En réponse au message de textoo :
Merci pour cet article intéressant !
Le tien aussi était pas mal !
J'y retiens notamment, à l'issue d'une lecture attentive du truc que:
1° Attirance ne veut pas dire pratique, pratique ne veut pas dire identification de bi ou homo.
C'est ce qui ressort du fait que:
Un tiers des hommes ayant une pratique Ьіsехuеllе se dit homo, un tiers bi, un tiers hétéro.
La moitié des femme dans la même situation se déclare hétéro, un tiers bi et les 17 % restante homo.
2° L’attirance sехuеllе manifesté par les bis pour les homme et pour les femmes est différenciée, ce qui bat en brèche la notion d’une attirance égale et indifférenciée vers l’autre sехe ou vers celles et ceux du même sехe que soi.
3° Les femmes et les hommes bi déclarent un nombre similaire de partenaires sехuеls et avec une prédominance de partenaires de l’autre sехe, ce qui bat en brèche l’idée de la Ьіsехualité en tant que truc transitoire vers une hоmоsехualité vraie.
On aurait plutôt une sехualité élargie à des partenaires du même sехe, nombre des pratiquants restant centrés sur l’hétéгоsехualité, d’un point de vue identitaire comme du point de vue du choix préférentiel de partenaires.
4° La conjugalité serait vécu possiblement comme une entrave à leur liberté des mecs (plutôt moins coté des filles bi) de butiner les deux sехes.
L’identification bi chez l’homme serait vécu comme un repoussoir et une vulnérabilité au sеіп d’un couple, qu’il soit mixte ou homo.
Avec pour conséquence que 70 % des mecs bi vivent seuls…
Enfin, la Ьіsехualité serait donc beaucoup moins souvent une transition vers l'hоmоsехualité qu'une sехualité de circonstance qui ne remet pas en cause l'hétéгоsехualité des pratiquants (tes) qui s'y adonnent.
Je ne me retrouve pas forcément dans toutes les conclusions posées mais il n'y a pas de raison que cela soit le cas, une étude de ce type représentant une vision d'ensemble qui se moque bien de l'individualité de chaque situation.
En réponse au message de edgar66 :
Salut pdf ... J'adhère complètement à la plus part de tes idées, je pense même que nous pourrions être l'un de l'autre les alter-égos. Cependant, il y'a un terme récurent dans tes commentaires qui me pique les yeux ...
C'est volontaire de ma part.
Je suis dans une démarche de banalisation du terme "pédé".
C'est à mes yeux un terme qu'il convient d'utiliser au même niveau que celui de gay.
Je suis attaché à la langue française et préfère ce vocable dans notre langue que l'autre anglicisme.
Tout comme on est revenu de la définition de l'hоmоsехualité en tant que maladie mentale, je pense qu'il serait grand temps de ranger aux oubliettes la signification pédérastique du vocable "pédé".
Pédé, tout seul identifie un homo homme de façon définitive.
Petit pédé serait plutôt empreint d'affection, voire d'епvіе de protection.
Sale pédé vire à l'insulte mais du fait de sale et de l'intention, pas du vocable pédé.
Bref, c'est comme juif, blanc, noir ou chauve: Ce n'est pas tant le mot qui est mal mais ce qu'on en fait.
Perso, j'ai епvіе de lui redonner du lustre, de l'éclairer, de le dépoussiérer, ce petit mot sec et sonore et de l'attribuer à qui de droit sans aucune idée d'altération de qui cela désigne.