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Politique ! Zappez si vous n'aimez pas ! - Politique & Droits des homosexuels

Sujet de discussion : Politique ! Zappez si vous n'aimez pas !
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 12 juillet 2015 à 15:34
    Afin de remuer le couteau dans la plaie, je dois avouer ceci, concernant la crise grecque, après la dernière réunion de l'Eurogroupe il semblerait, que la Grèce soit poussée vers la sortie désormais. Allemands et Finlandais ne souhaitant plus participer à un n-ième рlап de sauvetage... haha :)

    Les grecs ont élu Tsipras, les grecs ont rejeté massivement les propositions de la Troïka, ils ont choisi ce camp mortifère de l'extrême gauche, ils vont devoir assumer désormais.

    La France devrait, elle aussi, fermer la porte à la Grèce. Un message doit être envoyé aux différents pays de la zone. Tout pays entre les mains de l'extrême gauche finira en ruines. Ce que j'approuve.

    Lorsque nous en serons à voter des aides humanitaires pour la Grèce, j'aimerais à ce moment là entendre les partisans de Syriza. Je les écouterais en consommant des popcorns qu'ils ne peuvent même plus se payer :)

    Libéralisme vs socialisme 1-0
  • greenary2 Membre élite
    greenary2
    • 12 juillet 2015 à 15:41
    Salut corypheus:)

    Aie! je sens qu'un certain membre risque de se planter sur ton couteau libéral, lol:)

    Ceci dit, j'ai un peu eu l'impression que c'était l'Europe qui était en train de paniquer, pas forcément les Grecs; à force de proposer des "ultimes" chances à la Grèce pour qu'elle reste dans la zone euro.

    Enfin, on verra ce que l'avenir réserve.

  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 12 juillet 2015 à 15:48
    Salutations Green,

    Je pense que les grecs se foutent de nous depuis trop longtemps, le moment est venu de faire tomber le couperet. Je suis favorable à une sortie de la Grèce de l'Euro, mais accompagnée.

    En gros, ils devront renier le premier ministre, le pousser à la démission, ils quitteront la zone euro, reprendront éventuellement la drachme en échange d'une aide substantielle, car nous ne pouvons pas laisser sombrer un ancien membre.

    La Grèce a perdu toute crédibilité aujourd'hui, un n-ième рlап serait de l'acharnement thérapeutique. :)
  • greenary2 Membre élite
    greenary2
    • 12 juillet 2015 à 15:53
    Oui c'est mon sentiment aussi. Mais il y a tellement de rebondissements tous les jours à ce sujet qu'on se demande ce qu'ils manigancent en coulisse, de part et d'autre...De toute façon, on ne reverra plus la couleur de notre argent, et çà il ne fallait pas être économiste payé 10 000 euros par mois à la Communauté Européenne pour le supputer...
  • pegase49 Légende urbaine
    pegase49
    • 12 juillet 2015 à 15:53
    Ce qui est malheureux dans cette histoire c'est que si la Grèce devait sortir (plutôt être poussée hors) de l'Europe, ce serait un grand coup porté sur la politique d'intégration de la communauté, de plus ce serait un signal sur le marché mondial de la fragilité de l'unité de la zone Euro.

    Maintenant certes, la Grèce n'à pas jouée le jeu en profitant des largesses de l'Europe, elle aurait pu investir judicieusement les subventions pour relancer son économie.

    Et les nombreux faux bonds, volt face, n'ont rien fait pour arranger la situation.

    Là dessus je suis dubitatif.
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 12 juillet 2015 à 15:56
    Green, peu de chances en effet de revoir le fric déjà prêté, nous en sommes tous conscient, Pegasus, la foi en la force de l'Euro est déjà entamée depuis pas mal de temps, cette monnaie doit être assainie et ce n'est pas en maintenant des pays sous perfusion que nous y parviendrons :)

    Les propositions qui ont été faites à la Grèce ne sont pas outrancières, c'est le B-A BA de la gestion d'un pays moderne.
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 12 juillet 2015 à 15:57
    Bonjour Cory,

    Article intéressant du Point à ce sujet, si vous avez епvіе de le lire :



    « Ne jamais croire un Grec, surtout s’il t’amène un présent. » Ces mots tirés de l’Énéide, déposés par Virgile dans la Ьоuсhе de Laocoon qui ne voulait pas laisser entrer le cheval de Troie, sonnent comme un avertissement. Ne jamais croire un Grec…

    Cet Alexis Tsipras est apparemment un grand malin, un manipulateur professionnel qui a appris à mentir pendant sa rude formation aux Jeunesses communistes, le dernier parti stalinien d’Europe, mais c’est aussi un fin politicien doublé d’un metteur en scène médiatique de talent. Le voir faire chanter les dirigeants européens, les faire danser le sirtaki, les faire monter au cocotier comme des chimpanzés apeurés, les rudoyer devant son peuple hilare… c’est du grand art !

