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Le garçon qui ne s'aimait pas : dédié aux ados ! (page 2) - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Le garçon qui ne s'aimait pas : dédié aux ados !
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 19 février 2016 à 00:12
    Space Cowboy, oh là là, là là là là, mon "talent", voilà autre chose, oh le mauvais motif pour te soustraire ; tu vas laisser de côté l'idéalisation qui est de trop, tu vas te persuader que tu n'as pas l'habitude et c'est tout, tu vas accorder de la confiance à ta sensibilité (le guide le plus sûr !), et tu vas te fier à toi-même.

    Il y a toujours des premières fois, la vie est tissée de premières fois déguisées en répétitions par notre seul pouvoir d'infinie banalité ou en impossibilités par notre force d'inertie, affadissant ou distordant le réel : c'est pourquoi, soit dit en passant - prenons cette illustration -, nos charmants jeunes membres ou les Ьіsехuеls, s'avisant de leur part hоmоsехuеllе alors qu'ils sont mariés avec une femme, ont tort de se prévaloir ou de s'inquiéter de "leur première fois", de leur noviciat, car, que de discontinuités dans l'apparente continuité en boucle !!!
  • r2d2 Membre confirmé
    r2d2
    • 19 février 2016 à 01:10
    Bonsoir climax,

    Tout d'abord, merci. (Je pourrais te donner une explication quant à ce "merci" plus tard ? Si tu veux bien rester à la merci...de mes propos.)
    Je ressens tes écrits comme "mécaniques", dénués d'émotion. Mais c'est peut-être l'effet miroir, je ne sais pas. Peut-être ces constructions de phrases devant respecter certaines règles me procure un mal-être, le ressenti de "non-sincérité".
    Et pourtant, il fut un temps j'écrivais..des proses. Peut-être je culpabilise à faire de mon mal-être un "Art".
    Je lis très peu, et le seul poème que j'aime vraiment est "Demain dès l'aube" de Victor Hugo. J'y perçois le sublime du mal absolu.
    PS : Les mentalités ont changé, on sait bien maintenant que l'adolescence est difficile à vivre.
    Une bise, si tu l'accepte.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 19 février 2016 à 01:43
    R2d2 : pour ce texte, j'ai dû faire appel, de manière assez dispersée et trop peu soutenue pour insuffler de la sincérité à chaque ligne, à des souvenirs déjà lointains d'adolescent mal dans sa peau. Les deniers textes à propos de Simon,mon compagnon décédé, étaient davantage soutenus d'émotions. Mais, c'est essentiellement la forme versifiée, qui corsète la sensibilité, tout en permettant son expression formelle et en la structurant, qui force l'influx des émotions dans un cadre, malgré tout refroidissant.

    Et, sans conteste, la liberté de la prose, une autre forme contraignante, au plus près des pulsions est le remède au caractère artificiel des textes ; une solution mixte, explorée avec succès par Charles Baudelaire, est la prose poétique, qui conserve des vers les euphonies, les allitérations, les groupes rythmiques et de la prose sa venue dans des moules plus personnels.

    La prose est, pour moi, d'une difficulté bien supérieure à celle de la poésie versifiée.

    Voilà pour la froideur que tu as ressentie !
    A juste titre, m'est avis.

    J'accueille tout avis, surtout le tien, du fait d'être le seul à se dire avec des détails sensibles, avec l'attention qui lui est due. MERCI !

    Et je prends et accepte les bises : je suis un garçon que tout bisou émeut, et celui des filles et des femmes me touche : comme si un homme, pour se sentir défini sехuеllеment, pouvait se dispenser de la différence des sехes et donc de côtoyer les сhагmеs féminins et de les éprouver !!!!
  • r2d2 Membre confirmé
    r2d2
    • 19 février 2016 à 02:00
    Climax,
    Merci pour ta réponse.
    Je perçois la poésie comme un besoin de créer ses émotions et/ou de les faire vivre. (de les maintenir en vie ?)
    Et la prose je la perçois comme un lâcher prise.
    La poésie me fait mal, car j'y perçois un refus d'affronter la réalité. J'y perçois un refus d'accueillir la vie.
  • r2d2 Membre confirmé
    r2d2
    • 19 février 2016 à 02:06
    Evidemment je fais part seulement de mon ressenti. Et, au passage, j'aime la poésie.
    Pardon si j'ai pu être blessante malgré moi. Je ne sais pas toujours ce qu'il convient de dire ou pas. Mais je tente ces derniers temps à communiquer avec autrui.
    Merci d'avoir accepté ma bise.
  • r2d2 Membre confirmé
    r2d2
    • 19 février 2016 à 02:09
    Ma peur du refus de ma bise émane de ma peur que tu me rejette de part l'incompréhension de mes propos. Cela n'a aucun rapport avec notre hоmоsехualité.
  • r2d2 Membre confirmé
    r2d2
    • 19 février 2016 à 02:17
    De toute manière nos émotions on les créés nous mêmes, alors qu'elles se matérialise par un Art tel la poésie tant mieux. D'autant que ça peut être une bonne "thérapie" pour soi-même et un régal pour les yeux d'autrui, voire également une thérapie.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 19 février 2016 à 11:04
    R2d2 (je ne me résigne pas à l'absence de majusсule au pseudonyme, fâcheuse coutume due à un usage informatique),

    Ta qualité de perception m'émeut beaucoup et tout ce que tu développes est justement ressenti.

