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Politique ! Zappez si vous n'aimez pas ! (page 4) - Politique & Droits des homosexuels

Sujet de discussion : Politique ! Zappez si vous n'aimez pas !
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 13 juillet 2015 à 08:26
    L'Union européenne est une dictature économique du capital financier : les statuts de la Banque Centrale Européenne lui dicte, comme condition impérative, son indépendance de tout pouvoir politique élu.

    L'on n'aura jamais vu, avant l'Union européenne, un aЬапԁon aussi immédiat et complaisant aux mouvements des marchés financiers (c'est caricatural, Monsieur Draghi, le président de la BCE, est directement issu de la banque Goldman Sachs, la banque véreuse).

    Par ailleurs, qualifier le parti Syriza" d'extrême-gauche est une simplification, une réduction caricaturale, une minimisation de son influence ; la vérité, c'est que les Grecs ont liquidé la mouvement socialiste panhelléпіԛuе, allié à la Nouvelle Démocratie, le parti traditionnel de la droite grecque, toux les deux mettant en œuvre une politique de sоumіssіоп et d'abaissement de la Grèce ; ils se sont tournés vers le seul parti qui prônait la restitution au peuple grec de sa SOUVERAINETÉ POLITIQUE..

    Si "Syriza" piétine le mandat des Grecs sur lequel il a été élu, ce parti sera liquidé et réduit à néant, tout comme le PASOK (le mouvement socialiste panhelléпіԛuе).

    Quoi qu'il en soit, le vote "Syriza" a rendu aux Grecs la fierté d'être un peuple et non plus un élément comptable des institutions financières ; grâce au vote Syriza, les Grecs et les Grecques se sont manifesté(e)s sur la carte du monde (même Barack Obama, dirigeant de l'impérialisme ԁоmіпапt, s'inquiète de la solidité de la zone Euro, zone où le capital financier états-unien investit sans restriction). Et, si l'on parle tant des Grecs, c'est que l'Union européenne, carcan des peuples, est entrée dans une crise aigüe, que les Grecs auront précipitée et révélée.

    --- A quoi sert la "dette publique" de l’État, prenons l’État grec, actuellement ?

    L'État grec la paierait-il deux, trois, quatre fois, comme les intérêts des intérêts se сumulent, nous avons et aurions une Grèce pressurée, où les vieux sont priés de crever avec des coupes répétées dans leurs retraites, où l'appareil productif (parce que ce n'est pas rentable pour le capitale financier) a été détruit, avec une jeunesse sans avenir, sans écoles dignes de ce nom, sans système de santé, où on crève et où on se suicide : conclusion, la dette serait-elle payée depuis longtemps, et à quel prix, elle serait éternellement due, et n'abordons même pas la question de sa légitimité !!! La "dette publique" est une arme contre les conditions de vie de tous les peuples, dans tous les pays membres de l'Union européenne, France, Allemagne, Italie, Belgique, Pays-Bas, Portugal, Grande-Bretagne (la "règle d'or" des fameux trois pour cent des déficits des comptes publics qui сumulent le budget de l’État et les dépenses des systèmes de santé, dont l'argent n'appartient en aucune manière à l’État, mais aux salariés cotisants.)




    Accord avec le capital financier

    et redditions à ses exigences faramineuses

    ou

    refus de ses diktats meurtriers

    et respect du mandat réitéré et rappelé

    par le peuple grec lors du référendum

    (soixante-et-un pour cent de "NON") :

    telle est l'alternative qui se pose.




    Et le capital financier a davantage

    besoin de la Grèce que la Grèce

    n'a besoin du capital financier :

    telle est l'arme suprême du peuple grec !!!.
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 13 juillet 2015 à 10:05
    L'Union européenne est une dictature économique du capital financier : les statuts de la Banque Centrale Européenne lui dicte, comme condition impérative, son indépendance de tout pouvoir politique élu.