    Jean-Luc Mélenchon, l’homme qui adore admirer ses propres incantations, l’a reconnu comme l’un des siens, et Hugo Chavez, qui a eu le temps de ruiner son pays avant de mourir, l’aurait certainement adoubé.

    Fin de l'horreur, horreur sans fin

    Voyons de plus près ce scénario du retour à la drachme : pendant une dizaine d’années, les Grecs se sont gavés d’euros en empruntant à tout-va quasiment au même taux que les Allemands, consommant plus de 200 milliards d’euros entre 2001 et 2010 et triplant leur dette publique pour la porter à 350 milliards. Or la Grèce est un petit pays de 11 millions d’habitants dont le PIB atteignait alors à peine 230 milliards. Lorsque les Européens se sont aperçus du désastre, en 2011-2012, ils ont fermé l’open-bar, puis ont commencé par annuler 100 milliards de créances, mais ont continué à subventionner le pays pour l’aider à s’en sortir. Sauf qu’ils n’ont pas su obtenir, en échange, la moindre réforme sérieuse.

    Tsipras sait que la Grèce ne remboursera jamais le tombereau de dettes, même quelque peu aminci, que ses prédécesseurs lui ont laissé. Ses concitoyens, eux, ayant « le choix entre la fin de l’horreur et l’horreur sans fin » (proverbe allemand), la faillite devenait inévitable. Autant l’organiser.

    Trésor de guerre

    C’est là où le scénario devient absolument passionnant selon l’économiste Charles Gave, qui, le premier, a flairé le pot aux roses en réfléchissant à partir de l’adage bien connu : si vous devez 100 000 euros à votre banquier, vous avez un problème. Si vous lui devez 200 ou 300 milliards, c’est lui qui a un problème ! « La BCE est donc, dit-il, dans une situation où elle perd si elle arrête les financements, car cela forcerait la Grèce à sortir de l’Europe, et elle perd aussi si elle ne les arrête pas. » Alexis Tsipras, la décontraction hautaine et le sourire narquois, pendant qu’il occupe les médias avec des sautes d’humeur surjouées et qu’il amuse la galerie européenne, organise en sous-main la constitution d’un trésor de guerre que les autorités internationales ne pourront pas saisir. Charles Gave : « Logiquement, il aurait dû installer, comme à Chypre, des contrôles des changes, des contrôles des capitaux et que sais-je encore pour garder le peu de devises qu’il avait. Or, qu’est-ce que je constate ? Les déposants grecs peuvent librement tгапsférer de l’argent de leur compte en Grèce à n’importe quel compte étranger [à leurs cousins en Australie, en Allemagne ou aux USA…], ou, s’ils n’ont pas de cousin, ils peuvent transformer leurs dépôts en billets de banque et les garder chez eux. »

    Calendes grecques

    Pendant que les médias audiovisuels européens, à voir les mines déconfites de leurs commentateurs à la langue de bois longue comme un jour sans pain, se délectent des malheurs supposés de « ces pauvres Grecs qui n’ont plus rien à manger puisqu’ils n’ont pas de quoi payer leurs achats, les distributeurs automatiques étant vides ou fermés », et pendant que tout ce que Paris compte de trotskos et de bobos se rue sur les antennes d’État et les chaînes d’info pour se plaindre des gémissements télévisés du petit peuple d’Athènes, pendant ce temps-là, donc, le trésor de guerre se constitue petit à petit, dans la coulisse. La mаssе monétaire grecque s’effondre officiellement. En réalité, une grande partie de cette mаssе monétaire s’est déjà déversée aux États-Unis, en Allemagne, en Australie et en lieu sûr, dans des coffres ou des boîtes à chaussures. Cela fait longtemps, plus de deux mille ans, que dure cette comédie, plus précisément depuis l’an 45 avant Jésus-Christ, lorsque Jules César inventa le calendrier romain. Les calendes désignaient les premiers jours de chaque mois, pendant lesquels les débiteurs devaient payer leurs dettes. Les Grecs étaient connus pour payer leurs dettes « aux calendes grecques ». En France, on dirait « à la saint-glinglin » !

