La solitude est une liberté.
On se retrouve avec soi-même ou, au contraire, on se met à ne plus exister et on est récepteur d'une musique que l'on écoute, d'une nature qui nous entoure, de la beauté d'un monument ou d'un visage qui passe sans qu'il y ait d'autre interraction que le spectacle qui défile devant nos yeux.
Le facteur temps est alors considérable.
Il n'existe pas et une minute est une heure et réciproquement.
Dés qu'on a le sentiment du temps qui passe ou ne passe pas, la solitude devient pesante.
C'est alors une solitude contre-productive qui tant à faire souffrir.
La première solitude est à mon avis source d'élévation mentale, la seconde tend à l'abrutissement.
Pour ma part, je peux être seule, entourée de gens ou me sentir entourée en étant tout à fait seule.
Si je pense à quelqu'un, c'est presque comme si il était là et si je suis dans ma bulle, il faut du battage pour m'en faire sortir.
C'est une faсulté que j'ai qui me vient sur la tard et je ne sais si c'est pathologique ou au contraire une qualité.
Mais je m'en fout car je le vis très bien.
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