Pourquoi travaille t-on ? (page 2) - Le "Blabla" bar

En réponse au message de stiky :

Tout à fait, et c'est le cas.

Contrairement à beaucoup de salariés. Je prends рlаіsіг à aller travailler. Il ne me dérange pas de faire des heures supplémentaires pour mon patron, des extras, etc. En période difficile au travail, j'essaie de faire en sorte que mon patron n'ait pas trop de pression non plus. On s'entraide. Parfois, je ne note pas mes heures supplémentaires, je les offre (c'est pas tout le temps non plus hein mais parfois). Bref, je connais la situation du moment et je m'adapte dessus. Mon patron est une crème !

bravo si tu l'aime, mais sans patron c'est le public qui doit t'aimer dans ton boulot!

En réponse au message de tres-calin :

bravo si tu l'aime, mais sans patron c'est le public qui doit t'aimer dans ton boulot!

Je n'ai pas de problème avec le public non plus, pas que je sache en tout cas ^^ Beaucoup m'apprécient

En réponse au message de stiky :

Je n'ai pas de problème avec le public non plus, pas que je sache en tout cas ^^ Beaucoup m'apprécient

Alors sois heureux nombreux sont ceux qui n'ont pas cette chance...

En réponse au message de stiky :

Je plussoie Sub

J'ai quitté la filière scientifique pour la littérature. On m'a dit que je ne devais pas, que je faisais une bêtise, que mes notes en littérature (tout confondu) étaient pas top, que je ne réussirai pas. Au final, j'étais dans les meilleurs à l'université car ça n'avait rien à voir avec ce qu'on me disait, c'était vraiment très tourné vers un métier et non général comme dans l'enseignement et aujourd'hui je vis d'une passion, certes pas avec un salaire de ministre mais je n'ai jamais eu la boule au ventre pour aller travailler. L'école, mes amis et ma famille avaient tenté de me dissuader car je brisais un bel avenir.

Bon... l'avenir que je voulais au départ était vraiment top mais je perdais confiance en mes capacités donc j'ai préféré bifurquer.

Faut s'écouter et non écouter les autres oui.

C'est bien d'avoir tenu tête aux autres car ce qui est fait pour toi, toi seul le sait. La difficulté est là et pour le coup tu es tout seul avec tes doutes.

Tu devrais sérieusement envisager de revoir à la hausse tes ambitions comme elles étaient auparavant. Je sais que c'est facile à dire, mais on est malheureusement notre pire ennemi dans ce cas là. On a tendance à se dévaloriser et ne pas se croire capable car les résultats n'arrivent pas assez vite. Ce qui différencie ceux qui vont loin de ceux qui n'y arrivent pas, c'est souvent la persévérance.

Tu sais Jean Claude Van Damme a mis 5 ans avant d'avoir son 1er rôle au cinéma. Albert Einstein a été refusé lors d'un concours d'entrée à l'université. Un prof de chant à dit à Salvatore Adamo qu'il ne serait jamais un bon chanteur. Michael Jordan a été refusé dans une équipe de basket. Le père de Bill Gates voulait absolument qu'il devienne avocat, il a toujours refusé et est devenu 4ème plus grande fortune mondiale. C'est pas dur de comprendre que ce qui unis toutes ces personnes à succès c'est la persévérance et la poursuite de ses ambitions, quoi qu'il arrive et peu importe les avis des autres.

En réponse au message de tres-calin :

Le travail est un рlаіsіг lorsqu'on l'exerce, à titre libéral d'une profession que l'on aime.

On ne voit pas le temps passer lorsque l'on est plongé dans son exercice.

Bien sûr il faut trouver une clientèle mais que votre talent vous attire souvent.

Quant à la gestion; hélas financière, il faut savoir équilibrer les rentrées et paiements sans se mettre un collier asservi à une banque.

C'est trouver son équilibre, mais tellement par l'exercice de son propre travail, on peut jоuіг de sa liberté.

