Connexion :

Le garçon qui ne s'aimait pas : dédié aux ados ! (page 3) - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Le garçon qui ne s'aimait pas : dédié aux ados !
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 21 février 2016 à 20:54
    Chère R2d2,

    Une formule plus dynamique et donc plus vivante, et laissant de l'espoir est, dans la vision de Mélanie Klein, celle qui a cohabité avec Anna Freud au sеіп de la Société Britannique de Psychanalyse, celle qui s'est intéressé aux mécanismes les plus précoces et les plus usuels (clivage, projection, morcellement, ...) est la "position schizo-paranoïde" qui alterne avec la "position dépressive".

    Sous ces expressions très techniques, dénommant des processus psychiques complexes, il y a l'alternance entre, d'une part, l'émiettement intérieur, ce qui est clivé et projeté à tout-va vidant le psychisme et le désertifiant, donc l'évitement des émotions, et l'absence de ressenti, cruel (envers soi-même et ses objets d'amour, transformés en riens) et entre, d'autre part, l'accueil humble et sensible des émotions, de constater que même dans le prétendu vide du psychisme (essaye la méditation, fixe-toi sur ton souffle, essaye pendant un quart d'heure de n'avoir que la perception de ton souffle, inspir, expir, et tu auras la grande joie de voir naître d'irrépressibles pensées que tu devras laisser passer, ramène dix vingt fois ton attention sur ton souffle, les sensations, les émotions t’assailliront) des tourbillons de sentiments te viennent, et que dans la position "dépressive", de tristesse d'avoir endommagé tes représentations (tes figures intérieures), tu auras des fluctuations, des larmes, du сhаuԁ, et que, du coup, le "clivage du moi" te démembrant s'atténue, et que tu te rassembleras, entière.

    C'est très schématique, il vaut mieux faire une thérapie d'orientation psychanalytique POUR L’ÉPROUVER : c'est ça qui est salvateur !

    Allez, R2d2, vive Mélanie Klein et ses découvertes, et vive la psychanalyse,


    Climax69007.
  • r2d2 Membre confirmé
    r2d2
    • 25 février 2016 à 00:48
    Mister Climax, Matricule 69007,

    Il y a de cela quelques mois une personne m'a accusé publiquement sur un site lesbien de "Schizophrénie paranoïde".
    J'emploie le terme d'accusation car cela s'est fait sous forme agressive.
    Elle a, de plus, associée à cette dite maladie une регvегsіоп narcissique. Hors il ne me semble pas que l'on puisse posséder ces deux "caractéristiques" disons.

    Cette personne voulait me rencontrer. Moi non. Elle a quelque peu insisté malgré (et je lui en ai fais part) mon besoin de silence.
    Nous avons échangé seulement quelques mots en toute amitié.
    Suite à son insistance, un mot (un gros mot) m'a échappé..suivit de "laisse moi tranquille".
    Je ne comprends pas cette "étiquette" si soudaine, si "incertaine" de sa part.
    Elle y a ajouté "Fausse gentille". Je crois que c'est cela qui m'a fait le plus mal. Car ma gentillesse a souvent été exploitée.

    Etre accusé de "l'inverse" de ce que l'on est, n'aide pas à se défaire de cet éventuel clivage installé en Moi.

    Peut-être a t-elle "raison", sur certains points, et que son "hostilité" n'émane pas d'un tort que mon éventuelle paranoïa veut bien le croire. Peut-être elle ne pouvait s'exprimer autrement, car chacun son histoire.

    Bien évidemment son "Sujet" fut effacé rapidement par la modération.
  • r2d2 Membre confirmé
    r2d2
    • 25 février 2016 à 00:56
    Je voulais donc t'exprimer le fait que je sois intriguée qu'une nouvelle fois cette "Schizophrénie paranoïde" me murmure son appellation.
    Mais cette fois c'est un murmure doux, compréhensif. Alors merci. Sans compter que les intrigues me captive.

    Merci également pour ce rappel (on me l'avait déjà conseillé) qu'il suffit parfois d'un exercice de respiration pour être du moins pour un temps apaisé.

    Je l'ai donc mis en oeuvre et en ais éprouvé un bien-être. Ou peut-être un effacement temporaire de mes maux je ne sais pas.
    J'ai beaucoup de mal à percevoir mes ressentis, comme s'ils étaient anésthésiés.
  • r2d2 Membre confirmé
    r2d2
    • 25 février 2016 à 01:02
    Je suis une personne qui est dans l'observation. Peut-être que je suis également dans celle de moi-même dorénavant, avec un dangereux détachement.

    Ce dit clivage est multifactoriel sans doute.

    J'ai pris rendez-vous chez un psychiatre. Il est assez proche (le rendez-vous), à mon plus grand bonheur. Une personne a annulé son rendez-vous.
    La nature a horreur du vide...
  • r2d2 Membre confirmé
    r2d2
    • 25 février 2016 à 01:09
    J'ai très peur de moi, sincèrement. Je me souviens il y a peu avoir sourit et un peu ricané lorsqu'une amie m'a annoncé que je l'ai faite pleurer.
    A mon sens c'est horrible. Mais je ne ressens rien. Je perçois, ou pense, que c'est horrible. Mais ça ne reste qu'une observation.
    Et il me semble que mon empathie a disparu, mais je ne suis pas sûre...