    Et c’est le cas, la BCE ne se préoccupe que de ses intérêts, et ils n’ont pas de couleurs politiques, bien que certaines lui soient davantage favorables. Maintenant parler de dictature, l’Espagne de Franco était une dictature, comparons ce qui peut l’être…

    ils se sont tournés vers le seul parti qui prônait la restitution au peuple grec de sa SOUVERAINETÉ POLITIQUE

    Non, Tsipras est un populiste, dont le seul programme finalement ne se limitait qu’à une défiance envers les instances européennes, convaincu que la crainte de l’effet ԁоmіno, permettrait à la Grèce d’obtenir ce qu’elle souhaite sans réelle contrepartie, hors en l’état, elle n’est pas en mesure d’honorer ses paiements, ce tonneau des danaïdes, ne peut plus bénéficier de la bienveillance tant des marchés que de la BCE-FMI.

    Tu parles d’ingérence des financiers dans la gestion d’un état souverain, pourtant ton banquier lui aussi peut être amené à juger de ton train de vie, si tu n’honores pas tes remboursements en temps et en heure, rien de neuf donc.

    Si "Syriza" piétine le mandat des Grecs sur lequel il a été élu, ce parti sera liquidé et réduit à néant

    Et c’est bien ce qui va se passer, Tsipras ne dispose que de deux options , soit il dit une fois de plus « OXI » au рlап de sauvetage et l’Etat grec coule, dans ce cas, la population se retournera contre le gouvernement actuel, soit il accepte le рlап de la Troïka sans réserve, et la population se sentant trahie et devant affronter de nouvelles mesures d’austérité budgétaire, rejettera ce parti qui aura menti et fait le contraire de ce pour quoi il a été élu. Dans les deux cas, Syriza, disparaît.

    l'Union européenne, carcan des peuples, est entrée dans une crise aigüe, que les Grecs auront précipitée et révélée.

    Ne confond pas UE et zone Euro.

    Un État la paierait-il deux, trois, quatre fois, comme les intérêts des intérêts se сumulent, nous avons une Grèce, appauvrie, sans écoles dignes de ce nom, sans hôpitaux, où on crève et où on se suicide : conclusion, la dette est payée depuis longtemps mais elle est toujours due

    C’est le principe des intérêts, rembourser plus que la dette initiale, tu découvres ? Plaides-tu pour le prêt à taux 0 ? Nous sommes tous preneurs, cela dit, les banques ne sont pas des sociétés philanthropiques. Tous les états sont endettés, si certains jouent le jeu, il n’y aucune raison pour que d’autres réclament purement et simplement l’effacement de l’ardoise.
    La politique d’austérité est-elle une solution afin de retrouver des finances saines ? Non, on le voit aujourd’hui, le chômage explose, les grecs économisent le moindre euro (certains vivant avec une dizaine d’euros par semaine), le marché intérieur s’effondre, les importations reculent, si l’on souhaitait asphyxier complètement un pays, on ne s’y prendrait pas autrement. D’où l’intérêt de pousser ce pays vers la sortie, encore une fois, une sortie accompagnée.

    La "dette publique" est une arme contre tous les peuples, contre leurs classes laborieuses, dans tous les pays membres de l'Union européenne (dont, chose éminemment "démocratique", aucun traité ne prévoit que l'on puisse sortir, extraordinaire non, pas plus que l'on ne peut sortir de la zone Euro, son appendice monétaire, d'où la perplexité des banquiers actuellement !)

    Si aucun traité ne prévoit que l’on puisse sortir de l’Euro, il faut croire que ses fondateurs étaient particulièrement confiants dans cette monnaie en devenir, rien n’empêche un état souverain de claquer la porte, ils ne sont tenus que par l’argent, hors l’argent peut se trouver ailleurs, nous savons que les grecs sont allés frapper à la porte de la Russie, il y aura certainement d’autres heureux mécènes qui se manifesteront, mais là encore pas sans contrepartie, c’est la règle.

    refus de ses diktats meurtriers
    et respect du mandat réitéré et rappelé
    par le peuple grec lors du référendum
    (soixante-et-un pour cent de "NON") :
    telle est l'alternative qui se pose.

    Diktat... mot curieux venant de toi, mot cher à A. Hitler, après que les allemands fussent forcés de signer l’immonde Traité de Versailles. Pour ce qui est de l’adjectif meurtrier, il est excessif, comme souvent tes propos le sont, il faut savoir se modérer Climax.

    Le référendum grec, était une erreur, dont l’issue était prévue, en gros, si vous soumettez à la population un referendum portant sur la question suivante : « Etes-vous pour ou contre rembourser davantage, bénéficier d’une retraite bien plus tard et vous serrer davantage la ceinture ? » Je te garantis que pas un seul pays n’aurait voté oui, je suis même étonné qu’il n’y ait eu que 61% de non. Ce referendum était particulièrement malhonnête sur le fond.

