En réponse au message de gill92 :
Merci pour ce résumé Sim.
J'ai toujours été intéressé par les tueurs en série et par les psychopathes en général. Comment sont ils devenus comme ça ? Ils ne sont pas nés comme ça.
Est ce qu'il existe une prédisposition naturelle à l'état latent chez certaines personnes ? Une prédisposition qui apparaît au grand jour sous l'influence d'un ou vraisemblablement plusieurs éléments déclencheurs. On sait par exemple que beaucoup de psychopathes ont eu une enfance très difficile, c'est le cas par exemple de Michel Fourniret. C'est le cas d'une majorité de psychoathes mais pas de tous. Certains ont eu une enfance tout a fait normale dans une famille bourgeoise mais sont quand même devenu des monstres. Il doit donc exister plusieurs facteurs déclenchants.
Il a été remarqué aussi un déséquilibre hormonal chez certains. Bref on ne sait pas grand chose ce qui est bien dommage. Ces personnes sont trop peu nombreuses (heureusement) pour que les études avancent suffisamment.
Pouvoir savoir à l'avance si un individu est susceptible de devenir un psychopathe serait un avantage considérable.
C'est une question qui m'a beaucoup intéressé d'un point de vue philosophique mais c'est impossible de trouver une réponse, j'ai finalement renoncé à y réfléchir ?. En réalité, il faut tenter de se débarrasser du postulat évident: "tuer, c'est mal". C'est une construction sociétale qui va décider de ce qui est acceptable ou pas. Un soldat qui tue c'est OK, un médecin qui euthanasie, c'est OK, une personne qui avorte, c'est ok, un tueur à gage ce n'est pas ok mais ça passe quand même mieux qu'un tueur en série (et le pire de tout un tueur d'enfants). Ce n'est donc pas l'acte de tuer qu'il faut considérer, peut-être est-ce l'intention, le caractère légal ou pas, le contexte sociétal...? Difficile de savoir, en tout cas, notre éducation et toute notre société martelle comme une évidence que tuer c'est mal, le message est bien compris par une grande partie de la population. Pourtant, faut-il le rappeler?, nous descendons du singe, ce qui distingue l'homme de l'animal, c'est sa conscience. Il n'est ni bon ni mauvais mais exerce sa liberté d'agir et donne lui-même un sens à ses actions. Dès lors, ça me paraît difficile de chercher des causes génétiques à un comportement inadapté aux sociétés humaines qui n'ont de sens que celui qu'on lui a nous même dicté. Il y a 60 ans, aurions-nous trouvés des prédispositions génétiques aux femmes qui avortaient ? Je ne sais pas, y réfléchir, c'est ouvrir plein de nouvelles questions prises de tête ?