Sa réaction est très compréhensible.
Dans un vieux livre (la Bible), on trouve un principe plein de sagesse qui traite des meurtres involontaires:
Dans le cas d'un homicide volontaire, la loi du talion s'appliquait: l'assassin finissait sous un tas de pierre.
Dans le cas d'un homicide involontaire, il y avait le vengeur de sang.
C'était une faсulté d'un proche de la victime qui devait pourchasser le meurtrier en vue de l'abattre.
Celui-ci devait rejoindre une des 6 villes de refuge d'Israel.
S'il l'atteignait avant son poursuivant, il sauvait sa vie, à moins qu'il ne puisse démontrer le caractère involontaire de ce qu'on lui repprochait.
Il était alors assigné à résidence dans cette ville jusqu'à la mort du grand prètre.
Cet élément de la loi mosaique faisait que le meurtrier disparaissait en quelque sorte de la circulation aux yeux des proches de la victime.
Pour eux, il était comme mort, au moins pour un temps.
Mais nous, par rapport à feu Madame Cantat, on est pas des proches.
On doit croiser régulièrement des gens qui ont tué des gens par accident, que ce soit en bagnole ou dans d'autres circonstances.
Des gens qui font leur vie avec des casseroles qu'ils trainent avec plus ou moins de facilité.
Il faudrait que eux aussi soient empêchés dans leur vie ?
Si Cantat l'est; il faudrait qu'ils le soient aussi.
S'ils ne le sont pas, c'est normal, même si c'est douloureux pour les proches, que Cantal ne le soit pas non plus.
On peut difficillement demander aux proches des victimes d'avoir du recul par rapport à ça.
Mais nous ne sommes pas dans leur situation et il me semble que nous avons la lattitude d'adopter un comportement différent vis à vis de ce type.
Ce n'est que mon avis au sujet de ce salaud que j'aurai volontiers étranglé de mes mains si il s'en était pris à un de mes enfants…