    Le sale gosse de l’Europe

    Ce gros malin de Tsipras, qui sait s’y prendre pour jouer le sale gosse de l’Europe et faire peur aux petits marquis poudrés de la nomenklatura bruxelloise, a tout intérêt à faire durer le рlаіsіг avant de déposer le bilan de son pays : tant que la Banque centrale européenne réescompte les bons du Trésor qui lui sont présentés par les banques commerciales grecques, la machine à augmenter le trésor de guerre souterrain peut continuer à fonctionner. Quand la musique s’arrêtera comme sur le Titanic, la Grèce fera défaut sur 300 milliards, dont une grosse partie – on parle de 100 milliards d’euros avancés par la BCE à la Banque centrale de Grèce – se retrouvera dans des coffres-forts en Grèce ou en dehors du pays. Et quand on reviendra à la drachme, qui perdra aussitôt 50 % de sa valeur initiale, l’économie locale « repartira comme une fusée » avec un énorme afflux de devises et de touristes du monde entier, lesquels débarqueront en mаssе après cette fabuleuse et gratuite campagne de publicité et paieront leurs vacances en Grèce deux ou trois fois moins cher qu’en Espagne, en Italie ou en France.

    Alexis Tsipras, qui a sans doute, en plus, trafiqué les résultats de son référendum/plébiscite lancé à la va-vite pour ne pas avoir d’observateurs étrangers sur le dos – de toute façon, « les dindes votent rarement pour Noël » (proverbe américain) –, n’aura plus alors qu’à se rapprocher de Poutine, Obama et Xi Jinping. Avec le Russe Poutine pour lui acheter une île et une grande base militaire face à la Turquie ainsi que le passage d’un oléoduc. Avec l’Américain Obama, qui est prêt à payer pour que la Grèce reste dans l’Otan. Avec le Chinois Xi Jinping, déjà propriétaire du port d’Athènes, pour lui vепԁге d’autres ports et quelques concessions diverses. Il pourrait même chercher à s’entendre avec les Européens pour reporter sa dette aux calendes grecques ! Quel scénario !

    On va très vite savoir si ces Grecs nous ont roulés dans la farine. S’il y a bien une chose qu’ils savent faire, c’est mener les gens en bateau. Leurs armateurs sont les meilleurs et les plus malins du monde depuis la nuit des temps. L’épée du Grec Damoclès flotte maintenant au-dessus de l’Europe…

    http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-nouailhac/et-si-la-grece-nous-menait-en-bateau-depuis-le-debut-09-07-2015-1943324_2428.php
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 12 juillet 2015 à 16:04
    Très bon article Textoo, cela dit personne n'est dupe de la manœuvre, nous devrons faire une croix sur nos milliards, mais eux vont dégager. Ils ont mangé leur pain blanc.

    Quant aux soutiens tels que Mélenchon qui n'est finalement qu'un Jean Marie Lepen d'extrême gauche, ils sont peu crédibles.

    Moralité : Oui les états du Sud sont fainéants et laxistes, Merkel n'a pas tort. D'ailleurs à ce sujet...

    Les français font davantage confiance à Merkel qu'au président français, moi en 2017 je vote Merkel :)

    sondage-Gr%C3%A8ce-300x175.jpg
  • greenary2 Membre élite
    greenary2
    • 12 juillet 2015 à 16:06
    Les Grecs ont longtemps vécu au dessus de leurs moyens et ils en payent le prix fort. Hélas, ce sont les petits qui casquent, comme toujours.

    Leurs lois aussi favorisaient des dérives permettant de limiter des rentrées d'argent pour les recettes fiscales, etc,...

    Par exemple; les propriétaires de maison ne devaient pas payer de taxes tant que leur habitation était en construction....ce qui explique que la plupart des maisons étaient toujours en construction et restaient inachevées mais habitables!...pour exonérer leur proprio!... etc,...il y avait pleins de choses comme çà; çà ne pouvait plus durer.
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 12 juillet 2015 à 16:11
    Tout à fait Green, pas de cadastre, pas de taxation des armateurs, pas de taxation de l'Eglise orthodoxe, un état absent, mais trafiquant les comptes, bref un état voyou, Tsipras n'a rien changé, lorsqu'on lui parle de dettes il répond que l'Allemagne nous file 100 milliards au titre de dédommagement de guerre, démagogie bornée qui mène dans le mur.

    On ne mord pas la main qui tient la laisse :)

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