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Le coming out est-il toujours une libération ? (page 2) - Homosexualité

Sujet de discussion : Le coming out est-il toujours une libération ?
  • climax007 Membre élite
    climax007
    • 28 mai 2018 à 22:15
    Je pends une autre case, je fais ma déclaration d'indépendance du micro-formatage aussi, et ici, c'est plus difficile que tout comminegaoute, n'est-ce pas, les taiseux vertueux ???

    L'émission vaut la peine d'être écoutée, elle n'est pas niaise, merci Rebeudesbois ! et puis, tiens, !

    Ah mais !
  • deadpool Membre élite
    deadpool
    • 29 mai 2018 à 00:30
    Le risque est grand, mais c'est se libéré d'un poids, et c'est un moment toujours très délicat à abordé avec son entourage...

    La peur d'être incompris, de se faire rejeté etc..., beaucoup de crainte mais une délivrance.

    Mes collègue de travail sont au courant, si jamais pour une raison, ou une autre, je venais à changé de boite, j'ignore franchement si je le dirais ou pas.

    Au final qu'elle importance que les collègues de travail le sache ?

    Si, un collègue pose la question, je serais franc mais autrement, ça n'a absolument aucun intérêt professionnellement parlant de s' affirmé être homo, car ça ne modifie rien du tout un point c'est tout.
  • acis Membre élite
    acis
    • 29 mai 2018 à 07:40
    Ce que je n'aime pas dans le "coming out", c'est la dimension "annonce officielle", "aveu public d'hоmоsехualité", "confession sехuеllе" ; une "sorte de conférence de presse" que beaucoup s'imaginent en devoir de tenir dans un cercle plus ou moins large pour se sentir libre, ou plutôt libéré.

    Je ne fustige pas ces démarches : à chacun sa façon de réagir aux pesanteurs de la clandestinité et à son environnement familial, amical ou professionnel.

    Personnellement, j'ai toujours détesté l'idée de devoir me confesser en attendant l'absolution commune : les odieux "on t'aime quand-même" entre autres "ce n'est pas grave" à la prononciation desquels chacun - sans s'en rendre compte - témoigne de son ouverture d'esprit face à ce qui reste considéré comme un quasi-péché selon une forme de "mentalité instinctive". Bien souvent, le cérémonial de l'aveu conditionne la perception en termes de faute morale, fût-elle devenue vénielle pour certains.


    Alors, j'ai décidé de vivre sans rien annoncer. Mon entourage a vu avec qui je vivais. Mes voisins croisaient un mec de façon récurrente sur le palier. Je n'ai pas eu besoin de présenter mon compagnon du moment comme un ami. Et oui. Il dort ԁапs mоп lіt. J'ai été invité en couple dans les soirées amicales, dans les "voisinades", dans les réunions de famille. Toi, mon pote, tu parles de ton épouse. Je te réponds "mon compagnon et moi". Tout s'est fait le plus naturellement du monde. Sans doute, certains se sont-ils éloignés. N'importe et tant mieux.

    J'ai de la chance d'être né dans cette famille. Mais il n'est pas question que de chance : je me suis entouré de personnes intelligentes.
  • sim.s-heart Légende urbaine
    sim.s-heart
    • 29 mai 2018 à 07:54
    En réponse au message de acis :

    Ce que je n'aime pas dans le "coming out", c'est la dimension "annonce officielle", "aveu public d'hоmоsехualité", "confession sехuеllе" ; une "sorte de conférence de presse" que beaucoup s'imaginent en devoir de tenir dans un cercle plus ou moins large pour se sentir libre, ou plutôt libéré.

    Je ne fustige pas ces démarches : à chacun sa façon de réagir aux pesanteurs de la clandestinité et à son environnement familial, amical ou professionnel.

    Personnellement, j'ai toujours détesté l'idée de devoir me confesser en attendant l'absolution commune : les odieux "on t'aime quand-même" entre autres "ce n'est pas grave" à la prononciation desquels chacun - sans s'en rendre compte - témoigne de son ouverture d'esprit face à ce qui reste considéré comme un quasi-péché selon une forme de "mentalité instinctive". Bien souvent, le cérémonial de l'aveu conditionne la perception en termes de faute morale, fût-elle devenue vénielle pour certains.


    Alors, j'ai décidé de vivre sans rien annoncer. Mon entourage à vu avec qui je vivais. Mes voisins croisaient un mec de façon récurrente sur le palier. Je n'ai pas eu besoin de présenter mon compagnon du moment comme un ami. Et oui. Il dort ԁапs mоп lіt. J'ai été invité en couple dans les soirées amicales, dans les "voisinades", dans les réunions de famille. Toi, mon pote, tu parles de ton épouse. Je te réponds "mon compagnon et moi". Tout s'est fait le plus naturellement du monde. Sans doute, certains se sont-ils éloignés. N'importe et tant mieux.

    J'ai de la chance d'être né dans cette famille. Mais il n'est pas question que de chance : je me suis entouré de personnes intelligentes.

    C'est tout à fait ça ..
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 29 mai 2018 à 08:09
    Bonjour Acis
    En réponse au message de acis :


    J'ai de la chance d'être né dans cette famille. Mais il n'est pas question que de chance : je me suis entouré de personnes intelligentes.

