Connexion :

Sаuпаs, pas les bienvenus - Homosexualité

Sujet de discussion : Sаuпаs, pas les bienvenus
  • slough-i-will Membre pionnier
    slough-i-will
    • 23 avril 2015 à 20:06
    Hello
    Ils n’ont qu’un projet : proposer un lieu de rencontre gay local pour ne pas aller sur Paris ou en extérieur. Parce que dehors, les lieux disparaissent de plus en plus, et ceux qui restent ne sont pas recommandables.
    Ils bataillent depuis 4 ans avec la mairie et viennent d’ouvrir leurs portes en décembre. Enfin, pas toutes les portes. L’ouverture du sаuпа est encore impossible.
    Quatre ans de procédures, neuf permis de construire, un arrêté municipal, une décision du tribunal administratif, les sages du Conseil d’Etat, soit près de 10.000 euros d'argent public, pour empêcher l'installation du sаuпа "Les Terrasses" (gays, mixte hétéro), avec ses cabines privées, son "Ьаскгооm", ses espaces de massage ou d'épilation.

    Problèmes de sécurité, invoque la municipalité, dont l'arrêté interdisant cet "établissement recevant du public" a été suspendu par le juge administratif.

    "J'ai des amis hоmоsехuеls et je ne m'en cache pas", dit ouvertement le Maire. "Aucun établissement susceptible de recevoir de la clientèle à orientation hоmоsехuеllе ne pourra s'installer sur mon territoire." aurait-il dit plus secrètement (termes transmis au tribunal et modifiés afin de ne pas [le] heurter).

    http://essonneinfo.fr/91-essonne-info/78206/sаuпа-gay-vs-mairie-lhistoire-dun-etablissement-qui-netait-pas-le-bienvenu/
  • jeremeiade Membre occasionnel
    jeremeiade
    • 24 avril 2015 à 00:23
    Cette affaire est ridicule, surtout ce maire là... Il peut pas nous foutre la paix sérieux? J'ai lu qu'il mettait en cause un escalier qui répond pas aux normes ou je sais pas quelles conneries.....
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 24 avril 2015 à 01:28
    pour empêcher l'installation du sаuпа "Les Terrasses" (gays, mixte hétéro), avec ses cabines privées, son "Ьаскгооm", ses espaces de massage ou d'épilation.

    /mode Mère Teresa on
    Je peux comprendre, pour ma part, je considère ces lieux comme de vulgaires bordels, même si les rencontres ne sont pas tarifées, le tenancier, lui, que je qualifierais tout de même de maquereau en tire des bénéfices.
    /mode Mère Teresa off
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 24 avril 2015 à 08:36
    Bonjour Slough,

    Cette phrase veut tout dire et le confirme


    "Aucun établissement susceptible de recevoir de la clientèle à orientation hоmоsехuеllе ne pourra s'installer sur mon territoire."


    5517.gif
  • metal Membre émérite
    metal
    • 24 avril 2015 à 08:43
    C'est en effet drôle ce que des élus s'approprient leurs communes alors qu'ils ne font que l'administrer
    le "mon territoire"
    Le Maire de la commune où j'habite ma dit l'an passé ""je fais ce que je veux sur MA commune"" alors que je lui faisais remarquer un favoritisme exagéré au détriment des autres administré.
    Il a reconnu que ce n'était pas équitable quand même !!!!!!!!!!!!

    Je crois que les élus se prennent pour des semi-dieux
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 24 avril 2015 à 09:01
    En réponse au message de bewild :

    C'est en effet drôle ce que des élus s'approprient leurs communes alors qu'ils ne font que l'administrer
    le "mon territoire"
    Le Maire de la commune où j'habite ma dit l'an passé ""je fais ce que je veux sur MA commune""
    Je crois que les élus se prennent pour des semi-dieux

    Bonjour Bewild,

    Et ils le prouvent bien aussi, eux seuls font la pluie et le beau temps, des exemples dans toute la presse locale, mais comme on revote pour eux à chaque fois, l'avis de quelques plaignants ....


    5143.gif
  • yggdrasil Membre élite
    yggdrasil
    • 24 avril 2015 à 14:37
    Il n'est pas aisé d'avoir un avis sur la question sans lire l'arrêté municipal, ni les statuts de la société, ni les conditions d'installation, ni connaître l'environnement immédiat d'un "sаuпа" ouvertement affecté au lіЬегtіпаgе et à la sехualité... Je réfléchis donc dans le vague, avant de hurler à l'homophobie.

    Il semble toutefois que les conditions soient réunies pour caractériser un excès de pouvoir du maire. Dans l'exercice de ces compétences de police, le maire peut prendre des arrêtés pour sauvegarder les trois branches de l'ordre public, sur lesquelles on a greffé plusieurs rameaux, dont celui de la moralité publique.

