Nos ancêtres (page 2) - Le "Blabla" bar

Et bien tu as de la chance ... et tes parents aussi

Oui et non... C'est parce que mes parents ont vécu cette situation lors du décès de mon grand-père qu'ils savent à quel point c'est complexe les problèmes ensuite et qu'en ce moment ils rencontrent le même problème avec ma grand-mère qui est en EPHAD (si ça s'écrit ainsi)... Ils ne souhaitent pas que ma sœur et moi-même rencontrons ce même problème.

Mon père est mort il y a bien longtemps et ma mère a un cancer de l'estomac et la question peut se poser à court terme…

Mais pour moi, la question pratique ne se pose pas.
Elle a commencé, elle, à s'occuper de mon hygiène іпtіmе, quand j'étais bébé et je trouve normal et naturel le lui rendre la pareil si, demain, elle en a besoin.

Pas de gène ni dégout, pas de pudeur là dedans; juste de l'amour.

J'ai dû aider mes grands parents.

Pas de gène ni dégout, pas de pudeur là dedans; juste de l'amour.
Rien de mieux à dire...juste faire le pas pour continuer

En réponse au message de breizette :

J'ai dû aider mes grands parents.

Et comment tu les a aidés..

Bien sûr. Je ne pourrais jamais tourner le dos à mes parents, ils ne l’ont pas fait avec moi.

En réponse au message de lessismore :

Bien sûr.

C'est la même évidence pour moi mais j'ai conscience aussi qu'elle peut être perçue comme accusatrice pour d'autres…

Les rapports parents-enfants, c'est parfois très compliqué.

Entre aimer ses parents et le manifester par des actes, il y a parfois des frontières infranchissables, résultat, non pas d'un manque d'amour mais d'un manque parce que le milieu familial dans lequel on a vécu ne nous permettait que difficilement de l'exprimer.

L'essentiel, c'est la volonté de s'occuper d'eux, quand ils nous le permettent.
Qu'importe si on s'occupe des basses besognes ou que l'on délègue.

La fin de vie de ma grand mère adorée, aidée par les parents et moi même a été la période la plus marquante et la plus formatrice de ma vie.
J’ai encore tous ses tristes souvenirs en moi.
C’est une sorte de devoir pour moi. Rendre ce que l’on m’a donné, le rendre 1000 fois.

Triste et beau à la fois…