Ni раssіf, ni асtіf, ni canapé réversible !!! (page 8) - Présentez-vous donc !

Et au concept de sехualité, je préfère le terme de sепsuаlité qui pour ma part est plus en adéquation à la construction d un projet commun.

Diogène, tu me rappelles un amour, très sincère, partagé et qui s'ignorait souvent d'où son caractère douloureux, avec mon compagnon portugais : il y a eu bien des périodes sans aucune sехualité entre nous, nous n'en étions pas moins sехués tous les deux, et nous nous aimions comme deux hommes s'aiment, sans rien exclure des possibles, et donc de la sехualité.

La sехualité n'est pas un passage obligatoire ; la sехualité est un accomplissement, et non un passe-temps ; mon message précédent visait sa stigmatisation par un regard de boue (de la part de quelqu'un qui a fait de la haine son exercice le plus systématique sur ce site).

Assumer le caractère sехué de l'humanité n'exige pas la sехualité la plus débridée, mais une reconnaissance d'un trait sехué chez soi et chez les autres, ce qui ouvre, Diogène, la possibilité de pratiques sехuеllеs (et d'abord le champ du possible pour des fапtаsmеs sехuеls qui soient honnêtement accueillis en soi-même).

Diogène, tu as pleinement raison, le sепsuеl est à la rencontre ou à l'intersection du sехuеl et du ressenti émotionnel.

Et le terme est davantage plein que "sехuеl", qu'il englobe.

Hélas, climax, l "offre" qu on nous propose souvent au travers des sites de rencontres ou sur le terrain tient plus à des рlапs sans sentiments et sans lendemain.
Et comme j écarte d emblée toute sехualité débridée ou avec des partenaires multiples, ça semble être dans l air du temps particulièrement chez les gays je me dis parfois et de plus en plus souvent que je resterai seul, toute ma vie.

Diogène, pour bien connaître ce sentiment d'assignation à une solitude irrémédiable, je pense que tu généralises outrancièrement (car il y a des cas multiples qui échappent à ta globalisation).

Par ailleurs, dessous la sехualité la plus débridée, il y a aussi des désirs d'amour durable ; je crois que la complexité humaine traverse tout un chacun, et que le tombeur déclaré, fier de ses "coups" tirés, a aussi un cœur : encore faut-il le mettre en état de manque, et exploiter les demandes que son possesseur peut, sauvagement mais vainement, ignorer.

Le Don Juan aura beau se couper de sa sепsuаlité et de ses émotions, celles-ci feront toujours retour ; et qu'il les ignore ne les dissoudra pas dans le néant.

Oui, il y a un cœur en chacun, quand bien même certains s'enfleraient et se feraient passer à leurs propres yeux pour de gros méchants exclusivement ; ceci dit, pour certains, il faut certes fouiller pour découvrir la part bonne et bienveillante du cœur, tellement ils se sont employés et abîmés aux rôles des durs insensibles et inaccessibles !

Tel est mon credo, Diogène !

il y a un cœur en chacun

Le cœur n'est qu'un morceau de barbaque qui роmре le sang, il serait peut-être temps de rompre avec les métaphores d'un autre âge :)

En réponse au message de corypheus :

il y a un cœur en chacun

Le cœur n'est qu'un morceau de barbaque qui роmре le sang, il serait peut-être temps de rompre avec les métaphores d'un autre âge :)

Corky a un caillou a la place du Coeur... Voir une Playstation

Tu as essentiellement raison climax, il doit certainement y avoir un cœur même chez le plus оЬséԁé , mais, j y voie la peut être un effet регvегs de notre société "moderne" ou tout se jette aussitôt apres avoir consommé , il devient difficile de rencontrer quand on fait la part belle aux sentiments, à la sensibilité et à la sепsuаlité.....

Que les êtres humains soient des marchandises, ce n'est pas moi qui vais le contredire puisque le régime de production capitaliste a promu un "marché du travail", ceci pour dire que je ne suis pas dupe de l'effet dépréciateur de la "société de consommation" (expression consacrée à mettre entre des guillemets) à l'égard des êtres humains

Le cœur, les sentiments, la sensibilité, pour autant, et pour autant qu'ils ne sont pas atrophiés par des conditions de vie inhumaines, persistent et cette vie-là - intérieure - importe, malgré tout.

C'est un pari à faire, plus intéressant que, tiens, le pari de Pascal : le cœur humain est plus certain que l'existence d'un Dieu. C'est te dire à quel niveau je mets ce pari !