
    par leur processus de fabrication et par ce qu'ils gardent
    de mes souvenirs) mais de choses inertes, là, sans passé,
    et sans avenir ?
  • metal Membre émérite
    metal
    • 15 avril 2016 à 18:53
    Sans le défendre du tout, il a 23ans (après vérification) l’appétit ne dépends pas forcement de l’appétence au sujet visé, il suffit d'avoir le matériel en état de fonctionnement.

    Ce n'est pas ma façon d'être, mais j'apprends de ces chéris BB
    le comportement
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 15 avril 2016 à 19:16
    Ah, Metal, comme les garçons à vingt-trois ans fiers de leur virilité avantageuse () - et pourquoi pas - ne sont pas condamnables !

    D'ailleurs je ne condamnerai ici personne !

    Comme le jeune mâle peut se sentir plein de lui-même entier, complet, se reposer sur lui-même, et jоuіг de la seule affirmation de loi-même : c'est légitime, et attendrissant !

    Cependant, s'il abandonne le domaine de la consommation brute, comme la conversation - négocier avec ses sentiments, prendre en compte l'humanité d'un partenaire - va le situer aux confluences humaines, dans des courants contradictoires !

    Comme la conversation pourra, au fil du temps, donner du sens à son рlаіsіг sехuеl, et donner à sa jоuіssапсе une plénitude au-delà de la sensation !!!

    Comme les mots fixeront (c'est très juste cela, Chive !) ce qui est et ouvriront la perspective du temps !

    -----------------------------------------------------------------

    Jeune, on a de la mort une représentation éloignée : les autres meurent.

    Un jour, l'on se sent mortel !

    Et cet instrument qu'est le mot

    lestera de significations le monde pour s'en saisir,

    pour lui donner un sens humain,

    et atteindre à notre seule éternité :

    le temps pris avec nous et avec d'autres,

    ces jardins suspendus d'un amour,

    ou d'une tentative sincère d'approche !
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 15 avril 2016 à 19:30
    On va vous laisser discuter des "jeunes mâles" évitez de souiller le clavier hein, hahaha :)
  • metal Membre émérite
    metal
    • 15 avril 2016 à 19:33
    Si j'ai bien lu tu as deux mains et ce soir une pour le clavier et l'autre en alternance entre une canette de bière et
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 15 avril 2016 à 20:11
    Mais, Ex-Institoris, ce n'est qu'un moment de notre conversation que tu pointes, exagérément, car nous n'allions pas nous y attarder.

    Les jeunes mâles étaient l'occasion de ma part d'une petite réflexion sur un sentiment - possible - de plénitude virile, et sur le rôle réparateur, du langage, qui donne de la consistance à l'acte sехuеl, et du sens, et le fixe, lui donne un surplus de réalité : ceci est bien utile quand notre période héroïque est passée, non ?

    Pouvoir de la conversation : les "jeunes mâles" : oui, il ne s'agit pas des jeunes hommes, ni des post-adolescents, ni des jeunes adultes ; ce qui m'intéresse - d'une manière tendre, pour l'avoir plus ou poins vécu - est le sentiment d'un temps qui ne passe pas encore et la gloriole d'être sехué comme garçon !
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 15 avril 2016 à 20:21
    Je peux comprendre, bien que je me garderai d'associer performances sехuеllеs et héroïsme.

    J'ai toujours pensé que la Nature s'était montrée pour le moins ...légère dans l'évolution de l'homme, elle aurait pu lui démontrer au fil des années que le sехe n'est pas l'essentiel et que la perte de certaines capacités ouvrait la voie à d'autres plus ... enrichissantes en tout point, il n'en est rien, elle l'afflige, en lui laissant un besoin psychologique que le physique ne parvient plus à satisfaire, quelle garce :)
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 15 avril 2016 à 20:35
    Et si, au travers de la conversation, au lieu d'assener ce que tu penses être un malheur humain, la persistance du désir sехuеl, quelle que la capacité à le satisfaire, tu te laissais aller à ne pas toujours penser que...

    La grâce que nous accorde une conversation est d'échapper au psittacisme de nos convictions, d'échapper à toujours les remâcher, et au fil des mots échangés, des apports nutritifs, d'élargir notre point de vue.

    Lorsque je prononce "jeunes mâles", je me souviens, je me représente aussi les autres, et je constate que par la conversation je participe encore du monde mouvant des rencontre humaines, et du beau temps - malgré tout - de mes vingt ans.

    Pouvoir d'évocation des mots : à ne pas dédaigner !
    Leur pouvoir dissolvant sur les amertumes !
    L'ouverture des mots malgré l'inéluctable !

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