Cher Climax,
L'absence de majusсule me contrarie, je l'avoue ^^
Heureuse de rencontrer une personne ayant également ce ressenti désagréable quant à l'absence de majusсule et avoir enfin l'honneur du R majusсule comme il se doit
J'ai pourtant des lacunes en grammaire, entre autres, mais j'aime la droiture.
Oui, je sais que le doute est la plus sage des convictions, de ce fait aucune affirmation m'est possible.
Cependant, une amie m'a fait prendre conscience du fait que je suis atteinte du "Clivage du moi". Je ne sais pas si tu as connaissance de ce mécanisme de défense.
Je voudrais m'en débarrasser mais j'ai peur qu'il ne soit irréversible... Ce mécanisme s'installant si lentement, pour une bonne installation justement, et du fait qu'il soit difficile (impossible ?) de s'en défaire. Le corps humain est bien fait.
J'ai un blocage quant à accueillir en moi ce que je peux procurer chez autrui. J'ai peur d'être également bouleversé.
Notre petit côté "robotique" est la fuite de nos émotions, préférant l'observation de celles-çi plutôt que "les ressentir réellement", je crois.
Mais c'est peut-être une bonne chose, dans le sens où notre sensibilité atypique a ce besoin de retrait.
Ce flot d'émotions (car nous en ressentons, il ne faut pas en douter) a besoin de structures, d'être posé.
Des poésies j'en écrivais également, et j'éprouvais un bien fou lorsqu'elles étaient "terminées."
Y aurait-il une peur à ce que nos émotions nous échappe ?
On tient à elles, c'est évident...
Blesser les autres peut être bénéfique, s'ils veulent bien essayer de comprendre le pourquoi de leur(s) blessure(s).
Mais cette peur de blesser autrui ne blesse généralement que soi, puisque cette peur, en complément du fait de l'attention apportée à son (le notre) comportement pour ne pas blesser autrui ne peut émaner que d'un Ange
Amicalement,
R2D2