Le рuЬіs d'Anubis est un désordre noir - Littérature & poésie

Le рuЬіs d'Anubis est un désordre noir : il s'échevèle,
Au ventre du dieu Mort pesant les âmes et léchant la cervelle,
Les cheveux lourds des Anges et la puanteur du chacal saurien ;
Il traîne dans l'arrière-monde une odeur de végétarien
Égout ; et le Nil sombre au voyage souterrain étincelle
Du vaisseau du Soleil se repaissant d'une force рuсеllе,
Chaque nuit de retour, pour nourrir l'éclosion dans le matin
Du Jour ressuscité ; il navigue au gré du tombeau liquide
La barcasse de Pharaon, sa chevelure trempe et s'oxyde
Aux flots sans fondement, au cours de la vitale puanteur
Les Ьапԁеlettes blanches prennent une terrienne assise et senteur ;
Aux remous des noirceurs, le passage aux éléments revigore,
Et la mort se dissipe comme un enchantement, et se redorent
Les mains providentielles et amarniennes éclaboussant le Nil
Des blancheurs de la vie, des fertilités grises ; sortant du péril,
Le soleil rejaillit, Pharaon est rené, un autre règne ;
La cérémonie de l'Ouverture des Yeux a lieu ; un peigne
Lisse et caresse et ploie les longs cheveux désordonné du roi ;
Pour dispenser le boire et le manger les serviteurs en bois
S'animent au gré de leur dignité, et chacun baignant dans l'huile
De la clarté solaire est un palmier réfractaire au temps fluide.


Le Samedi Vingt-Deux Juillet 2017, Lyon, France ; Climax007.


Un petit voyage avec le Soleil qui va renaître, avec Pharaon dans son périple de mort, au temps de Toutankhamon. Je ne garantis pas l'authenticité archéologique de ce récit, cela va de soi ; après tout, il existe, pour la connaissance exacte, des catalogues savants d'expositions. Natürlich !

Quel talent!

.

Les histoires mythologiques n'ont guère de succès, mais tant pis, ou "tant pire" (Zézette, dans "Le père Noël est une ordure").

Cependant, le passage fantomatique de Studio, bien dans la note du texte, nous signale une âme errante, muette, désemparée ; il effectue son passage de la nuit au jour et sa résurrection, ne le troublons pas.

Quant au talent, je cours déposer ce texte sur mon blog littéraire pour le certifier : merci pour l'appréciation.

En réponse au message de climax007 :

Les histoires mythologiques n'ont guère de succès, mais tant pis, ou "tant pire" (Zézette, dans "Le père Noël est une ordure").

Cependant, le passage fantomatique de Studio, bien dans la note du texte, nous signale une âme errante, muette, désemparée ; il effectue son passage de la nuit au jour et sa résurrection, ne le troublons pas.

Quant au talent, je cours déposer ce texte sur mon blog littéraire pour le certifier : merci pour l'appréciation.

Tu as eu également un passage " fantomatique" sur mon sujet Victor Victoria je tiens à te le rappeler, sans aucune reaction de ma part car j estime que chacun a un droit de retrait.


Pour ta gouverne et en ce qui me concerne, j ai une excellente memoire.
C est juste un rappel.

En réponse au message de studio54street :

En réponse au message de climax007 :

Les histoires mythologiques n'ont guère de succès, mais tant pis, ou "tant pire" (Zézette, dans "Le père Noël est une ordure").

Cependant, le passage fantomatique de Studio, bien dans la note du texte, nous signale une âme errante, muette, désemparée ; il effectue son passage de la nuit au jour et sa résurrection, ne le troublons pas.

Quant au talent, je cours déposer ce texte sur mon blog littéraire pour le certifier : merci pour l'appréciation.

Tu as eu également un passage " fantomatique" sur mon sujet Victor Victoria je tiens à te le rappeler, sans aucune reaction de ma part car j estime que chacun a un droit de retrait.


Pour ta gouverne et en ce qui me concerne, j ai une excellente memoire.
C est juste un rappel.

Vois-tu, dans l'arrière-monde, avant le matin,
les êtres passent, chargés de leur mesquin
bagage ; attachés à leur lopin,
ils ne regardent pas le paysage,
mais s'attachent à un moment
d'avant leur passage ; avant la mort,
la vie dispense des aigreurs ;
tu voulais être un semeur,
mais ta semence était maigreur ;
chacun sème ce qu'il peut ;
tu es donc un fantôme dans l'arrière-monde,
portant une unique rancœur ;
tu es muet comme une âme affaiblie,
portant sa fibre desséchée et momifiée,
dans les noirs remous de la Nuit ;
tu émerges et tu reluis, imagine un monde
neuf, dans la coulée verte du matin.

Seul gouverne le courant du Nil
entre deux marges désertiques.
Et chaque année qu'il déborde,
les hommes à son reflux se souviennent
ensemble des bornes de leurs lopins
(c'était avant la construction du barrage
détruisant la fertilisation de l’Égypte
par les dépôts de limon).

La rancune est une mauvaise fortune,
âme errante, muette sur soi, et têtue.

Accepte les flux autrement plus essentiels
de la vie et de la mort.

De cela il est question, ici.

