Parentalite (page 4) - Le "Blabla" bar

En réponse au message de pifou :


…quelques prétendants pensent qu'il est facile d'entrer dans ce lien particulier mais c'est un parcours du combattant, plus dur a vivre pour le futur partenaire que pour les parents

Ce "lien particulier", un tiers ne peut pas y rentrer, à mon avis.
Faut le laisser à qui il appartient et ne surtout pas chercher à y rentrer.

Mais on peut aussi se tromper de "lien particulier"…
Est-il cantonné à la relation père-fille ou a t'il dérivé vers un truc plus compliqué à gérer ?
C'est le piège des couples séparés: L'enfant sort souvent de son rôle d'enfant et devient un confident, quelqu'un avec qui on partage sa vie d'adulte à un age où il n'a pas à la partager.

Quelqu'un à qui on demande de faire des choix d'adultes comme l'endroit où il va vivre, quel adulte est autorisé ou pas à partager sa vie: Autant de choses normalement subies.
Car un enfant ne choisit pas son père et sa mère; c'est un exercice imposé.
Pourquoi devrait-il en être autrement quand on reforme un couple
Ne serait-ce pas soumettre son enfant à un choix ingérable pour lui

Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a de place pour quelqu'un…
Seulement, faut trouver qu'il ait l'intelligence d'une orientation affective centrée sur son partenaire, laissant le "couple" père/enfant faire sa vie sans le vivre comme une concurrence.
Mais l'enfant doit comprendre qu'il n'est pas le centre de cette relation et que c'est la condition pour la préservation de sa relation personnelle avec son père.

Au fond, je pense que c'est plus facilement faisable quand quelqu'un arrive dans ta famille que quand c'est l'enfant qui arrive dans le couple déjà formé.
On est pas dans une soustraction affective au détriment de quelqu'un mais dans une addition à partir de rien, vu par les adultes qui se rencontrent et tentent une vie commune.

Je ne sais si je suis clair dans mon propos mais la conséquence que j'y vois, c'est que c'est l'enfant qui, du coup, se sent facilement dans une soustraction car il voit le nouvel arrivant comme quelqu'un qui prend quelque chose dont il avait une "exclusivité" non vécue comme temporaire…

C'est d'abord plus difficile à vivre pour l'enfant et ce sont souvent ses réactions qui vont engendrer des difficultés relationnelles au sеіп du couple.

Bref, les difficultés d'adaptation du nouvel arrivant, c'est souvent une fausse barbe…
La réalité est très "territoriale" et l'enfant fait plus ou moins consciemment ce qu'il faut pour faire sentir au nouvel arrivant qu'il n'est pas cher lui mais chez lui.

La situation s'inverse souvent quand l'enfant devient un ou une ado.
L'intrusion du partenaire peut être vécue comme une opportunité d'occuper son père et, pendant ce temps, d'améliorer son degré de liberté et d'indépendance personnelle…

Ça peut être vісеlагԁ, un gosse…

Oui je comprends parfaitement, je pense comme ca aussi mais ca me fait du bien finalement de me l'entendre dire
j'élève ma fille comme ma fille et rien d'autre, j'y fais très attention et je veille a ce qu'elle comprenne que son papa refera sa vie et que l'amour se multiplie et ne se divise jamais
autrement oui un gosse c'est vісеlагԁ mais je ne suis pas un lapin de 6 semaines

En réponse au message de pifou :

Oui je comprends parfaitement, je pense comme ca aussi mais ca me fait du bien finalement de me l'entendre dire
j'élève ma fille comme ma fille et rien d'autre, j'y fais très attention et je veille a ce qu'elle comprenne que son papa refera sa vie et que l'amour se multiplie et ne se divise jamais
autrement oui un gosse c'est vісеlагԁ mais je ne suis pas un lapin de 6 semaines

Hé hé... On a été gosse avant eux...