La limite à la limite (page 4) - Politique & Droits des homosexuels

T'es en dessous de kikou lol

Mais oui, mais oui

Quelques réflexions,

car je n'ai aucune raison

d'alimenter les échanges

peu amènes entre membres ;

cela rabaisse le forum, qui n'est

- déjà - pas trop fréquenté !)

Ce n'est pas un bulletin paroissial mais un journal athée qui a été décimé en Charlie Hebdo ; l'athéisme, par la dérision et la logique, abaisse tout absolu religieux. D'où la vive réaction de la sensibilité des croyants. Mais la laïcité protège et l'exercice effectif des cultes et l'indifférence religieuse, l'agnosticisme, la libre-pensée, et l'athéisme.

Si des croyants se sentent atteints comme individus, qu'ils aient recours à la justice. Mais cela se complique du fait du sort social fait à des personnes qui ont des convictions musulmanes, ici, en France.

Car, les gouvernants Valls et Hollande ajoutent à des années de dépréciation de la force de travail (ce que les patrons appellent "le coût du travail") ; les enfants de l’immigration font partie des couches populaires les plus atteintes.

Le mépris envers les classes populaires de la part des gouvernements est plus déterminant que tout autre facteur (propagande d'al-Qaeda et de ses groupes, sort fait par Israël au peuple palestinien, guerre en Syrie et en Irak, croisade sanglante des États-Unis depuis quinze année) pour que le terrorisme islamiste prospère, ici, en France.

Voyez le profil sociologique de ceux qui ont porté la mort à Charlie Hebdo, et au supermarché Casher : ils ne sont pas atypiques ; ce ne sont pas des monstres (étymologiquement : "ceux que l'on peut montrer du ԁоіgt", comme étant hors de l'humanité) ; ils nous ressemblent, beaucoup, auraient-ils glissé du Ьапԁitisme au terrorisme, parcours singulier mais, hélas, banal.

Le terrorisme islamiste fleurit sur la décomposition sociale qu'alimentent Hollande, Valls et ses ministres, bien qu'il ait sa propre dynamique.

Aussi j'estime très faux-сul la montée en puissance des dispositifs répressifs annoncée par le gouvernement, alors que ce même gouvernement alimente la pauvreté, matérielle et morale.
----------------------------------------------------------------------------

Quant au "Connard", sa première page ne m'incite pas à avoir quelque solidarité avec ce journal : humour lourd, lourd, lourd, ... Des beaufs ! De vrais connards !

[B]Que je n'éprouve aucune affinité envers ce journal ne le prive pas de son droit à combattre - en justice - pour éditer et diffuser un éventuel "Charpie Hebdo", contre les allégations de l'avocat de Charlie Hebdo.[/B

ils nous ressemblent, beaucoup.

euh non merci, je ne ressemble pas à ces gens là

Alors certes, misère sociale etc ... Mais bon faut pas pousser !! Qu'ils s'attaquent aux responsables alors et pas à des personnes innocentes dont certaines sont autant dans la mouise qu'elles !

Et puis misère sociale mais pas que ... Pourquoi des enfants de familles bourgeoises partent-ils faire le Jihad ? On a plusieurs exemples

J'ai une sensibilité de gauche je ne m'en cache pas, mais faut pas tout expliquer par "la misère"

Et moi je dis que ce sont des monstres ... Tuer froidement quelqu'un, tuer des inconnus, des personnes qui ne t'ont jamais rien fait, faut être un monstre pour pouvoir faire ça.

Aucune circonstance atténuante

Le genre humain est un.

Croire en l'existence de "monstres" est un échappatoire psychologique qui établit entre une personne détestable et soi-même, par un mot qui ne décrit rien mais jette à la poubelle, un espace infranchissable rassurant ; l'usage du mot "monstre" est un exercice de purification de soi-même, et n'a que cette fonction.

Les terroristes qui ont tué ne sont pas, par une essence qui serait mauvaise et diabolique, différents du reste de l'humanité : ce qui signifie qu'il n'y a pas d'immunité essentielle, en chacun de nous, envers les mouvements de haine, qui nous habitent tous et toutes, et que nous surmontons ou pas.

Reconnaître l'unité de l'humanité est une base philosophique incontournable pour envisager de vivre ensemble malgré nos différences, nos différends, nos haines, nos aversions, nos dégoûts, ou nos faciles admirations.

Ensuite, si tu lis bien ce que j'ai écrit plus haut, quel que soit le nombre des membres de la classe bourgeoise (peu mis en avant, car peu nombreux), j'écris que la politique poursuivie de dégradation de la force de travail est le FACTEUR déterminant, plus déterminant que d'autres que j'énumère.

Un facteur sociologique est un mode d'explication - que j'adopte, et que j'estime ici déterminant -, et il n'absout d'aucune responsabilité personnelle, ni les assassins, ni par ailleurs ceux qui créent des situations de сul-de-sac social.

Oui, "le pacte de responsabilité", oui, "la loi Macron", oui, la Nième année consécutive de blocage du point d'indice dans les Fonctions publiques prennent à la gorge ; et Hollande et Valls portent la responsabilité de la décomposition sociale et de l'ensauvagement de la société française.

Cette situation sociale d'appauvrissement calculé a déterminé, au premier chef - et ce n'est pas un automatisme fatal ! - de fausses identités de jeunes hommes se raccrochant à un combat "djihadiste".

Et en ce qui concerne Hans Breivik, c'est un monstre, ou c'est en grande partie à cause du désœuvrement social ?

Je ne suis pas un mécaniste. Je pointe un facteur de dissolution sociale. Qu'il soit explicatif de cet homme qui a tué je ne sais combien de dizaines de jeunes de la Social-Démocratie n'est pas assuré. Le parcours de cet homme pourrait nous donner à voir ses misères.

Ceci dit, l'humanité étant une, cet assassin en série et de mаssе ne m'est pas étranger : ce n'est pas un monstre, par contre ce qu'il a fait est terrible ; il y a une différence entre l'essence attribuée à un être et ses actes, qui posent ce qu'il est en toute humanité, serait-celle-ci détestable.

Ceci est valable aussi pour les assassins à Paris.

Tu viens de me rappeler pourquoi je n'aimais pas trop la philosophie

Bonsoir,

C'est possible de se recentrer sur le sujet et d'éviter vos querelles sur le forum lessismore & intheair ?

Merci !