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"Les Troisièmes Couteaux" du capitalisme (page 2) - Politique & Droits des homosexuels

Sujet de discussion : "Les Troisièmes Couteaux" du capitalisme
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 16 mars 2014 à 16:43
    J'ai un Opinel, ça compte ? Et un Laguiole aussi... Mais j'en ai pas un 3ème !

    Que veux-tu,
    tu seras deuxième couteau,
    quelle promotion !

    Pour moi, la promotion ne vaut que lorsqu'elle est professionnelle.
    D'ailleurs, depuis peu, je lorgne un poste de cadre sup, qui à n'en pas douter, me sera attribué avant la fin de l'année !

    Je n'ai certes pas fait de longues études, je n'ai pas énormément de connaissances (surtout parce que j'étais un Ьгапlеuг et que mes priorités étaient bien ailleurs) mais ça ne m'a pas empêché de pas trop mal m'en sortir, néanmoins !

    Oui, bon, Chris, comment ne pas te féliciter ?



    Néanmoins, le sujet de ce "post" est finalement,
    face à un monde décrit avec de l'humour par
    Bernard Lavilliers, comment l'on s'en accommode
    ou pas ; chacun est bien contraint, lors de sa vie
    dite professionnelle, d'essayer de ne pas stagner ;
    cependant, des mouvements collectifs se sont
    préoccupés et occupés de ce qui peut ne pas
    faire stagner la vie sociale dans l'état actuel
    des choses.



    Les chansons qui sont présentées ici
    ont rythmé et continuent à rythmer
    les moments de changements sociaux,
    volontaires, provoqués, pour que chacun ne soit
    pas pour son collègue de travail un concurrent,
    un adversaire sur le marché du travail capitaliste.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 16 mars 2014 à 17:00
    La chanson que Zeca, José Afonso, a écrite pour une coopérative paysanne de l'Alentejo, est devenue le chant de la Révolution portugaise commencée le 25 Avril 1974, et depuis c'est le chant de la résistance aux gouvernements qui saignent les peuples, au nom de la Troïka Fonds Monétaire International - Banque Centrale Européenne - Commission de l'Union Européenne.


    A LA SUITE D'UNE REMARQUE DE IKKI, VOUS EN TROUVEREZ PLUS LOIN UNE TRADUCTION.








    Le mouvement "Que se lixe a troika" [Que la Troïka aille se faire voir], qui a réuni, le 2 Mars 2013, un million de manifestants (sur dix millions d'habitants au Portugal) contre la politique du gouvernement de droite PSD/CDS-PP dirigé par Pedro Раssos Coelho a vue toutes ses manifestations et celle de Lisbonne, filmée au début de cette vidéo, scandées par "Grândola, vila morena". Suit la manifestation de Porto (deuxième ville du Portugal, au Nord, sur le littoral), aux mêmes sons de "Grândola, vila morena".


    "O povo é quem mais ordena" : "Le peuple est celui qui commande avant tout".





    Le premier ministre du Portugal, Pedro Раssos Coelho, troisième couteau de la Troïka FMI - BCE - Commission de l'Union Européenne, interrompu, lors du débat qui a lieu tous les quinze jours à l'Assemblée de la République portugaise, par "Grândola, vila morena" chantée depuis les tribunes. C'était le 15 Février 2013. Ces images ont électrifié la péninsule Ibérique entière !


  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 16 mars 2014 à 17:24
    Le "Temps de cerises" : à cette époque,
    de la Commune de Paris, les troisièmes
    couteaux étaient les membres du gouvernement
    de Versailles, coalisés avec l'ancien ennemi
    prussien contre l'expropriation socialiste,
    contre la laïcité, contre les droits des femmes,
    contre la journée de travail de huit heures,
    contre le gouvernement du peuple
    par le peuple lui-même
    dans son assemblée communale.



  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 16 mars 2014 à 17:24

    Par rapport à cette vidéo Climax, je n'en vois pas l'intérêt, le site est francophone, et cette vidéo en portugais ne sera vraisemblablement comprise que par toi.
    Appuyer une démonstration par des documents est une bonne habitude, encore faut-il qu'ils soient compréhensibles par tous.

    Si je devais illustrer l'affaire Prism par les documents cryptés de Snowden, je ne suis pas sûr que cela apporterait grand chose.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 16 mars 2014 à 19:55
    Juste remarque, partiellement juste, de IKKI, à propos de "Grândola, vila morena", chanson puissante en soi et ne nécessitant pas de traduction pour qu'on en sente le caractère fraternel, en vue d'un monde autre :

    - parce que c'est le chant radiodiffusé qui a déclenché, à l'aube du 25 Avril 1974, le soulèvement du MFA (Mouvement des Forces Armées), prélude de la Révolution du 25 Avril 1974 ;

    - parce que ce chant a retenti tout du long de la Révolution portugaise ;

    - parce que TOUS les Portugais et les Espagnols - aussi - connaissent comme un chant d'émancipation "Grândola, vila morena" ;

    - parce que c'est un chant collectif, qu'il faut reprendre en chœur, donc un chant collectif de lutte ;

    - parce que le premier ministre de droite, Pedro Раssos Coelho, détaillant la mise en œuvre des рlапs de la Troïka, trouve dans la tribune des contradicteurs l'interrompant par "Grândola, vila morena", lui signifiant par là que "O povo é quem mais ordena", "Le peuple est celui qui commande avant tout", images qui - je le répète - ont mis du baume au cœur dans toute la péninsule Ibérique.


