Un sujet parfois évoqué ici et qui, je pense, mérite qu'on s'y penche: Les tгоus noirs.
Au delà du phénomène physique, une pensée qui se veut universelle et qu'il est de bon ton de faire sienne si on ne veut pas se faire taxer d'empêcheur de tourner en rond.
Mais qu'en est-il de ces tгоus noirs
l'Event Horizon Telescope, il y a quelques mois (10/04/2019), a fourni, selon le milieu de l’astro-physique, la première image d'un tгоu noir.
Un tгоu noir supermassif qui se trouve au cœur de la galaxie elliptique M87 à environ 53 millions d'années-lumière de la Voie lactée.
Mais de quoi parle t’on au juste et qu’est-ce qu’un tгоu noir ?
Notons pour commencer que l’image n’est pas du tout une photo.
Ce que ce que l’on nous montre n’est pas une observation venant de télescopes optiques.
On nous montre seulement une représentation, une traduction visuelle, une simulation qui a pour source un train d’ondes millimétriques captées par un réseau de radio-télescopes.
Évoquons maintenant le tгоu noir en lui-même.
Qu’est-ce qu’un tгоu noir ?
Au commencement, il y a des théoriciens en relativité générale et astrophysique.
Le travail est d’abord un travail mathématique sur du papier pour modéliser avec des formules le monde qui nous entoure et son fonctionnement.
Parmi eux, ce cher Albert :
Mais aussi des gens comme Karl schwarzschild et la métrique qui porte son nom :
La métrique de Schwarzschild est une solution des équations d'Einstein. Elle décrit la géométrie de l'espace-temps.
Difficile d’en parler sans y mettre des maths indigestes que je suis loin de maîtriser.
Pour faire très simple, disons que ce début de 20° siècle marque l’avènement de notions révolutionnaires pour l’époque comme la variabilité du temps, de l’espace ainsi que de notions qui expliquent le précession de l’orbite des corps célestes et autres concepts nouveau comme la courbure de la lumière, les lentilles gravitationnelles,…
Un monde nouveau pour décrire un monde de 14 milliards d’années, en quelque sorte, l’espace et le temps devenant de l’espace-temps.
Ces modélisations fonctionnent pas mal et permettent de comprendre des choses observées comme par exemple les anomalies de précession de l'orbite de Mercure.
On notera que la connaissance à l’époque, c’était une connaissance Allemande et que les publications étaient donc en Prussien.
On est donc sur des mathématiques qui évaluent ce que l’on appelle les champ gravitationnels.
Et c’est là que démarre le concept de tгоus noirs.
Un tгоu noir, ce serait un objet astronomique supermassif dépassant sa criticité gravitationnelle.
Plus un corps céleste est gros, plus il courbe la lumière passant à proximité.
Au delà de trois mаssеs solaires, sa densité serait telle que, non seulement il courberait la lumière à proximité mais irait jusqu’à l’absorber complètement.
S’il absorbe toute lumière, il est logiquement noir.
Pourquoi tгоu, maintenant ?
Le problème avec la gravité, c’est que la matière donne de la gravité mais que, trop de matière finit par donner une gravité telle que celle-ci va devenir si « pesante » qu’elle va s’effondrer sur elle même.
C’est un peu comme si on empilait des œufs par plateaux.
Il va arriver un moment où on aura tant de plateaux empilés les un sur les autres que l’on va assister à un effondrement général des œufs qui implosent sous leur propre poids.
On serait alors face à un astre qui dépasserait un seuil de criticité et s’effondrerait.
Un tгоu noir serait donc un astre supermassif qui attire toute lumière autour de lui ainsi que des corps célestes proches.
En jouant ce rôle d’aspirateur, il grossirait jusqu’à son auto désintégration.
Le concept pas facile à comprendre étant qu’elle serait quasi instantanée localement (au niveau du tгоu noir) mais paraîtrait durer toujours vu par un observateur extérieur.
Là, j’avoue bloquer sur cet aspect relativiste du temps…
À de suite…