Je reconnais dans la réponse de Micka tout son ԁоіgté, son sens de la finesse, son désir d'argumentation raisonné, son appétence pour la réflexion sur ce qu'est une société où le plus іпtіmе des individus - leur empreinte génétique - serait détenu par l'Etat.
Je reconnais en lui un grand défenseur des libertés publiques, qui commencent par le fait de ne pas être versé dans une base de données sous contrôle policier.
Je reconnais l'humaniste, l'homme soucieux de préserver l'humanité dans ce qu'elle a d'essentiel : ne pas être - sous les prétextes les plus flous, vagues, extensibles, et finalement arbitraires - sоumіs à un prélèvement d'empreinte génétique
Oui, il importe beaucoup qu'une société libre ne soit pas le champ libre des forces policières, qui n'ont que trop tendance à s'autonomiser.
Mais, comme d'habitude, Micka, dans sa grande sagesse, a décidé que les arguments ci-dessus n'en étaient pas ("les opposants seraient bien incapables de vous dire pourquoi ils s'opposent", ben, je vous invite à lire, il ne suffit pas de proclamer pour que cela soit vrai) ; et il lui est commode d'anéantir par un effet de parole magique ce qui a été dit auparavant ; il vante les mérites d'une société quadrillée, et comme les fascistes italiens avaient les concierges, avec les Mickas nous aurons des fichiers, c'est plus moderne et le regard est davantage panoramique !!!
Je résumerai mon argument, outre ce que j'ai déjà livré à la réflexion de tous plus haut et que Micka, par son style d'outlaw à la mine barbare et armé d'une pique, par son hymne à l'ordre policier ne peut pas effacer : NON A UNE SOCIÉTÉ POLICIÈRE !
Il n'y a pas de pire ennemi des libertés publiques qu'une police à laquelle on laisse la latitude de connaître le plus іпtіmе des gens, et de faire des fichiers. Rappelons le fichier des hоmоsехuеls, détruit en 1981 sur l'ordre de Gaston Defferre, ministre de l'intérieur de François Mitterrand - ce précédent historique devrait interroger par ici !!! Rappelons, en plus tragique, que tout fichier est destiné à servir, ainsi le fichier des Juifs étrangers, qui servit à la collaboration du régime de Vichy dans l'extermination des Juifs européens.
Ficher la société avec des critères flous, vagues, extensibles ; créer une base de données laissée à la discrétion d'un juge hors hiérarchie nommé par le ministère de la justice ; interconnecter des fichiers semblables d'un pays à un autre comme c'est le cas actuellement ne protègent pas les citoyens. C'est, en fait, déclarer que tout le monde est suspect aux États, qui collectent ; c'est instaurer un ordre policier où la violation de l'іпtіmе (the privacy, a privacidade) est la règle de base. Non, merci !
PS : dans un débat précédent, Micka signait "un socialiste".
Je savais depuis bien longtemps la transformation séculaire de la social-démocratie en moteur auxiliaire des institutions financières et en gérante du mode de production capitaliste (tous les prétendus "рlапs de sauvetage" des pays du Sud de l'Europe ont été commencés par des partis "socialistes" ; et Strauss-Kahn à la tête du Fonds Monétaire International marquait bien la promiscuité de ces gens avec la finance la plus vorace).
Je ne savais pas que la mue, aussi, avait gagné le modèle idéal de société, quoique Valls soit bien placé pour m'en avertir ; mais là, j'avoue ma perplexité, est-ce que l'apologie de l'ordre policier fait partie aussi de la nouvelle panoplie "socialiste" ?
Valls, comparé à Micka, est bien mou ; il devrait engager Micka comme attaché de presse de choc, en un premier temps, avant de lui céder la place.
Du même coup, l'UMP n'aurait plus besoin de gagner les futures élections, en invoquant la veuve et l'orphelin abandonnés par les "socialo-communistes" aux coups des assassins, des voyous, des brigands, etc. (l'antienne sécuritaire habituelle)
Avec MIcka, comme ministre de l'intérieur, l'UMP serait déjà dans la place.