Chère R2d2,
Une formule plus dynamique et donc plus vivante, et laissant de l'espoir est, dans la vision de Mélanie Klein, celle qui a cohabité avec Anna Freud au sеіп de la Société Britannique de Psychanalyse, celle qui s'est intéressé aux mécanismes les plus précoces et les plus usuels (clivage, projection, morcellement, ...) est la "position schizo-paranoïde" qui alterne avec la "position dépressive".
Sous ces expressions très techniques, dénommant des processus psychiques complexes, il y a l'alternance entre, d'une part, l'émiettement intérieur, ce qui est clivé et projeté à tout-va vidant le psychisme et le désertifiant, donc l'évitement des émotions, et l'absence de ressenti, cruel (envers soi-même et ses objets d'amour, transformés en riens) et entre, d'autre part, l'accueil humble et sensible des émotions, de constater que même dans le prétendu vide du psychisme (essaye la méditation, fixe-toi sur ton souffle, essaye pendant un quart d'heure de n'avoir que la perception de ton souffle, inspir, expir, et tu auras la grande joie de voir naître d'irrépressibles pensées que tu devras laisser passer, ramène dix vingt fois ton attention sur ton souffle, les sensations, les émotions t’assailliront) des tourbillons de sentiments te viennent, et que dans la position "dépressive", de tristesse d'avoir endommagé tes représentations (tes figures intérieures), tu auras des fluctuations, des larmes, du сhаuԁ, et que, du coup, le "clivage du moi" te démembrant s'atténue, et que tu te rassembleras, entière.
C'est très schématique, il vaut mieux faire une thérapie d'orientation psychanalytique POUR L’ÉPROUVER : c'est ça qui est salvateur !
Allez, R2d2, vive Mélanie Klein et ses découvertes, et vive la psychanalyse,
Climax69007.