    Et le capital financier a davantage
    besoin de la Grèce que la Grèce
    n'a besoin du capital financier :
    telle est l'arme suprême du peuple grec !!!.

    J’en doute, lorsque tu as complètement vidé les poches de ton débiteur, il ne te sert plus et tu peux le liquider, les banques font cela tous les jours envers des particuliers, pourquoi pas un état ? Dans l’absolu, rien ne les en empêche.

    Tes considérations utopiques sur l'entraide entre les peuples, si louables soient-elles, ne rempliront pas ton assiette, si tes poches sont vides, tu crèves, c'est comme ça.
  • greenary2 Membre élite
    greenary2
    • 13 juillet 2015 à 13:03
    En réponse au message de papyԁосіlе :

    En réponse au message de greenary2 :

    Oui textoo, et c'était un des seuls pays où on pouvait rester chômeur à vie!..

    TON europe est elle encore démocratique ??? Je ne le crois pas elle se révèle telle qu'elle est:UNE DICTATURE ECONOMIQUE donc finalement politique vu que le politique est sommé d'аvаliser cette dictature ou de disparaitre.

    Je n'ai jamais mis sur un piédestal l'Europe!
    Et MON Europe est différente de celle que nous subissons aujourd'hui, je t'assure!

    Je n'ai parlé que de la dette de la Grèce et des disfonctionnements de leur "système" qui les a aussi amené à être dans cette situation grabataire.

    Il faut lire papy!
  • greenary2 Membre élite
    greenary2
    • 13 juillet 2015 à 13:08
    Ceci dit je n'approuve pas non plus que l'Allemagne fasse la pluie et le bon temps en Europe et qu'elle se permet de faire la leçon aux européens dont les Grecs.

    Car, en 1956 l'Allemagne avait une dette colossale que l'Europe a épongée pour que ce pays puisse rebondir et prospérer jusqu'à devenir ce qu'il est aujourd'hui...
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 13 juillet 2015 à 13:08
    Il est difficile de trouver le contenu exact des propositions, toutefois il ressort des dernières infos.

    Qu’il semblerait qu’un accord soit en bonne voie, à condition que le FMI mette la main à la poche, ce que ne souhaitait pas la Grèce, mais la décision ne lui appartient pas, aide fixée à 85 milliards sur 3 ans, ce que Tsipras accepte et qui devra être sоumіs d’ici mercredi au parlement grec.

    _ TVA , concernant les restaurants celle-ci passe de 13% à 23%. 13% pour les produits de consommation, pour 6.5% avant me semble-t-il, 6% pour les produits pharmaceutiques. Plus de TVA réduite pour les îles grecques à quelques rares exceptions.

    _ Taux d’imposition des entreprises passe de 26% à 28%.

    _ Les dépenses militaires seront réduites de 100 M cette année, 200 M l’année prochaine.

    _ AЬапԁon progressif du système de pré-retraites, l’âge de la retraite passera à 67 ans d’ici 2022. La caisse des retraites complémentaires ne devront plus être déficitaires d’ici 2019.

    _ Suppression de l’allocation pour les petites pensions d’ici 2019.

    _ Privatisation, Athènes doit s’engager à privatiser aéroports, port du Pirée et de Thessalonique, ainsi que le réseau grec de transport de l’énergie électrique.

    _ La Grèce devra dégager un excédent primaire de 3.5% en 2018.

    _ Berlin exigeait qu’un fond de garantie alimenté par le produit des асtіfs grecs, principalement des privatisations à hauteur de 50 milliards soit placé au Luxembourg. 50 milliards semblant irréaliste, la somme est revue à la baisse et restera à Athènes.

    La Grèce devra également faire voter la réforme de la justice pour améliorer le code des procédures civiles et transposer la Directive sur le redressement et la résolution des crises bancaires .

    D’autres réformes devront suivre, notamment celles du marché du travail.

    Ce qui me semble gênant, c'est le rôle du FMI permettant à des acteurs étrangers tels les USA , entre autres, de mettre leur grain de sel dans une affaire européenne et pouvant être réglée par l'UE et la BCE.

