Histoires de Ԛ.
Rencontre "éphémère"
Il y a peu, Ben est parti de ma vie. Ben, c’est le mec avec qui j’avais emménagé quelque temps plus tôt dans un petit meublé, près de la Basse. Il n’était jamais à la maison et j’avais peu à peu pris le train de vie d’une célibataire, alors que nous symbolisions aux yeux de tous un couple très soudé. D’un commun accord nous nous sommes séparés et depuis, j’ai décidé de me remettre sérieusement en selle en cherchant un nouveau compagnon, de Ьаіsе ou de vie, sur un site de rencontres. C’est comme ça que j’ai rencontré Alex, voici mon histoire de sехe.
Je m’ennuyais un samedi après-midi à zoner sur le Web et je suis tombée sur son profil. Je me suis tout de suite méfiée : une tête de beau gosse, ambulancier de métier, une petite trentaine, à coup sûr c’était un faux compte qui cherchait à faire des rencontres à tout prix. Je discute quand même quelques heures avec lui ; il m’a l’air de savoir écrire correctement et d’avoir de la conversation, de surcroît, cela me suffisait pour convenir d’une première rencontre.
Mon amie venait de me lâcher pour notre ciné de ce soir, il a réussi à annuler sa soirée entre potes, et nous nous sommes retrouvés chez lui, vers 22 heures. Il m'a reçue dans un superbe deux-pièces dans la périphérie de Perpignan , une maquette d’avion géante trônait fièrement sur sa table basse. Il m’a accueillie avec un large sourire, il était encore plus beau en vrai que sur ses photos.
Moi qui m’attendais à une rencontre pénible (comme j’en avais déjà subi), je me suis tout de suite sentie très impressionnée. Il avait fait à manger, m’a servi un bon verre de vin, une assiette d’aiguillettes de poulet accompagnées de riz et nous avons commencé à faire connaissance. Il était passionné de piano, et s’intéressait à tout ce qui faisait ce petit monde. Il avait une voix très fluette, bienveillante, à la limite du zozotement, qui contrastait avec sa carrure imposante.
La bouteille de rouge s’est terminée, il a sorti celle de champagne. « Je n’ai plus que ça », s’est-il excusé. Il était 2 heures du matin, ma tête tournait… « Bon il va falloir qu’il se passe quelque chose maintenant ! » me suis-je écriée subitement. Je ne sais plus de quoi je parlais, mais pas de sехe c’est sûr. Lui, l’a interprété comme tel, en même temps, mon attitude était très ambiguë.
Il s’est retourné vers moi et sans me laisser le temps de la réflexion, m’a embrassée d’un coup. Après tout, nous étions là pour ça, pas pour parler compositeur du XVIIIe siècle ? « Je te préviens, je suis plutôt ԁоmіпапt… » m’a-t-il dit au creux de l’oreille. Pourquoi pas, je n’avais rien contre quelques ébats musclés.
Il a commencé à serrer mon cou, je me suis laissé faire ԁосіlе. C’était assez agréable, il y allait progressivement, pour que je prenne confiance. Il a ensuite tenu à ce que je le suсе. Il m’a placée à genoux sur son parquet et a sorti une Ьіtе de taille plutôt moyenne, et je me suis mise à la tâche. J’y suis même allée en gогgе ргоfопԁе, j’avais un peu d’entraînement à ce jeu-là et son engin était d’un calibre tout à fait raisonnable.
Alex appuyait sur ma tête pour que je m’embroche encore plus et m’encourageait de sa voix douce et suave : « C’est bien, prends-la bien ! T’es une bonne petite рutе ! Vas-y, ne retiens rien, bave sur mon parquet. »
C’est à ce moment précis que j’ai éclaté de rire. J’étais en train de me faire étouffer par la Ьіtе d’un inconnu qui avait la voix aussi caressante qu’un chanteur de berceuse et qui me demandait avec un naturel qui relevait de l’habitude « de baver sur son parquet, petite соԛuіпе».
Le contraste était trop drôle ! Je me suis confondue en excuses, il a déЬапԁé, je me suis sentie nulle, il pensait peut-être que je me moquais de lui alors qu’il était clairement très doué ! Quelques instants plus tard, on a réessayé une рéпétгаtіоп dans sa chambre à coucher. Il y allait vraiment fort, jamais un homme ne m’avait à ce point ԁéfопсée. Les sensations n’étaient pas très agréables mais le sentiment de me faire ainsi posséder était vraiment excitant. Je me suis endormie dans son lit, en ne lui laissant pas vraiment le choix, j’ai senti que ça le dérangeait un peu. Mais tant pis ! Je me suis éclipsée le matin, un sourire amusé aux lèvres.
Alex n’étais pas le mec de sa vie, mais ensemble, ils étaient clairement un super duo pour la Ьаіsе !!!
À toi, si tu le veux bien