Ce n'est plus un travail mais un bonheur d'avoir du travail!

Je sais pas si on peut réellement parler de liberté concernant la profession libérale. C'est souvent un emploi déguisé avec 0 liberté derrière. Sauf si tu arrives à avoir des rentrées suffisantes même sans travailler (c'est généralement pas la norme dans le milieu). C'est facile de savoir si on peut parler de liberté ou pas, si tu pars 6 mois en vacances et que ton bilan se porte mieux qu'avant ton départ une fois revenu, alors oui. Sinon t'es pas libre du tout, ça veut dire que tu es asservi par ton emploi et que si tu n'échanges pas ton temps dans celui-ci, tout s'écroule.

J'ai été indépendant pendant des années et je pensais aussi être libre jusqu'au jour où un mec avec 65.000.000 € d'асtіfs m'a bien fait comprendre que j'étais asservi par mon travail et que ma situation était nulle à chier. Pourtant je gagnais bien, travaillais peu tout en faisant le métier que j'avais choisi, mais même comme ça, le pire c'est qu'il avait raison. Il m'a dit tu es niveau 1 sur une échelle qui en comporte 4, t'es nul part en somme. Un еsсlаvе bien payé qui travaille peu, mais un еsсlаvе quand même. J'étais еsсlаvе de ma propre activité, quelle merdier quoi, c'était pire que d'être salarié et il me l'a bien fait comprendre. La raison était toute bête, j'étais seul à gérer mon business, hors un bon entrepreneur c'est quelqu'un qui est capable d'embaucher quelqu'un de plus intelligent que lui pour accomplir SES objectifs.

Et c'est là que ça devient drôle en fait car tu te retrouves avec des mecs bien plus compétents et intelligents que toi, mais qui n'ont pas ou peu d'ambition. Des gars pourtant doués, talentueux mais qui se sont fait conditionner à mort par les écoles et/ou leurs familles avec comme résultat de se croire incapables de faire de grandes choses. Et là tu dis merci aux écoles de fournir mon business de ses précieuses ressources hyper formées et formatées prêtes à échanger leurs plus belles années de vie pour que mon entreprise prenne un maximum de valorisation avant la revente.

Le monde du travail est fascinant au possible, je crois que peu de gens comprenne vraiment ce qui s'y joue, sinon il n'y aurait pas autant d'employés. Il vaut mieux choisir son camp dès le départ avant de tomber dans l'engrenage de la rat race. Au plus longtemps tu es dedans, au plus c'est difficile d'en sortir.

Parfois je file quelques conseils à des personnes pour en sortir ou les aider à changer une situation ou des mauvais choix de vie concernant leur job. Faut qu'il y ai au moins cette petite lueur par contre.

L'ambition, c'est comme tout le reste. Avec le temps ca s'use. J'ai deja beaucoup travaillé dans ma vie, j'ai même eu jusqu'à 80 personnes sous mes ordres, et pourtant je suis redevenu un simple salarié, mais je travaille seul,le burn out finit par te ramener sur terre, je fais désormais ce que je veux, je travaille autant d'heures que je veux, j'ai carte blanche de mon patron. Il sait ce que je lui coute et ce que je lui rapporte

Merci Sub, pour toutes tes interventions tres précises et tres vraies. Je me sens flatté que tu interviennes autant sur un de mes sujet !

Ma petite réflexion d'hier soir n'a pas accouché d'une souris, je pense toujours que l'on courre apres le bonheur avant tout !

En réponse au message de yannboy2.0 :

Ma petite réflexion d'hier soir n'a pas accouché d'une souris, je pense toujours que l'on courre apres le bonheur avant tout !

Cela pourrait être intéressant d'avoir ta version du bonheur maintenant que tu es redevenu salarié.

En réponse au message de SubSeven :

Cela pourrait être intéressant d'avoir ta version du bonheur maintenant que tu es redevenu salarié.

Pense tu que ca doit faire l'objet d'un autre topic ?