    ---------------------------------------------------------------------------

    Ceci dit, voici ma traduction de "Grândola, vila morena", le premier vers servant de titre :

    Grândola vila morena
    Grândola, ville brunie sous le soleil
    Terra da fraternidade
    Terre de la fraternité
    O povo é quem mais ordena
    Le peuple est celui qui commande avant tout
    Dentro de ti, ó cidade
    En ton sеіп, ô ma ville

    Dentro de ti, ó cidade
    En ton sеіп, ô ma ville
    O povo é quem mais ordena
    Le peuple est celui qui commande avant tout
    Terra da fraternidade
    Terre de la fraternité
    Grândola, vila morena
    Grândola, ville brunie sous le soleil

    Em cada esquina um amigo
    A chaque coin de rue se trouve un ami
    Em cada rosto igualdade
    Dans chaque visge est l'égalité
    Grândola, vila morena
    Grândola, ville brunie au soleil
    Terra da fraternidade
    Terre de la fraternité.

    Terra da fraternidade
    Terre de la fraternité
    Grândola, vila morena
    Grandôla, ville brunie au soleil
    Em cada rosto igualdade
    Dans chaque visage est l'égalité
    O povo é quem mais ordena
    Le peuple est celui qui commande avant tout

    À sombra duma azinheira
    A l'ombre d'un bois planté de chênes-liège
    Que já não sabia a idade
    Dont nul homme ne sait désormais l'âge
    Jurei ter por companheira
    J'ai fait le serment d'avoir pour me guider
    Grândola a tua vontade
    Grândola ce que tu ordonnes

    Grândola a tua vontade
    Grândola, ce que tu ordonnes
    Jurei ter por companheira
    J'ai juré de le garder pour me guider
    À sombra duma azinheira
    A l'ombre d'un bois planté de chênes-liège
    Que já não sabia a idade
    Dont nul homme ne savait désormais l'âge.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 16 mars 2014 à 20:50
    Le chant de la Première Internationale,
    celle de Marx, de Proudhon, de Bakounine,
    qui vit la division entre les communistes
    dits "autoritaires" par les anarchistes
    et les courants libertaires, puissants
    en France, puisque ce sont eux qui
    sont à l'origine de la Fédération des
    Bourses du Travail puis de la Confédération
    Générale des Travailleurs (la CGT).
    Pensons à la figure
    de Fernand Pelloutier !


    Les "troisièmes couteaux" de l'époque
    étaient ceux dont Friedrich Engels a décrit
    le résultat de l'action dans "La situation
    des classes laborieuses en Angleterre",
    son premier écrit proprement économique,
    et ceux que peint Zola, dans "Germinal",
    les mаіtгеs de Forges, les contremаîtгеs,
    les propriétaires des mines, leurs polices,
    leurs provocateurs, leurs briseurs de grève, ...


    Par la belle voix de Marc Ogeret (un interprète
    passionné des poèmes de Louis Aragon, dont
    le déchirant "Nous dormirons ensemble" m'émeut
    toujours au plus haut point), "L'Internationale",
    avec le texte français en surimpression.



    Bien évidemment il faut comprendre
    non pas comme il est écrit "Rampons
    les rangs", mais "Rompons les rangs".


    "Ramper", dans "L'Internationale", enfin...
    Il y a de ces lapsus calami calamiteux !
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 17 mars 2014 à 20:01
    Lorsque j'écris à propos du premier ministre
    du Portugal, Pedro Раssos Coelho, alors qu'il
    est interrompu depuis les tribunes du public
    par la chanson de la Révolution portugaise
    commencée le 25 Avril 1974 (on va la fêter,
    et même en France, là où les communautés
    de Portugais et de descendants de Portugais
    - plus d'un million d'immigrants portugais en
    France dans les années 1960 et 1970, c'est dire !!! -,
    ont de la visibilité sociale, comme un événement
    d'un jour unique, alors que ce fut un processus, ...
    les partis de droite, le PSD et le CDS portugais
    ont intérêt à mythifier la date du 25 Avril 1974,
    cela leur permet d'évacuer les postérieures et
    "pénibles" expropriations faites par les paysans
    de l'Alentejo, par les travailleurs de villes, par les journalistes prenant en main contre leur patron
    fasciste la diffusion honnête des nouvelles) -
    donc alors que Pedro Раssos Coelho est
    interrompu par la chanson de Zeca Afonso
    "Grândola, vila morena", j'écris,
    malencontreusement, que "cette vidéo a
    ÉLECTRIFIÉ toute la péninsule Ibérique" ;
    lapsus qui peut-être renvoie au mot d'ordre
    simplificateur de Lénine disant que
    "le socialisme, c'est le pouvoir des soviets
    (des comités) et l'électrification" : bien entendu,
    il faut un ERRATUM, et il me faut corriger cette
    phrase en "Cette vidéo du premier ministre
    portugais, interrompu depuis les tribunes
    par "Grândola, vila morena", a ÉLECTRISÉ la
    péninsule Ibérique entière."

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