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Ortographe / prononciation (page 3) - Le "Blabla" bar

Sujet de discussion : Ortographe / prononciation
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 17 avril 2016 à 02:46
    Le meilleur exemple qu'une orthographe est un code écrit ne pouvant calquer les prononciations dont elle rend compte, c'est ce que vous voyez en Bretagne.

    "Breizh" lisez-vous en "orthographe unifiée du breton peurunvan" sur les voitures avec autocollant d'origine : trois ensembles dialectaux prononcent un son "Z", et un autre quelque chose comme un "H" ! C'est une convention rendant la langue bretonne lisible par tous, quel que soit le dialecte pratiqué !
  • jiminy Membre émérite
    jiminy
    • 17 avril 2016 à 06:06
    En réponse au message de serge-herv007 :


    La difficulté de la langue française,
    ce sont les suppressions d'heures
    d'apprentissage en français qui la créent !

    Climax,

    Réflexion O combien vraie, hélas, trois fois hélas !!!

    Fais le savoir à cette ministresse
    - si peu laïque
    - si peu fan de notre beau patrimoine
    - fan, par contre, du nivellement par le bas et de la médiocrité.

    Rien d'étonnant, en fait, de la part d'une médiocre.

    De plus en plus triste enseignement qu'ont nos jeunes depuis plusieurs années. Rares sont ceux qui savent bien lire et surtout bien écrire.

    Quand je pense qu'il se dit que le certificat d'études de nos grands-parents serait l'équivalent du bac actuel...
  • metal Membre émérite
    metal
    • 17 avril 2016 à 07:04
    Un avantage que j'y trouve, de si bon matin c'est que notre CHERE ministre dont il faudrait mettre le nom Najat Vallaud-Belkacem à la postérité pour avoir réussi à mettre l' ACCENT sur la langue française.

    Comme aurait dit en son temps Маîtге Capello "jeu de mots"
    Avec un tel humour de si bonne heure ma journée ne peut en être que très belle.
  • yggdrasil Membre élite
    yggdrasil
    • 17 avril 2016 à 07:12
    Peu m'importe que les décrets actuels appliquent une loi plus ancienne et les préconisations de commissions ou conseils. Personnellement, je suis opposé au principe de réforme orthographique via la loi, ou le règlement, ou le pouvoir cabalistique d'une institution publique ; qu'elle se veuille conservatrice de la langue, ou pseudo-progressiste.

    La langue appartient au monde des usages et à la pratique populaire (dans toutes les composantes du peuple), sur le très long terme. S'arroger le pouvoir de la réformer, c'est confisquer sa langue au peuple.

    Depuis quelques années maintenant, je lis des documents anciens et récents ; officiels ou privés. Certains sont paléographiques. J'ai vu évoluer la graphie, et l'orthographe.

    La langue, son écriture et son vocabulaire ne sont pas figés : ils sont sensibles aux bouleversements des techniques et aux bouleversements sociaux-politiques.
    - les scriptoria monastiques
    - la confrontation entre langue vulgaire et savante
    - la généralisation de l'imprimerie
    - la construction du royaume contre l'éclatement féodal, puis la Révolution de 1789
    - l'essor de l'écrit juridique et administratif
    - les jargons professionnels
    - les mouvements de populations non francophones
    - la francophonie
    - le défi de la scolarisation de mаssе
    - l'argot
    - la mondialisation autour de la langue anglaise

    Tout ces facteurs conjoncturels pérennes ont déjà fait vivre et évoluer la langue.

    Maintenant, la langue française que nous connaissons est confrontée au jargon des réseaux sociaux, à la crise de l'Éducation, et à la rupture de la tradition politique du centralisme. Cette dernière provoque une reviviscence des langues régionales.

    Réformer l'orthographe sur le cours terme - pour faciliter son usage - brise la logique du langage et dégrade le taxième du français vu comme un système de pensée. Et il faudra un jour se tourner vers un français "savant" éloigné du français vulgaire courant, pour élaborer une réflexion complexe. De même, conserver bec et ongles le bon vieux français reviendra à muséifier la langue, et l'engagera dans un processus de désuétude.