    Il ne semble pas qu'il soit question de tranquillité ou de sécurité. Un sаuпа, même destiné à des pratiques sехuеllеs hоmоsехuеllеs (il est équipé de Ьаскгооms, entre autres réjоuіssапсеs), n'est pas, par sa nature, publiquement tapageur. De même, le bâtiment a été réhabilité selon les normes en vigueur. Quand à la salubrité, ce motif doit pouvoir être écarté facilement. Le maire a pris un arrêté de non ouverture. Il n'a donc pu faire constater aucun problème d’hygiène intérieure ou extérieure. Les lieux dits de "rencontres" génèrent parfois une pollution sur la voie publique : les capuchons en latex plus ou moins dégoulinants ont tendance à attirer la curiosité des gnafrons du quartier. Mais cet établissement est justement destiné à favoriser les ébats intérieurs plutôt que de les livrer à l'ombre des poubelles, ou autres recoins à l'obscurité accueillante.

    Concernant la moralité, il me semble difficile de la retenir en l'espèce. Si l'hоmоsехualité peut affecter la moralité privée des braves gens - du moins ceux qui "n'aiment pas qu'on suive une autre qu'eux" - elle n'est plus socialement immorale, et c'est heureux. Alors ? Un lieu de rencontres hоmоsехuеllеs en centre ville est-il immoral ? S'il se transforme en baisodrome ; et qu'il draine, à côté d'une école primaire, des libellules fluo enrésillées, avec les fеssеs à l'air et une plume dedans ; surtout s'il annonce la présence de "balançoires d'amour" ou de Ԍlогу-hоlеs (l'établissement est justement équipé pour ce genre de fantaisies Ьuссаlеs)... alors, oui, la morale peut éventuellement être atteinte. Mais, tout porte à croire que tel n'est pas le cas, puisque le juge administratif a fait droit aux prétentions du directeur des Terrasses.

    Pour ces raisons, l'arrêté d'un maire affirmant haut et fort qu'aucun établissement gay ne verra le jour dans "sa" commune semble avoir été pris en excès de pouvoir, pour des raisons de convictions personnelles. C'est, sans doute, une intrusion illégale d'une collectivité publique dans le domaine de l'entreprise privée. Mais, encore une fois, il nous manque des éléments pour juger : reste à savoir comment le Conseil d’État se prononcera, en fonction d'une espèce particulière qui m'échappe ici.
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 24 avril 2015 à 17:05
    Sans vouloir troller, j'aurais certainement pris des décisions identiques, lorsque l'on administre une ville, on souhaite (mis à part s'en mettre plein les poches) la mettre en valeur, on ne valorise pas une cité par des baisodromes, appelés pudiquement, "lieux de rencontres", bel euphémisme... Mais par des commerces, des lieux culturels, par des aménagements autres que permettre à mr X de Ьаіsег facilement avec mr Y.

    Ces lieux génèrent de la nuisance, c'est incontestable, ils ne sont pas à mon sens les plus fréquentés par des agrégés en philosophie ou des docteurs en physique, mais par des paumés incapables de réfréner leur libido.

    Attirer ce genre de visiteurs dans une ville, franchement, on peut s'en passer...

    Les sаuпаs "gay" ne sont que des repaires de détraqués, véhiculant moult pathologies et donnant une triste image de la ville qui les abrite.

    Comme quoi, on peut être gay-friendly et condamner certaines pratiques.

    Inutile de me qualifier d'homophobe, mon discours a toujours été, chacun fait ce qu'il veut mais pas n'importe où. C'est vrai pour les homos comme pour les hétéros, je suis également un farouche opposant à la ргоstіtutіоп.
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 24 avril 2015 à 17:15
    En réponse au message de archaon :


    ils ne sont pas à mon sens les plus fréquentés par des agrégés en philosophie ou des docteurs en physique, mais par des paumés incapables de réfréner leur libido.
    .

    Bonsoir Archaon,

    L'instruction aurait-elle un lien avec la libido ?


    1653.gif
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 24 avril 2015 à 17:20
    Salutations Textoo,

    Oui d'une certaine manière, Jean-Edouard de la RocheMachin, bac +12, passant sa vie dans une bibliothèque, aura, davantage, cette... tendance à envisager des conséquences à ses actes que Bruno Bac - 5 qui signe d'une croix et passe ses soirées avec ses potes à descendre des Grim.

    Maintenant je me trompe peut-être, haha xD

    De toute manière les sаuпаs gays sont une pollution urbaine, tout comme les demoiselles qui patrouillent sur les trottoirs, la nuit.

Pas encore inscrit(e) ? Créez votre profil en quelques clics seulement et profitez !