Le garçon est un brun ; dans sa présence il trotte
La tendresse des hanches ; son visage est ouvert
Aux secrets indécis de l'amour toujours vert,
A l’interrogation de mon regard qui frotte
Une requête indicible à sa paupière,
A son corps long et souple, à son ferme horizon
De mâle trentenaire ; il m'effleure un soupçon
De temps et s'éloigne, cambré et solitaire,
Les deux yeux voyageurs, son sехe parsemant
De sa virilité sa peau ; son œil questionne
D'un passage discret mais entier ; un tel homme
Est prêté, enfin perdu ; me voici le gréement
D'un souvenir flotté, il demeure une face
D'un brun joliment brun irradiant mon espace.
Climax007, le Vendredi Sept Juillet 2017.