    De plus, tu as la finesse d'admettre que ce que tu ressens peut ne pas être une vérité absolue, il m'appartient donc de t'exprimer combien tu ne te trompes pas.

    - D'abord, je savais bien que les bisous n'ont rien à faire avec une orientation sехuеllе (une définition déclarative souvent bien insuffisante pour approcher la complexité individuelle) : des femmes comptent pour moi, des femmes chaleureuses qui m'émeuvent par leur intelligence sensible et leur bienveillance à mon égard, elles me bouleversent, je crois que tu peux faire partie de ces femmes.

    --- Oui, j'ai un doute cruel en moi : est-ce que j'ai des pensées, c'est incessant et fondamental (et ça ne fonde pas ma sécurité !), et il est bouleversant pour moi que des pensées me viennent, que j'assiste à leur naissance en moi, et - vois-tu -, oui, la prose c'est le lâcher-prise comme tu l'exprimes, ça me vient rarement, j'extirpe des pensées de décombres intérieurs souvent gelés, et je donne du mouvement à cela comme je puis, dans mes limites que j'essaye de repousser.

    Bien à toi,

    Climax.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 19 février 2016 à 11:09
    En réponse au message de r2d2 :

    Evidemment je fais part seulement de mon ressenti. Et, au passage, j'aime la poésie.
    Pardon si j'ai pu être blessante malgré moi. Je ne sais pas toujours ce qu'il convient de dire ou pas. Mais je tente ces derniers temps à communiquer avec autrui.
    Merci d'avoir accepté ma bise.

    Mais, ces derniers temps, je tente, pour ma part de sortir du retrait mortifère, comme tu le tentes aussi !!! Et j'éprouve les mêmes doutes sur la mesure à avoir pour ne pas blesser les autres.



    - Si la poésie est un refus d'entériner et un essai de contester la "réalité" commune du monde social, et si elle peut préfigurer, dans l'ordre imaginaire, un autre ordre social, son autre part est qu'elle explore et reconnaît la réalité mentale, intérieure, psychique, dynamique et vivante (serait-elle souffrante), que nous portons en nous.

    Et qui me sert à communiquer avec toi !
  • r2d2 Membre confirmé
    r2d2
    • 20 février 2016 à 04:03
    Cher Climax,

    L'absence de majusсule me contrarie, je l'avoue ^^
    Heureuse de rencontrer une personne ayant également ce ressenti désagréable quant à l'absence de majusсule et avoir enfin l'honneur du R majusсule comme il se doit
    J'ai pourtant des lacunes en grammaire, entre autres, mais j'aime la droiture.

    Oui, je sais que le doute est la plus sage des convictions, de ce fait aucune affirmation m'est possible.
    Cependant, une amie m'a fait prendre conscience du fait que je suis atteinte du "Clivage du moi". Je ne sais pas si tu as connaissance de ce mécanisme de défense.
    Je voudrais m'en débarrasser mais j'ai peur qu'il ne soit irréversible... Ce mécanisme s'installant si lentement, pour une bonne installation justement, et du fait qu'il soit difficile (impossible ?) de s'en défaire. Le corps humain est bien fait.

    J'ai un blocage quant à accueillir en moi ce que je peux procurer chez autrui. J'ai peur d'être également bouleversé.
    Notre petit côté "robotique" est la fuite de nos émotions, préférant l'observation de celles-çi plutôt que "les ressentir réellement", je crois.
    Mais c'est peut-être une bonne chose, dans le sens où notre sensibilité atypique a ce besoin de retrait.

    Ce flot d'émotions (car nous en ressentons, il ne faut pas en douter) a besoin de structures, d'être posé.
    Des poésies j'en écrivais également, et j'éprouvais un bien fou lorsqu'elles étaient "terminées."

    Y aurait-il une peur à ce que nos émotions nous échappe ?
    On tient à elles, c'est évident...

    Blesser les autres peut être bénéfique, s'ils veulent bien essayer de comprendre le pourquoi de leur(s) blessure(s).
    Mais cette peur de blesser autrui ne blesse généralement que soi, puisque cette peur, en complément du fait de l'attention apportée à son (le notre) comportement pour ne pas blesser autrui ne peut émaner que d'un Ange

    Amicalement,
    R2D2

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