Lorsque j'écris à propos du premier ministre
du Portugal, Pedro Раssos Coelho, alors qu'il
est interrompu depuis les tribunes du public
par la chanson de la Révolution portugaise
commencée le 25 Avril 1974 (on va la fêter,
et même en France, là où les communautés
de Portugais et de descendants de Portugais
- plus d'un million d'immigrants portugais en
France dans les années 1960 et 1970, c'est dire !!! -,
ont de la visibilité sociale, comme un événement
d'un jour unique, alors que ce fut un processus, ...
les partis de droite, le PSD et le CDS portugais
ont intérêt à mythifier la date du 25 Avril 1974,
cela leur permet d'évacuer les postérieures et
"pénibles" expropriations faites par les paysans
de l'Alentejo, par les travailleurs de villes, par les journalistes prenant en main contre leur patron
fasciste la diffusion honnête des nouvelles) -
donc alors que Pedro Раssos Coelho est
interrompu par la chanson de Zeca Afonso
"Grândola, vila morena", j'écris,
malencontreusement, que "cette vidéo a
ÉLECTRIFIÉ toute la péninsule Ibérique" ;
lapsus qui peut-être renvoie au mot d'ordre
simplificateur de Lénine disant que
"le socialisme, c'est le pouvoir des soviets
(des comités) et l'électrification" : bien entendu,
il faut un ERRATUM, et il me faut corriger cette
phrase en "Cette vidéo du premier ministre
portugais, interrompu depuis les tribunes
par "Grândola, vila morena", a ÉLECTRISÉ la
péninsule Ibérique entière."