    Mais l'évolution d'une langue ne se décrète pas sur 25 ans ; elle se consacre au fil des siècles.
  • didmi83 Membre pionnier
    didmi83
    • 17 avril 2016 à 07:31
    C'est pour ça que les garants de la langue française de l'Académie Française sont surnommés les " immortels " !!!
    Je ne vois dans la réformette de la ministre qu'un écran de fumée à sa réforme des collèges dont les enseignants ne veulent pas .
    Les seuls bénéficiaires sont les éditeurs des manuels scolaires !
  • metal Membre émérite
    metal
    • 17 avril 2016 à 07:34
    J'ai pris le temps ce matin de regarder les voeux 2016 de la ministre en exercice.
    Y a pas à dire, elle est belle femme et élégante.

    A écouter ses voeux, s'ils sont consепsuеls comme tout dans ces moments là, un mot revient et ce mot me dérange.

    Najat, parle de refondation de l'éducation, c'est donc donner de nouvelles fondations à l'institution qu'est notre lourde administration.
    Mais pourquoi refonder les bases de tout notre système serait mauvais
    N'est il pas plus judicieux d'aménager ou de déménager d'ailleurs ce qui ne tire pas l'éducation vers le haut, en gardant les fondations qui ont su traverser les siècles sans qu' un (e) ministre veuille tout démolir pour reconstruire à sa façon.

    Non, décidément je n'aime pas ça.
    La beauté physique mais évanescente des ministres Najat ou Emmanuel ne doit pas occulter le fait qu'un séisme est en train de se préparer et va éЬгапlег ce qui fait la beauté du peuple français dans sa pluralité respectueuse de notre société commune.
    L'éducation et le travail sont les piliers de notre maison France

    Une petite photo pour la route
    Najat-Vallaud-Belkacem-robe-blanche-et-souliers-Repetto.jpg
  • didmi83 Membre pionnier
    didmi83
    • 17 avril 2016 à 07:44
    Même Claude Allègre , ancien ministre de l'Education Nationale , disait : il faut dégraisser le " mammouth " !
    Il n'a pas réussi ; c'est dire qu'une ministre " dégraissée " n'a guère de chance d'y arriver .
  • metal Membre émérite
    metal
    • 17 avril 2016 à 07:58
    Enfin quand je vois que des profs agrégés font royalement 12h de cours par semaine et on en plus la possibilité de jours d’absences, il ne faut pas exagérer, ce n'est pas parce qu'une personne à su bien faire son diplôme qu'il faut tomber dans les extrêmes

    Bien sur qu'il y a les corrections en plus et les innombrables réunions, quand aux préparations de programmes elles sont proposées sur le net, dixit un prof agrégé en math de ma connaissance.
    Oui il y a de quoi dégraisser mais surtout redéployer et réemployer.
    L'éducation va mal avec pour cause un syndicat

    Allègre n'était pas crédible dans son physique pour parler de dégraisser, immédiatement on pensait qu'il devrait commencer par lui même. Même si c'était parait 'il un bon ministre de l'éducation
  • didmi83 Membre pionnier
    didmi83
    • 17 avril 2016 à 08:09
    C'est à ce syndicat qu'Allègre pensait !
    Et puis , n'as-tu remarqué que beaucoup d'invités des plateaux télé sont fiers d'avoir été des cancres à l'école : belle promotion pour l'Institution !
    Je note aussi que de plus en plus de profs/instіts ne le restent pas longtemps ; où sont les vocations d'antan ...
  • metal Membre émérite
    metal
    • 17 avril 2016 à 08:19
    Bonjour Didmi, c'est vrai que l'on entends souvent ces propos.
    Bien sur il y a le bon côté de dire que même si tu n'est pas "bon" en classe, tu peux rebondir, histoire de donner une issue à ceux qui voient se refermer les portes des études.

    Pas forcement parce qu'ils ne sont pas fait pour ça, on oublie un peu trop que des enfants peuvent être très perturbés par ce qu'ils vivent dans leur jeunesse et que ça influence leurs capacités scolaires, qui pour double peine devront supporter toute leur existence, ce poids là en plus de la dureté de ce qu'ils auront vécu pendant leur enfance.

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