    Je crois être dans un fonctionnement égoïste. Je ne sais pas du tout.
    Mais nous sommes tous dans l'égoïsme finalement non ?
  • r2d2 Membre confirmé
    r2d2
    • 25 février 2016 à 01:12
    Je me souviens de tous ces moments où je songeais qu'il serait merveilleux que je sois insensible. Tout en ayant un réflexe de refus. A croire que je le savais, Inconsciemment, que cela était possible...

    Point positif : Nos rêves sont accessibles. (A notre bêtise ???)
  • r2d2 Membre confirmé
    r2d2
    • 25 février 2016 à 01:13
    Bisous Climax.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 26 février 2016 à 00:20
    R2d2, ceux ou celles qui utilisent, pour écraser, pour satisfaire leur agressivité, pour sauvagement "interpréter" alors qu'ils ne sont pas liés à toi dans une relation psychothérapique, et ne savent rien de toi, sont de francs sаlорагԁs !!!

    Je suggérais, pour ma part, à la suite de "ton" "clivage du moi" qui me semble peser sur toi comme une fatalité, la théorisation - issue de l'ехрéгіепсе vécue avec des patients, au cours de cures psychanalytiques - qu'a formulée Mélanie Klein, mettant dans un mouvement et des alternances très dynamiques non pas un état suivi d'un autre état, mais une position "schizo-paranoïde" alternant avec une "position dépressive" : je te suggère de sortir de l'emprise d'une appellation statique, pour te tourner vers la vie de ton esprit !

    Je ne te propose pas une "interprétation" sauvage et ignoble, mais une autre vision de toi-même - à accomplir, en devenir, entrevue, ... à toi de t'interroger !

    C'est cela l'aide que peuvent apporter les rigoureuses dénominations de la psychanalyse ; et la psychanalyse ne saurait servir à stigmatiser, elle qui vise à libérer par des prises de conscience sensibles, et ressenties, et venant grâce à un transfert thérapeutique !

    Bien à toi !

    Serge, dit Climax !
  • r2d2 Membre confirmé
    r2d2
    • 26 février 2016 à 04:44
    Cher Serge

    Avec du recul il me semble que mes insultes peuvent émaner d'une "lucidité" quant au personnage qu'est l'autre.
    Je suis hypersensible et non une psychopathe.
    "Psychopathe", pourquoi ce mot ? Parce qu'on a voulu me faire croire que je ne suis pas quelqu'un de bien. Et donc fonctionner avec une sensibilité atypique et douter de soi ça peut aller très loin...

    Finalement ces autres me juge de part l'effet-miroir. Ils perçoivent en moi ce qu'ils pensent d'eux-mêmes.
    Ceci dit j'aime beaucoup la psychanalyse.
    Il peut être salvateur de poser un mot, une dite "étiquette", sur ces ensembles de manifestations dites maladives.
    C'est disons une façon d'y voir plus clair.

    Je suis une personne lunaire. Je te lis sans vraiment te lire. Je survole disons... J'ai d'ailleurs, j'y pense, fais au moins une "crise" de dépersonnalisation. C'est troublant. Je n'existais plus, à mon sens. Et il m'est arrivé parfois de devoir observer mes mains et/ou me toucher un bras pour bien ressentir que je suis en vie, que je suis là..sur Terre, que j'ai un corps.

    J'ai ressenti des émotions tout à l'heure, cela me rassure et c'est comme un renouveau. J'espère abonder en ce sens dorénavant, et ne plus me fuir malgré qu'il soit difficile pour un hypersensible d'éprouver ne serais-ce que pas grand chose...
    Etre à fleur de peau n'est pas évident, surtout lorsque l'on a vécu des horreurs, des trahisons et j'en passe.

    S. (Première lettre de mon prénom.)

    Un doux bisou.
    Merci pour tout.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 26 février 2016 à 15:05
    Non R2d2, l'effet-miroir est fait de bienveillance, ce que tu as subi est une PROJECTION collant en toi ce qu'une autre déteste en soi, et clive, et projette, s'en débarrassant par cette opération, qui n'est pas la perception juste de ce que tu es.

    Mon dieu, ce que tu décris de la dépersonnalisation correspond tellement à mon sentiment de n'y être pour personne et pas même pour moi !

    Quant à la sensibilité qui se dévore elle-même, d'être à fleur de peau, je connais.

    Chère R2d2, oui une "étiquette" d'un diagnostic aide à voir clair, à condition que l'étiquette soit amovible, ne te trace pas un destin comme une fatalité, et serve à un psychanalyste - qui se gardera bien de t'assigner cette fausse identité d'un terme cliпіԛuе qui te résumerait - pour mieux voir et t'aider - et, à partir de là, que ce soit la désignation toute temporaire d'une étape de toi, ou d'une tendance en toi combattue par d'autres tendances !

    Oui, la psychanalyse est d'un grand secours, et je te souhaite de trouver un(e) psychanalyste avec qui faire une psychothérapie d'orientation psychanalytique (car une "vraie" psychanalyse à cinq séances par semaine est inaccessible à la bourse aux moyens financiers du commun des patients).

    Bises,

    Serge

Pas encore inscrit(e) ? Créez votre profil en quelques clics seulement et profitez !