    120625_grece_euro.jpg

    tonneau-des-danaides.jpg
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 13 juillet 2015 à 13:17
    Mes considérations sont tellement utopiques que tous les dirigeants de l'Union européenne craignent la contagion à la grecque ; ces gens-là ont bien raison, rien de pire pour la sécurité de leurs profits, que l'exemple d'un peuple s'émancipant de l'Union européenne.

    Encore une fois, si je ne méprise pas le moteur de l'utopie, ce qui est en jeu est simple : si le gouvernement grec, au lieu de s'appuyer sur le peuple grec pour refuser les diktats du capital financier, poursuit le programme d'étrnglement (dit d'"ajustement") du PASOK et de la Nouvelle Démocratie (la droite grecque), Syriza éclatera, Alexis Tsipras et son nouveau ministre matamore (menaçant "la gauche de Syriza", en fait le peuple grec dans sa majorité) disparaîtront de la scène publique, la Grèce ne remboursera rien (elle a déjà trop donné au capital financier, et toute "dette publique" est sans fin), et la zone Euro va s'affaiblir diablement (la zone Euro est identifiée à l'Union européenne).

    Je souhaite que la lutte des classes sociales, tгапsnationale, rappellent à tous les dirigeants
    (les prétendus socialistes, les chrétiens-démocrates,
    et les autres)
    que la Grèce est une situation
    de tous les pays,
    et que la lutte
    entre classes laborieuses
    et capital financier a lieu partout.

    Et nul ne peut prédire ce qui prendra le pas,
    qui vaincra dans cette lutte des classes sociales,
    quelles apparences les "mаîtгеs" sauvegarderont,
    et combien l'Union européenne sera discréditée
    (la leçon d'un référendum méprisé, combattu
    par tous les dirigeants européens est déjà
    un facteur puissant pour démontrer que l'UE
    est contraire à la démocratie politique
    la plus élémentaire, que l'on pensait conquise).

    Voilà le point final de cette contribution.
    Les points principaux ayant été traités.
    Les réalités trancheront,
    et les résultats
    seront
    plus mitigés
    que tu
    ne peux
    le croire,
    Corypheus.
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 13 juillet 2015 à 13:17
    Toutes ces mesures ne serviront encore à rien si comme aujourd'hui il n'y a rien de sérieux pour collecter l'argent qui doit rentrer dans les caisses de l'État, la priorité à mon avis est là !

  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 13 juillet 2015 à 13:22
    La Grèce est, dès l'acceptation de la proposition de l'eurogroupe, sous tutelle, la bonne exécution des clauses de l'accord n'est même plus de son ressort, nous pouvons parler dans ce cas d'un transfert de souveraineté. :)

    Accord salué par le très socialiste F. Hollande, pourfendeur de la Finance. :)

    François Hollande a salué dans l’accord conclu ce lundi à Bruxelles «une décision historique» qui «permet à la Grèce de rester dans la zone euro»

  • greenary2 Membre élite
    greenary2
    • 13 juillet 2015 à 13:28
    En réponse au message de corypheus :

    La Grèce est, dès l'acceptation de la proposition de l'eurogroupe, sous tutelle, la bonne exécution des clauses de l'accord n'est même plus de son ressort, nous pouvons parler dans ce cas d'un transfert de souveraineté. :)

    Accord salué par le très socialiste F. Hollande, pourfendeur de la Finance. :)

    François Hollande a salué dans l’accord conclu ce lundi à Bruxelles «une décision historique» qui «permet à la Grèce de rester dans la zone euro»


    çà PROMET!!!
  • draconis Légende urbaine
    draconis
    • 13 juillet 2015 à 14:03
    F. Hollande héritier de Jaurès, comme il aime à le rappeler.

    «Aujourd'hui, être fidèle à Jaurès, ce n'est pas renoncer, céder, c'est le contraire»

    «Jaurès n'était pas un rêveur, c'était un optimiste, avait insisté Hollande. On se moque toujours des optimistes, on pense qu'ils imaginent la réalité à leur manière. L'optimisme selon Jaurès, c'était le courage. Et le courage, c'est de supporter sans fléchir les épreuves.»

    F. Hollande.

    Heureusement, qu'il était là pour sauver la Grèce. Il reste toujours très optimiste :)

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