Fanatiques et adorateurs de D'Ormesson et Johnny,
deux célébrités du spectacle, abstenez-vous de lire !
Il faudrait, pour vous, "respecter les morts", je vous entends,
comme si ne pas adorer ces hommes embaumés de paroles
était un assassinat antipatriotique et antisocial !-------------------------------------------------------
Ce n'est pas un écrivain qui est mort,
c'est un brillant causeur !
Un homme qui ne laisse aucun titre lisible : des intrigues sans générosité, sans invention stylistique, d'une atroce banalité.
Il faut quand même dire les choses qui sont !
Parcourir quelques pages de D'Ormesson, c'est n'être accroché par rien, on coule dans l'ennui du bain d'eau tiède ; mais lisez donc de vrais écrivains, D'Ormesson est un chiant de la littérature ; il manie une langue qui est un reflet frelaté de la prose du dix-septième siècle.
Vous avez entendu causer de Romain Gary (Émile Ajar) : homme de droite, gaulliste historique, pas emmerdeur, auteur de "Gros-Сâlіп" ? Voilà ce qui peut s'appeler un écrivain !!!
Georges Perec, ça vous dit quelque chose ?
En quoi D'Ormesson a-t-il ému comme Romain Gary ?
En quoi a-t-il inventé comme Georges Perec, un écrivain de l'Ouvroir de Littérature Potentielle il est vrai comme Raymond Queneau et l'auteur de "La Vie, mode d'emploi" ou de "La Disparition" (un roman écrit sans la lettre E).
Il a fait des bons mots comme on les aimait dans les salons de ses ancêtres nobliaux ; il a fait la conversation ; il passait bien à la télé, requiescat in pace !
Non, D'Ormesson et la littérature, ce n'est pas la même branche de noblesse !
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Quant à Johnny Halliday, soyons clairs !!!
Monsieur Smet, homme connu, est mort.
Il paraît qu'il a eu du courage ; qu'il "s'est accroché" !
C'est en général ce que font les vivants les plus obscurs !
Les cancéreux sont nombreux ; ma sœur aînée est morte
d'un cancer généralisé en décembre dernier ; je peux
un peu causer des traitements fatigants qui mettent à plat,
et de l'absence de perspective autre que la mort.
Monsieur Smet est pleuré par sa famille !
Je pleure ma sœur, inconnue !
Un chanteur, paraît-il, est mort.
Bien, "un patrimoine vivant"... Paraît-il.
Johnny Halliday est pleuré par ses fans !
Dois-je avouer ?
"Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime" me fait rire : les paroles sont grotesques, les beuglements emphatiques ; c'est du faux dramatique ; c'est une démonstration de puissance de la voix mais dans quel but émotif ?
La musique de Johnny Halliday est aussi rock qu'une fanfare municipale !!!
"Quelle voix" !!! Oui, c'est tout ce qu'il possédait ; il manquait seulement et les paroles et les musiques, des détails apparemment pour Johnny Halliday : on bâtit une carrière sur sa voix, mais c'est insuffisant pour laisser des chansons dignes de ce nom !
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Requiescant in pace
Johnny et Jean ;
ite missa est, deus vobisсum,
amen, amen, amen !!!---------------------------------------------------------
Johnny est mort hier soir : le même jour que D' Ormesson :
Une partie de la France qui sen va le même jour
écrit 50.nuances.de.bi !
Convenons que nous quitte une minime partie
de la Frrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrance !------------------------------------------------------------------
Si les éditions "Actes Sud" dont Madame Nyssen,
ministre de la culture, a été la pédégère avait publié
des recueils semblables à un recueil des chansons
de Johnny Halliday, cette maison d'éditions aurait fait faillite
depuis longtemps !!! Et ç'aurait été justice !!!