En réponse au message de climax007 :




Vois-tu, dans l'arrière-monde, avant le matin,
les êtres passent, chargés de leur mesquin
bagage ; attachés à leur lopin,
ils ne regardent pas le paysage,
mais s'attachent à un moment
d'avant leur passage ; avant la mort,
la vie dispense des aigreurs ;
tu voulais être un semeur,
mais ta semence était maigreur ;
chacun sème ce qu'il peut ;
tu es donc un fantôme dans l'arrière-monde,
portant une unique rancœur ;
tu es muet comme une âme affaiblie,
portant sa fibre desséchée et momifiée,
dans les noirs remous de la Nuit ;
tu émerges et tu reluis, imagine un monde
neuf, dans la coulée verte du matin.

Seul gouverne le courant du Nil
entre deux marges désertiques.
Et chaque année qu'il déborde,
les hommes à son reflux se souviennent
ensemble des bornes de leurs lopins
(c'était avant la construction du barrage
détruisant la fertilisation de l’Égypte
par les dépôts de limon).

La rancune est une mauvaise fortune,
âme errante, muette sur soi, et têtue.

Accepte les flux autrement plus essentiels
de la vie et de la mort.

De cela il est question, ici.

L âme errante, désemparée, rancunière, affaiblie par sa fibre desséchée n aurait elle pas un droit à réponse. ?
Entre ton passage fantomatique et mon passage fantomatique, nous somme à égalité desormais.
Mais pour ma part, ne te connaissant pas je ne me permettrai jamais de telles logorrhées qui n ont que pour seul dessеіп de blesser et de vexer. Mais je tiens à te rassurer je ne me sens aucunement concerné par cet ecrit que tu viens d improviser.
Tu apprendras que le respect de soi meme commence par le respect d autrui.
Bref, l incident est clos car je n avais aucunement l intention de me joindre à ce sujet.

En réponse au message de studio54street :

En réponse au message de climax007 :




Vois-tu, dans l'arrière-monde, avant le matin,
les êtres passent, chargés de leur mesquin
bagage ; attachés à leur lopin,
ils ne regardent pas le paysage,
mais s'attachent à un moment
d'avant leur passage ; avant la mort,
la vie dispense des aigreurs ;
tu voulais être un semeur,
mais ta semence était maigreur ;
chacun sème ce qu'il peut ;
tu es donc un fantôme dans l'arrière-monde,
portant une unique rancœur ;
tu es muet comme une âme affaiblie,
portant sa fibre desséchée et momifiée,
dans les noirs remous de la Nuit ;
tu émerges et tu reluis, imagine un monde
neuf, dans la coulée verte du matin.

Seul gouverne le courant du Nil
entre deux marges désertiques.
Et chaque année qu'il déborde,
les hommes à son reflux se souviennent
ensemble des bornes de leurs lopins
(c'était avant la construction du barrage
détruisant la fertilisation de l’Égypte
par les dépôts de limon).

La rancune est une mauvaise fortune,
âme errante, muette sur soi, et têtue.

Accepte les flux autrement plus essentiels
de la vie et de la mort.

De cela il est question, ici.

L âme errante, désemparée, rancunière, affaiblie par sa fibre desséchée n aurait elle pas un droit à réponse. ?
Entre ton passage fantomatique et mon passage fantomatique, nous somme à égalité desormais.
Mais pour ma part, ne te connaissant pas je ne me permettrai jamais de telles logorrhées qui n ont que pour seul dessеіп de blesser et de vexer. Mais je tiens à te rassurer je ne me sens aucunement concerné par cet ecrit que tu viens d improviser.
Tu apprendras que le respect de soi meme commence par le respect d autrui.
Bref, l incident est clos car je n avais aucunement l intention de me joindre à ce sujet.

L'âme errante persiste à errer
et ne conçoit pas qu'un texte,
oui, s'élabore de suite.

Nous ne somme à égalité de rien,
car nous n'étions en guerre
que dans ton imagination avide de coups et bosses.

J'apprends surtout que le respect de soi consiste
en vivre des peines plus ргоfопԁеs
qu'une pauvre rancœur obsédante.

J'apprends surtout que la bête à cornes,
si elle veut percer et déchirer, s'attache
à des non-événements de sa vie.



Et j'apprends surtout qu'il convient de ne pas attribuer

aux autres des pensées, des intentions, une mentalité,

dont l'ignorance chez celui qui configure ainsi

un ennemi hostile, utile à sa rancœur, est grande.

Passe une bonne journée, Studio.

Clicli, terme familier que j'aime utiliser...

Ne te laisse pas perturber et continu tes poésies, ici bas, chez nous, pauvres mortels...

Les visites fantomatiques ne sont que des spectres de passage.

Mais, Pegase, je n'ai jamais eu de frère qui m'aurait appelé d'un hypocoristique dérivant de mon prénom, cela m'émeut "Clicli" ; moi, je pleure d'un amour déchu en six jours.

Mon évocation pharaonique (bourrée d'inexactitudes à révolter les archéologues) n'est jamais qu'une histoire de Vie et de Mort, de lassitude et de solitude, de forces reprises et de soleil visible à nouveau.

Comme si voir le soleil était donné de suite, le matin, à chacun, et les reliefs, et le courant de la vie qui l'emporte sur Thanatos... Comme si l'effort de vivre allait de soi...

Voilà de quoi il retourne, Séb. (je te claque deux bises bien caressantes pour ton anniversaire).