  • blue-arts Légende urbaine
    blue-arts
    • 29 mai 2018 à 10:08
    En réponse au message de acis :

    Ce que je n'aime pas dans le "coming out", c'est la dimension "annonce officielle", "aveu public d'hоmоsехualité", "confession sехuеllе" ; une "sorte de conférence de presse" que beaucoup s'imaginent en devoir de tenir dans un cercle plus ou moins large pour se sentir libre, ou plutôt libéré.

    Je ne fustige pas ces démarches : à chacun sa façon de réagir aux pesanteurs de la clandestinité et à son environnement familial, amical ou professionnel.

    Personnellement, j'ai toujours détesté l'idée de devoir me confesser en attendant l'absolution commune : les odieux "on t'aime quand-même" entre autres "ce n'est pas grave" à la prononciation desquels chacun - sans s'en rendre compte - témoigne de son ouverture d'esprit face à ce qui reste considéré comme un quasi-péché selon une forme de "mentalité instinctive". Bien souvent, le cérémonial de l'aveu conditionne la perception en termes de faute morale, fût-elle devenue vénielle pour certains.


    Alors, j'ai décidé de vivre sans rien annoncer. Mon entourage a vu avec qui je vivais. Mes voisins croisaient un mec de façon récurrente sur le palier. Je n'ai pas eu besoin de présenter mon compagnon du moment comme un ami. Et oui. Il dort ԁапs mоп lіt. J'ai été invité en couple dans les soirées amicales, dans les "voisinades", dans les réunions de famille. Toi, mon pote, tu parles de ton épouse. Je te réponds "mon compagnon et moi". Tout s'est fait le plus naturellement du monde. Sans doute, certains se sont-ils éloignés. N'importe et tant mieux.

    J'ai de la chance d'être né dans cette famille. Mais il n'est pas question que de chance : je me suis entouré de personnes intelligentes.

    ACIS tres beau message sage et sensé
  • blue-arts Légende urbaine
    blue-arts
    • 29 mai 2018 à 10:11
    Ont peut pas dire mieux je suis en connextion avec toi a 200%CHAPEAU BAS garcon..
  • blue-arts Légende urbaine
    blue-arts
    • 29 mai 2018 à 10:46
    Ce qui moripile dans la reconnaissance de sa difference c est les ( que ce que j ai pu faire pour qui soi comme ca -- s en sortiras t il dans sa vie -- ou encore je ne veus pas d un dégénéré ou encore un rebut de la societé ce style là , mais MERDE pourquoi tant d incomprehention et de maladresse de la part d autrui ...! Tout juste si l ont n est pas des mongols est encore que la trisomie 21 de ses enfants m arrache le cœur parfois )
    Moi sincèrement j evite la POPULACE car ils nous rendent une IMAGE nocive de pestiférés et de rebut de la SOCIETE sali , bafoués voila la verité ..! Alors que notre differences est belle , riche DIGNE D ETRE SOI ? colorée vivante et GAY et independante dans notre choix d etres vivants , ont ne referas jamais le monde mais quelle incomprehention ..!...
  • rebeudesbois Membre expérimenté
    rebeudesbois
    • 29 mai 2018 à 11:30
    Le seul coming out, que je ferais !: Je ne suis pas policier ! et jamais je ne serais policier ... c'est mon choix !

    J'aime pas ce mot " coming out" ... comme les personnes sont des criminelles ou je ne sais quoi...

    Effectivement, nous avons souvent епvіе de dire à nos proches qui nous sommes... C'est vraiment un choix personnel !

    Je comprends les positions de tout le monde, mais quand on ne dit jamais rien sur sa vie ... les proches se posent rapidement des questions de voir son fils ou sa fille , sans enfant sans mariage ... les parents comprendre les choses ( qu'ils l'acceptent ou pas ..)

    Rien de rose dans l'annonce de soi, beaucoup trop de rejet encore aujourd'hui !

    Je vis dans une famille qui est ouverte, aidante.. je ne me souviens même pas le moment ou j'ai dis simplement " j'aime les filles et les garçons" peut-être vers 16-17 ans

    Apres c'est l'acception avec soi-même qui a m'a posé quelques soucis ... c'est un autre débat :)

    Je crois , il me semble c'est de vivre sa vie comment on l'entend , avec le maximum d’honnêteté.

    BIG HUG à vous
  • mahouarn Membre suprême
    mahouarn
    • 29 mai 2018 à 11:35
    Bjr
    je les fait a mes fils , normalement , aprés tout je suis un être normal avec juste une sехualité différente , point ! et quand j ai vécu avec mon ex mec , j ai élevé mon dernier fils , sans tout ces blablabla , stupide de ces experts en je ne sais quoi , mon fils d ailleurs trouvais qu'il avait une vrai vie de famille (ps cela ce passait dans les années 90 vrai que je prenai un risque de les perdre , mais la franchise paie , et j ai de trés bon contact trés régulier avec eux , mes belles filles c est autre chose , mes petits enfants un régal a vivre!

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