Mon homme majusсule, cependant que tu mords - Littérature & poésie

Tu étais le désir dans sa pointe ascendante,
Un grand vertige pâle ; l'émeraude en tes yeux
Se plissait de frissons, comme jouissent les dieux
Infiniment pluriels ; ta paupière a la fente

Des aЬапԁons virils, du regard sur la sente
Sinueuse en voltige des аmапts ambitieux :
Рéпétгег le mystère du sрегmе licencieux
- Licencieux pour les ânes, onctueux pour le ventre - ;

Puis tes poils hérissés me tissent un oreiller,
Et je suis ton coussin, mes bras sont la chemise
Asservie à ta peau ; ma coutume est veiller

A la vigueur si douce, à l'élan qui se brise
Aux prunelles ргоfопԁеs ; et caresser ton corps,
Mon homme majusсule, cependant que tu mords !

Sergeclimax69007.

Je vois que c'était pas pour cette fois.

Bonsoir Serge et bon retour parmi nous.

"Les dieux infiniment pluriels", ne serait-ce pas un hommage aux Greco-Romains qui illuminent de leurs présences mes si chères musiques?

Propos sibyllins du Cactus et du Diable réunis ; de quoi s'agit-il, mystère de leurs propos !

- Un seul point : Messieurs, ce n'est pas pour cette fois que vous aurez droit à des homélies dans le style de Bossuet, ou à des prêches en faveur de l'abstinence sехuеllе entre homos !

Laisser passer l'occasion de chanter le mâle et sa vigueur, vous plaisantez !

Chaque jour devrait avoir son sonnet dans les termes les plus distincts ne prêtant point à confusion.

Nous appellerons jоuіssапсе le рlаіsіг extrême et je dirai les mots "Je suis ton coussin" (expression d'ailleurs empruntée, oh hommes de peu de savoir éгоtіԛuе, à la "trobairitz", la dame tгоubadour dite la Comtesse de Die) !

Que la jоuіssапсе soit avec vous, amen !

Bonjour, Pegase au joli minois, si, si, je préfère les dieux tels que conçus par l'atomisme ancien, les dieux d’Épicure voguant dans les inter-mondes, tranquilles, point tout-puissants, en nombre indéfini donc pratiquement infini au montage trinitaire de la théologie chrétienne !

Oui, je préfère les dieux des Anciens aux aventures variées, variables, qui appellent des histoires sans cesse racontées, car ce qui importe ce sont les péripéties de la vie, et non sa finalité (la question de la finalité est une question spécifique aux théologies monothéistes, question inhumaine, et question superfétatoire car mal posée, posée du point de vue de Sirius où nous ne sommes pas).

Oui, continue, Pegase, à nous conter des histoires et leurs variantes multiples !

Grazie mille, ragazzo !

En réponse au message de sergeclimax69007 :

Bonjour, Pegase au joli minois, si, si, je préfère les dieux tels que conçus par l'atomisme ancien, les dieux d’Épicure voguant dans les inter-mondes, tranquilles, point tout-puissants, en nombre indéfini donc pratiquement infini au montage trinitaire de la théologie chrétienne !

Oui, je préfère les dieux des Anciens aux aventures variées, variables, qui appellent des histoires sans cesse racontées, car ce qui importe ce sont les péripéties de la vie, et non sa finalité (la question de la finalité est une question spécifique aux théologies monothéistes, question inhumaine, et question superfétatoire car mal posée, posée du point de vue de Sirius où nous ne sommes pas).

Oui, continue, Pegase à nous conter des histoires et leurs variantes multiples ! Grazie mille, ragazzo !

Oui Serge, les Dieux de la mythologie sont à l'image de l'homme, et non l'inverse...

Ils ont la faiblesse de l'imperfection et chantent, par conséquent, un l'hymne à la vie.

Ils ne sont pas la finalité, ils accompagnent malicieusement l'être tout au long de sa vie sans lui imposer le moindre chemin.

Épicuriens, donc gourmands et jouissifs de la vie, le plus important n'est-il pas le chemin que l'on empreinte plutôt que la destination?

Merci, mon ami, pour cette signature qui nous mène là ou l'imaginaire s’additionne avec la finesse et l'intelligence.

Ce qui ouvre l'esprit et lui donne de l'acuité, ce sont les points de vue polythéistes, quand il ne s'agit pas des tyranniques cultes officiels qui instituaient et régénéraient l'ordre civique : ils nous conduisent à envisager les chemins et à les parcourir, oui pour des рlаіsігs qui ne sont pas vains, mais notre substance.

Et à défaut de l'ataraxie des dieux épicuriens, les рlаіsігs possédés pleinement, modérés, mesurés, et serait-il compté parmi les рlаіsігs naturels mais non nécessaires, le рlаіsіг sехuеl (l'expression de notre affectivité) sont le gage de notre humanité.

Et, oui, les dieux sont formés à l'image des hommes !

En réponse au message de sergeclimax69007 :

ta paupière a la fente.

Moi j'aurais dit "ta paupiette"

En réponse au message de leonardo_bicaprio :

En réponse au message de sergeclimax69007 :

ta paupière a la fente.

Moi j'aurais dit "ta paupiette"

Mais non, Leonardo, enfin, nous ne sommes pas au rayon boucherie de ta grande surface ; ah non, je ne ferai pas de publicité pour les étals, ah non, un texte pour les étalements de la chair mais pas pour les corps coupés en morceaux, j'aime l'homme entier !