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Mon passant emporté, mon prince enténébré - Littérature & poésie

Sujet de discussion : Mon passant emporté, mon prince enténébré
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 17 février 2016 à 16:00
    Mon passant emporté, mon prince enténébré
    Et mon temps disparu, ma noblesse effacée,
    Mon éclat de paupière, ma tendresse passée,
    Mon fantôme fidèle, instrument détimbré,

    Mon plein rythme arrêté, mon navire sombré,
    Ma rivière glacée, solitude pressée,
    Mon Portugais arabe, ma lèvre retroussée,
    Mon parfum distillé, et ma langue encombrée

    Des paroles étouffées, mon brouillard liquéfié,
    Le cristal de mes larmes, mon beau brun statufié,
    Mon souvenir diffus, mon image incertaine,

    Mon papillon gelé, mes couleurs de fontaine,
    Mon goût d'inachevé, mon rêveur en chemin
    Ne vivant plus qu'en moi : voici mon lendemain !

    Pour C. J. S. G. de Almeida.

    Climax69007, ou Serge, comme vous voulez !
  • jakou61 Membre élite
    jakou61
    • 17 février 2016 à 16:42
    Je trouve que cette chanson exprime ton poeme


  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 17 février 2016 à 17:49
    Merci pour un amour disparu, mais pas arrêté, merci pour un mort qui gît à Loulé et qui demeure en moi.

    Ce qui ne me détourne pas, par ailleurs, de draguer, Messieurs !
  • jakou61 Membre élite
    jakou61
    • 17 février 2016 à 17:54
    Tu as bien raison serge car l amour est la seve de la vie
  • tonjoe31 Membre élite
    tonjoe31
    • 17 février 2016 à 19:28
    Bonsoir Serge,
    je suis content de te savoir remis et de pouvoir lire à nouveau tes poèmes si inspirés.
  • plop_plop Membre élite
    plop_plop
    • 17 février 2016 à 20:47
    Très beau poème Climax et bon courage à toi
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 17 février 2016 à 23:20
    Je ne sais pas si je suis remis, mais après trois mois de soins psychiques dans une cliпіԛuе digne de ce nom, la cliпіԛuе Champvert près de Lyon (je signale ce lieu de soins, où le patient est aidé pour autant qu'il veuille bien accepter l'aide), je suis passé de la mélancolie mortifère (la grosse boule de douleur insurmontable, depuis la mort de Simon le 13 Décembre 2013), à un deuil, ponctué de larmes qui coulent pour Simon.

    Un état psychique est, par définition, précaire ; j'espère que celui-ci va perdurer et persister dans les sentiments, сhаuԁs et tristes du deuil, ce qui est bien préférable à la perte de toute perspective temporelle, si ce n'est la mise au tombeau pour rejoindre Simon (qu'au moins mes cendre soient répandues sur sa tombe...)

    Je ne suis plus si pressé que cela de mourir ; je porte en moi mes souvenirs de Simon, et ceux-ci, comme les nénuphars remontés à la surface des eaux, se déploient selon la lumière des jours.

    Et, donc, je suis disposé à un autre amour !
  • plop_plop Membre élite
    plop_plop
    • 17 février 2016 à 23:56
    Quel bel hommage ....

    J'aimerais être aimé comme tu as aimé , ce qui me fait penser à une chanson que j'espère tu ne me voudras pas de poster


  • yzzug Membre élite
    yzzug
    • 18 février 2016 à 01:34
    Bravo pour ce joli moment, avoir soigner ta douleur et de s avoir en parlé si gentiment.
    Je te comprend tellement dans ta souffrance car moi même il y a quelques années un vепԁеuг de rêve au produit destructeur ma retiré a jamais mon Bruno.
    Je tient seulement avec l image du meurtrier qui me la arraché de mes bras , je connais sa tête... Sont prénom . Je l ai chercher des semaines et des mois .. Mais disparu soudainement de sont lieu de vente ... Même ces ami et acheteurs ne le vois plus ....
    KKKKK...... J ai des mains puissante je te retrouverai.
    Sa soignera mes larmes.... Toutes ces larmes ... Larme qui empêche de vivre ....
    Merci clicli pour le descriptif de ton chemin de vie ... Et ton exemple...
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 18 février 2016 à 11:19
    Yzzug, Simon est mort d'une crise cardiaque à la suite de son anorexie, dois-je accuser SOS Médecins de m'avoir dit qu'il se portait très bien, puisqu’au téléphone ces connards le trouvaient très mаîtге de lui-même et"je devais rappeler s'il se mettait en danger ou s'il mettait en danger autrui ?" Ceci se passait quinze jours avant sa mort, alors que Simon, déjà hallucinant, alors que je revenais du travail, me comptait les ԁоіgts de la main, comme si j'étais un martien - éventuellement - mais aussi avec la persistance de l'amour qu'il portait à sa grand-mère maternelle, qui l'avait élevé tout jeune, femme décédée à quatre-vingt-dix ans, en 2006, et dont je sentais que c'était SA main qu'il recherchait, à travers la mienne, dans son délire.

    Dois-je dézinguer, les uns après les autres, les médecins de SOS médecins, ces connards criminels, ces connards superficiels que je n'ai pas su convaincre et que l'appétit de destruction de Simon aura su convaincre qu'il n'était pas consentant à une hospitalisation ???

    J'estime juste envers Simon de parler de lui.

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